[Lettre] Retour vers le passé, présent, futur

J’ai reçu cette petite notification de Facebook il y a quelques jours : « il y a 4 ans ! 40 000 mots atteints, je suis en retard mais je vais y arriver. » Et j’y suis arrivée.
J’y ai repensé en voyant la date : le 30 novembre.
Eh bien, il y a 4 ans, je terminais le Nanowrimo.
Si vous ne connaissez pas le Nanowrimo, je suis vraiment navrée de ne vous en parler que maintenant (que c’est fini hein), c’est le National Novel Writing Month. Tous les mois de novembre, un challenge international se met en place, et l’objectif est d’écrire un roman de 50 000 mots.

Novembre 2012, donc.

J’étais encore salariée à Londres, et j’en étais à la période où j’étais proche de la désillusion. J’avais été sur pas mal de projets différents avec le boulot, certains moins glamour que d’autres (le non glamour l’emportant sur le glamour), et l’écriture – qui avait toujours eu une place dans ma vie – me permettait de traverser la journée.

Tous les matins, je me levais une heure avant, à 7h, pour écrire entre 1000 et 2000 mots.
J’ouvrais l’ordinateur – un vieux macbook blanc à l’époque, je crois – et j’écrivais, j’écrivais, comme ça, sans m’arrêter.

Je me rappelais qu’il faisait sombre à cette heure. J’étais dans la nuit, et j’essayais de ne pas faire de bruit, pour ne pas réveiller ma colloc et amie, qui était encore emmitouflée dans son lit.

En écrivant ainsi, le matin, je me sentais vivre. Il y avait une partie de moi qui savait, au fond, que c’était pour cela que j’étais faite.

Il y avait une grosse partie de moi, plus forte et plus bruyante, qui se disait que ça ne pouvait pas être ça.
Comment pourrait-ce être le cas ?

Comment pourrais-je même envisager, une seconde, de manière honnête et réaliste, que je pourrais faire ça la plupart de mes journées. C’était tellement absurde. Tellement saugrenu. Tellement… idiot même. Reveille-toi ma pauvre !

Mon seul espoir était que j’arrive à écrire un bouquin en dehors du boulot, et un jour, qui sait, ça deviendrait un best-seller et je pourrais quitter ce job qui m’atrophiait le cerveau. Je ne connaissais pas d’autre option.

**Il y a tellement de vies qu’on peut pas imaginer avant les avoir vécues.**

Eh puis à midi, je m’éclipsais dans un bureau, entre deux réunions, ou le déjeuner, pour écrire encore un peu. Eh puis le soir, avant de me coucher, je rajoutais des mots pour combler le compte.

Eh puis la nuit, je rêvais de voir ce livre sur une étagère. Ce livre, ou n’importe quel livre.
Et je me disais qu’on me lirait, et c’était fou.

Et je me rappelais (ah ben bien sur) que ça n’arriverait jamais.

Quand on vit dans un certain monde, un certain univers, il est très difficile d’envisager des possibilités ‘réalistes’ qui pourraient nous porter nous, nous pauvres êtres non exceptionnels, vers une vie totalement, follement, génialement épanouissantes.

Ca a l’air toujours tout cuit pour les autres, jamais pour nous.
Ca a l’air toujours d’être pour celui qui a la chance, qui a le talent ultra spécial, qui a les contacts, qui a l’argent. Qui a absolument tout ce qu’on a pas, nous.

C’est super difficile d’y croire, de croire que c’est possible pour nous que nos rêves ne soient pas si absurdes que ça…

C’est super difficile d’y croire, avant de le vivre.

En novembre 2012, je voyais la vie à un angle de 5 degrés. Tout le reste était bouché.

Aujourd’hui, je ne la vois pas encore à 360 degrés, mais je la vois carrément en grand angle.

Tant de choses dont je n’aurais jamais même osé rêvé,
Tant de possibilités que je n’avais même pas la capacité d’envisager,
Se sont présentées à moi.

Et pourquoi ?

Pas parce que je les ai rêvés très fort.
Pas parce que je me suis découvert un talent surnaturel.
Pas parce que je suis un être doté de pouvoirs exceptionnels.
Non.

« Simplement » parce que j’ai fait.
J’ai fait un truc,
Puis un autre truc,
Puis encore un autre truc,
J’ai fait seulement,
Sans trop savoir où ça me mènerait.
Et la plupart du temps, c’était pas très propre,
Ni comme il fallait,

Et là, comme par surprise, de fil en aiguille, je me retrouve à…
Gagner ma vie grâce à mes mots.
Gagner ma vie grâce à ce que mes mots transmettent,
Gagner ma vie grâce à ce que mes mots m’ont appris sur la vie, la créativité.

Avec un métier complètement sur mesure, complètement dingue, complètement inimaginable, im-planifiable, in-envisageable.

Comme on dit « ça ne ce serait jamais passé aussi bien si je l’avais planifié »

Aujourd’hui, il y a tout un champs des possibles que vous ne pouvez même pas envisager.
Même si vous y pensez très fort.

*On ne sait pas ce qu’on ne sait pas !*

Tout ce que vous ferez, c’est multiplier par 10, 100, 1000 ce que vous connaissez déjà.

Mais il y a pour vous, des scénarios de vie, époustouflants, étonnants, ébouriffants, auxquels vous n’aurez pas accès, même mentalement.

Car le seul moyen de même commencer à les rever, c’est de passer à l’action.
De faire un truc,
Puis un autre,
Puis un autre,
Sans savoir où ça mène
Sans être sur de soi
Sans que ce soit tout propre, tout parfait.

Fais, seulement.
Et vaille que vaille !

Lyvia,
Débloqueuse, Libératrice du Feu 🔥, et Fervente gardienne de l’authenticité.

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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