Comment je suis devenue snob – Une vie sans lundi #121

Je suis carrément snob, en fait. 

Je dis non à presque tout.

Je vois très peu de personnes pour ‘prendre un café’.

J’accepte rarement les demandes d’amis sur FB (mais vous pouvez suivre mon profil public !).

Très peu de personnes ont mon numéro de téléphone.

Il m’arrive de changer d’avis après avoir dit oui (de + en + rare, étant donné le deuxième point).

Je ne réponds pas souvent aux emails.

Bref, je suis snob de chez snob.

Et pourtant, chaque mois, plus de 12 000 personnes visitent mon site et me lisent, près de 2500 personnes échangent sur mon groupe Facebook. J’accompagne des dizaines de clients à la fois sur leur état d’esprit. Je fais des Facebook Live dès que je peux dans le parc à côté de chez moi, et je suis considérée comme l’une des personnes les plus marrantes et sympas d’internet 😀 (Jrigooooole – mais tu sais que j’ai raison ah!).

Tu l’as compris. Je suis carrément snob sur beaucoup de choses. Mais c’est ce qui me permet d’être accessible sur tellement d’autres !

 

Comment je suis devenue snob

Mercredi dernier, je l’ai eu, le choc, la réalisation, la phrase qui vient comme ça sans prévenir :

“Mais Lyvia, tu es une p* de snob, en fait !”

Qoooââ ? Moi ? Mais non ! Je suis vraiment trop sympa !

Je venais d’annuler mon intervention à un événement, alors qu’on comptait sur moi. Je me suis sentie mal de le faire, mais c’était nécessaire – honnêtement si j’y pense, la raison principale c’est que j’étais crevée.

Il y a 3 ans, je n’aurais jamais fait ça ! J’aurais casé tout ce que j’avais à préparer pour l’événement dans mon planning ultra chargé, je me serai trainée la bas, avec toute la fatigue et tout le ressentiment que je pouvais ramasser. Je l’aurais fait – peut-être pas de la manière la plus excellente, mais je l’aurais fait bien quand même, et il est fort probable que j’en finisse encore plus épuisée et probablement malade.

Aujourd’hui, c’est différent.

Avec la croissance de jemecasse et sa communauté grandissante, je suis de plus en plus sollicitée. C’est pas que je me la pète (si un peu quand même), mais c’est inévitable avec une présence en ligne.

Dans ces cas-là, l’impulsion première est de dire oui à tout. Et c’est ce que j’ai fait : “on ne sait jamais, cela peut être une super opportunité.”

Alors j’ai dit oui à toutes les interviews. J’ai répondu à tous les emails. J’ai participé à tous les événements. J’ai rencontré toutes les personnes qui voulaient ‘discuter autour d’un café pour s’inspirer de mon parcours’ alors que concrètement, les conseils que je donnais devraient être payants. J’ai dit “oui, oui, ok !”

Jusqu’à ce que je me réveille un matin, en étant épuisée, débordée, en colère même et en réalisant que dans ma journée, je ne faisais plus rien de ce qui était important pour moi en dehors de JMC. Pas de sport, pas d’écriture hors blog, pas de regardage de série !!

Je ne saurais donner une date précise à quand c’est arrivé. Mais c’est arrivé.

Aujourd’hui :

Je dis non par défaut

C’est en me rendant compte que je faisais davantage pour ‘plaire aux autres’ ou ‘rendre service’, et moins ce qui me faisait plaisir, et qui au final, donnait le plus de valeur à ma communauté et à mes ‘gens’ que j’ai commencé à dire non par défaut (j’en avais parlé ici).

A chaque proposition, dans mon esprit, je dis ‘non’. Et il faut vraiment une bonne raison pour que ça se transforme en oui. Que j’ai envie de le faire, que ce soit en phase avec mes valeurs, que j’ai le temps, l’énergie.

Alors, souvent je dis non, et dans le meilleur des cas, je réponds “oui, mais pas tout de suite”. Je prends rarement un engagement à moins de 2/3 semaines d’horizon.

Je ne lis pas mes emails

Ensuite, j’ai réalisé que j’étais assaillie par les emails. Des mails super adorables, mais que je n’avais plus le temps de lire. Alors j’ai simplement arrêté de les lire.

J’ai clairement commencé à communiquer que je lisais peu mes mails, donc pas la peine de me contacter par ce biais, sauf dans certains cas. Et ils ont diminué.

J’ai pris une assistante (Corinne <3 – ou plutôt elle est arrivée dans ma vie comme une fleur des prés;-)) qui les trie, répond et me communique les plus importants.

Et je dirige tout le monde vers mon groupe Facebook, où là ils auront le retour de dizaines de personnes en plus du mien.

J’ai peu de rendez-vous

J’ai, entre temps, commencé à voir de moins en moins de personnes pour des ‘cafés’, ou des ‘discussions de networking’ ou ‘pour mieux se connaître’. Je le fais quand je le ‘sens’, quand j’ai une bonne énergie, que je ressens une connexion, ou qu’un peu s’apporter mutuellement.

Je ne prends pas plus d’un rendez-vous par jour, je ne me déplace que si c’est nécessaire, et j’ai toujours deux journées dans la semaine complètement libres (d’où l’attente de 2,3 semaines pour me parler).

Je n’accompagne absolument jamais gratuitement. Si je sens que quelqu’un veut me rencontrer pour ‘avoir mon avis sur….’ ou ‘profiter de ma bonne énergie’, je lui recommande de suivre mes webinaires, être sur mes groupes ou acheter mes programmes. Pour être honnête, c’est dans ce cadre qu’elle tirera la meilleure valeur de moi – en ayant donné de la valeur en retour.

 

C’est dur, c’est pas sympa, c’est cruel, même.

Mais c’est ce qui me permet de :

  • Servir le maximum de personnes via mon blog, mes webinaires, mon groupe ;
  • Consacrer du temps à l’écriture de ce même blog ;
  • Lancer de nouveaux projets et de nouvelles idées ;
  • Créer le contenu pour mes programmes et les proposer aux personnes qui en ont besoin (et qui ont payé !) ;
  • Faire ce que j’ai envie de faire de ma vie (qui n’est pas à 100% travailler sur JMC!).

 

Résultat des courses :

En disant non à certains, en faisant ma snob et ma fille pas sympa, je peux en aider des milliers d’autres ET vivre ma vie comme j’en ai envie (c’est pourquoi j’ai une activité après tout).

[bctt tweet=”En disant non à certains, je peux aider des milliers d’autres !” username=”jemecassefr”]

 

“Oui, mais ça c’est pas valable quand on démarre Lyvia, on est ‘obligé’ de dire oui à tout”

C’est faux. Quand tu démarres, tu as potentiellement plus de place dans ton agenda. Mais ça ne veut pas dire que tu devrais le remplir de choses qui ne comptent pas profondément pour toi !

Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, tu as ‘du temps’, qu’il doit être mis à disposition des besoins des autres. Concentre-toi sur ce qui est important pour toi. Les valeurs que tu veux transmettre via ton activité. La façon dont tu as envie de travailler.

Et habitue-toi à le faire dès le début. Crée tes propres règles du snobisme. Et tu verras, avec le temps tu t’habitueras à les appliquer.

 

Pourquoi il est indispensable d’être snob dans son business.

On a chacun 24 heures dans une journée.

Et ce qui nous rend heureux, c’est de mettre ces 24 heures à profit, du mieux que l’on peut. Et tu ne peux pas absolument tout faire, c’est pas possible (sorry). Au mieux, tu peux faire tout ce que toi, tu veux faire !

Alors pour maximiser ton bonheur, et celui de tes clients / fans : choisis ce qui est le plus important pour toi, fais le à fond, et dis aurevoir au reste.

 

Si tu ne fais pas ça, si tu ne poses pas tes limites, si tu ne dis pas : ‘ça oui, ça non, ça je n’en veux pas’, alors tu te perds.

  • Tu ne sais plus qui tu es.
  • Tu oublies POURQUOI tu fais ce que tu fais, et l’essence même de ce que tu veux apporter.
  • Tu commences à voir tes propres rêves et tes propres envies s’éloigner. Tu les repousses à demain, et encore à demain, et encore à demain.
  • Tu as des ressentiments et tu es aigri-e et tu commences à te mettre en colère !

(D’ailleurs, c’est bon signe si tu commences à mettre en colère, c’est que tu es en train de comprendre !)

Ce n’est pas pour être méchantes que les meilleures stars du cinéma ou de la musique sont super exigantes sur tout. Elles le sont parce qu’elles savent ce qui est au service de leur art, et ce qui ne l’est pas.

Et c’est leur art qui passe avant tout.

Finalement, être snob, c’est le moyen de mieux servir les autres, tout en prenant le mieux possible soin de soi.

[bctt tweet=”Être snob, c’est le moyen de mieux servir les autres, tout en prenant soin de soi.” username=”jemecassefr”]

 

Pourquoi il est très difficile d’être snob et de poser ses limites.

Alors, dit comme ça, ça a l’air facile, de juste se comporter comme la reine de Saba, et de ne faire que ce que l’on a envie de faire, et d’envoyer tout le reste balader.

Mais c’est tout le contraire. C’est un apprentissage très difficile. Dire non, et encore plus, dire non après avoir dit oui, qu’est-ce que cela entraine ?

  • De la culpabilité —> va-t-on me détester, suis-je une mauvaise personne ?
  • La peur de passer à côté de quelque chose —> Et si je me trompais, et si c’était une super opportunité ?
  • Le doute sur notre propre valeur —> si je ne suis pas capable de le faire, si je change d’avis, qu’est-ce que cela veut dire sur moi ?

Ensuite, affirmer que l’on ne veut pas ou peu utiliser tel ou tel moyen de communication, ou rencontrer telle ou telle personne, qu’est-ce que cela signifie ? C’est pareil, il y a des peurs qui se réveillent :

  • Et si je passe à côté d’opportunités ?
  • Et si je rends des personnes mécontentes ?
  • Et si ce n’est pas la ‘bonne chose’ à faire ?

C’est beaucoup plus facile de dire oui à tout et d’être super accessible, croyez-moi.

Toutes ces peurs, qui nous empêchent de poser nos limites, qui nous empêchent de nous affirmer et de dire : ‘non, tu ne feras pas avec moi ce que bon te semble’ – elles sont présentes et reviennent régulièrement.

C’est en travaillant sur :

  • Notre état d’esprit – et nos mécanismes de pensées ;
  • Nos valeurs, ce qui est important pour nous et l’importance que l’on a nous, dans cette activité ;
  • La forme que prend notre activité, et notre organisation quotidienne.

qu’on peut se donner les chances d’y arriver.

Et c’est ce que je vais enseigner dans mon nouveau programme : “Deviens un snob en 24 jours.”

Non je rigole, ce n’est pas ça mon nouveau programme.

Mon nouveau programme, c’est l’Académie des Possibles.

Il s’agit d’un programme sur 4 mois, axé sur l’état d’esprit de l’entrepreneur.

Dedans, nous travaillons sur :

  • Le fait de se sentir légitime ;
  • Le fait de s’aimer d’abord et de se faire passer en premier ;
  • Le fait de poser ses limites de façon à travailler mieux, plus efficacement, plus sereinement ;
  • Le fait de créer une organisation qui correspond à nos besoins et nos rythmes ;
  • Le fait de se rendre visible, de se mettre en avant, pour mieux vendre.

Pas besoin de vous sentir snob pour faire ce programme, mais en tout cas, à la fin, vous vous sentirez bien plus droit-e dans vos bottes, beaucoup plus à même de vous affirmer, de dire oui, ou non, selon ce qui est important pour vous, et de surtout, pouvoir proposer vos services de la meilleure façon et avec les meilleures valeurs qui soient.

Découvrez-le en cliquant ici !

 

PS : Cette semaine, je suis tombée sur cette vidéo de Lady Gaga, qui m’a beaucoup inspiré.

Dedans elle raconte comment au sommet de sa gloire, même après les Grammy’s, elle a frôlé une dépression et une perte de sens. Ce qui l’a sauvé, ça a été de dire non à tout ce qui ne lui plaisait plus.

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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