Douceur ET ambition

J’espère que tu vas merveilleusement bien.

Moi je me sens reposée, et hyper contente d’écrire aujourd’hui sur un sujet qui fait son chemin depuis des semaines.

Tu vois, mon mois de novembre / début décembre, c’était un peu la m*.
Pas trop trop la m*, mais un peu.

J’ai été malade trois semaines entières sur toute cette durée, les jours entre ça, j’étais soit en train de récupérer, soit hyper occupée pour des choses en lien avec la famille et la maison avec le chéri.

Début décembre j’ai eu le Covid et la semaine dernière j’ai enfin commencé à fonctionner normalement… jusqu’à avoir mes règles de façon bien hard core. 

Ah,  la vie.

Bref. Covid fini, règles finies, j’ai fait une bonne sieste avant de t’écrire, et je croise les doigts pour finir cette année en beauté… et en douceur.

Je me suis questionnée sur la signification de ces dernières semaines.

Je suis quelqu’un qui dors bien, mange bien, fais du sport, prends plutôt soin de mon corps. 
Je n’ai pas senti de signal d’alerte en mode : Lyvia, arrête de pousser, repos. 

Parce que j’ai tendance à…ne pas pousser. Netflix est mon ami.

MAIS… il y avait un message, je le sentais. Le corps ne ment jamais. 

Tout ce qui s’est passé avait des airs… de purge.

Comme si je devais laisser partir quelque chose, et qu’on essayait de mettre mon attention dessus.

J’ai eu un appel avec Salomé, qui a une belle intuition et utilise un outil qui s’appelle le triangle d’harmonisation.

On a eu un appel ensemble, juste pour échanger et voir ce que mon intuition veut me dire.

En parallèle (navrée si je parle en cercles, toutes les réalisations arrivent souvent au même moment), j’avais un ressenti dans mon corps.

Un ressenti d’être à l’étroit. Comme toute serrée dans un bocal, surtout par rapport à mon entreprise et mon argent. 

J’avais envie de plus, de tellement plus. 

Et à Salomé j’ai dit : en fait, je veux 100 fois plus.

Je ne sais plus à quel moment je me suis contentée de moins.
En fait si, je sais.

Entre l’année dernière et cette année, j’ai fait le pivot d’emmener mon entreprise franchement sur le chemin de la sexualité. 

Après des années à tâtonner autour, j’ai fait de cela MON sujet.

Et la première chose que je voulais / devais prouver à moi-même, c’était que c’était viable.

Que le sujet intéressait. Que mon programme intéresserait. 
Et je me le suis prouvée.

Cette année c’est ma première année à 6 chiffres où je n’ai parlé quasiment QUE de sexualité. 

Mon podcast lancé il y a quelques mois a plus de 30 000 écoutes. 

Donc oui, j’ai la preuve que… ce truc peut fonctionner.

(Pfff…Soulagement !)

Et je croyais que ça me suffirait.

Et ça ne me suffit pas.

Maintenant, je veux tout éclater.

Je veux voir encore plus grand. Bien bien plus grand.

J’ai besoin d’un plus grand bocal dans lequel m’épancher pleinement.

Et tu vois, j’ai toujours été ambitieuse.

Je ne me rappelle pas un jour de ma vie où je ne l’ai pas été.

J’ai toujours voulu voir où je pouvais aller.

Par moments c’était pour prouver aux autres que je pouvais. 

Maintenant, c’est juste parce que ça a l’air vachement fun et excitant.

Bref, tout ça se déroule dans mes pensées, dans mes conversations, et je réalise une chose.

J’ai UN blocage à mon ambition.

C’est le même depuis un moment.

Ce qui m’empêche(ais) de rêver grand… c’était la peur d’être fatiguée.

Je réalise maintenant que quand je pensais à mes rêves de grandeurs (je parle au passé, mais on est clairs que j’ai compris ça y a deux semaines), je me disais : c’est génial mais… je suis fatiguée d’avance. 

J’avais la croyance que : pour avoir grand, je vais devoir m’épuiser.

Et… je n’ai pas envie de m’épuiser. 

Je ne peux pas te dire que j’ai soigné cette croyance par magie. 

Il y a autre chose qui m’a aidé.

Je me suis (re)plongée dans mon Human Design.

J’ai un type rare, je suis Manifestor (8-9% de la population). 

Et ma particularité c’est que j’ai des pics d’énergie, et des phases de repos. 

Les pics d’énergie sont intenses, et pleins de créativité.

Les chutes d’énergie, ou phases de repos ont une phase de repos totale, où tu ne fais rien et tu te remets de ton pic de créativité passé, puis une phase où tu fais l’espace pour que ta prochaine création et idée viennent.

La majorité, 70% des personnes ne fonctionnent pas comme ça, et ont accès à leur énergie tous les jours en continu, pour peu qu’ils soient heureux et se reposent la nuit.

Pas moi.

Or j’ai essayé pendant des années de fonctionner comme ça. D’être régulière, constante.

Mais si j’écoute ma *vraie* énergie, par défaut je suis en repos, et quand l’énergie est là, je crée. 

Pour un Manifestor, on est plutôt à 80% de repos et 20% de création.

Et j’ai dû croire que je pouvais avoir ma grande ambition SANS puiser sur mon repos.

Ambition ET repos.

En lisant sur le sujet et en participant à quelques ateliers pour Manifestor (voir @themanifestorcommunity –  sur Instagram), 

j’ai compris que c’est JUSTEMENT mon repos qui allait soutenir mon ambition.

Plus je veux grand, plus je vais devoir me reposer.

C’est comme la mer. 

Plus elle se retire loin, plus tu sais qu’il y a des chances d’un tsunami débarque.
(Enfin je crois, j’aime bien l’image en tout cas).

Donc c’est là où j’en suis tout maintenant.

J’ai accompli ce que je voulais accomplir cette année : mon entreprise est (très) viable malgré ce changement de direction.
Maintenant, j’ai envie de grand, j’ai envie de me propulser.

Je veux toucher 100 fois plus de personnes, gagner 100 fois plus d’argent, et avoir une maison 100 fois plus grande (nan je rigole, ma maison est déjà grande).

Il n’y avait pas que cette idée d’énergie que je devais calibrer.

Il y a aussi l’idée qu’en étant si ambitieuse, bien sûr je vais m’éloigner de certaines personnes qui ne comprendront pas ou ne suivront pas.

Avant j’avais cette peur. 

Maintenant je sais que c’est une réalité car ça m’est déjà arrivé plusieurs fois.

Et j’ai fait ma paix avec ça.

J’ai d’abord communiqué mon désir de grandeur au chéri, aux copines, à ma famille. 

Tout le monde me soutient !

Et maintenant, il s’agit pour moi d’y aller !

Je me suis souvent demandée si c’est mon ego qui rêve aussi grand.

Et par le passé je pense que oui. 

Mais plus maintenant.

Et tu sais pourquoi ? 

Parce que ça m’arrangerait de vouloir moins.

Ce serait tellement moins… challengeant. 

J’adorerais être satisfaite de ce que j’ai.

Et je suis satisfaite dans une certaine mesure. ET en même temps, ce n’est pas assez.

Plus précisément, ce n’est pas *moi*. 

Ce n’est pas tout ce à quoi je me sens destinée.

Quand je pense grand, je suis excitée, j’ai des idées.

Je ne sais tellement pas comment je vais y arriver que le comment n’est pas la question.

Je ne vois que la vision.

Des milliers de femmes avec leur sexualité transformée. Et leurs partenaires, proches et enfants impacté.

Mon podcast dans les oreilles de millions de personnes et qui crée un vrai changement dans la société.

Mon argent qui peut aller en direction de causes qui me sont chères à MOI. Moi qui participe au flot de l’énergie économique de ce pays.
C’est excitant.

Alors j’ai posé mes intentions pour 2023.

Mon mot pour l’année c’est :
DÉMESURÉ.

Et dans cela, je pense aussi à l’idée d’avoir un grand impact avec une petite action.

Comme moi qui secoue le monde en me reposant 80% du temps, et en créant 20% du temps. 

Démesuré comme rêver très grand. Au delà de ce qui semble correct et possible.

Parce que pourquoi pas.

Démesuré car c’est ce qui est aligné avec mon coeur.

Contraction. Je l’ai fait pendant 2 ans. J’ai pris mon temps. J’ai posé mes bases. Expansion : on est partis !

Je tiens à dire qu’on a tous une juste taille à notre ambition.

On a une juste taille pour tout en fait.

Et cette juste taille n’a rien à voir avec ce que le monde extérieur estime être de l’ambition.
Elle a à voir avec vous.

Quelle est la vision qui fait votre coeur chanter ?
Qui vous excite ? Qui vous donne envie de vous lever le matin en vous disant : je travaille pour quelque chose, yes !

Quelle est l’intention qui vous met en mouvement ?

Est-ce qu’elle est à une échelle personnelle, familiale, communautaire, mondiale ?

Il n’y a que vous qui savez.

Sachez aussi que peu importe votre ambition, des gens ne la comprendront pas.

Et c’est ok.

Chacun sa route, chacun son chemin, 
Chacun son rêve, chacun son destin.

N’est-ce pas Tonton David ?

Plein d’amour.

Lyvia

PS :

Ah, en fait je n’ai pas fini.

Mes affirmations pour l’année sont :
Je suis vue
Je suis entendue 
Je suis importante

Le comment de mon ambition est très lié à ma visibilité. 
Ma voix parlée a aussi beaucoup d’impact, je compte l’utiliser davantage.
Et le ‘Je suis importante’ c’est un travail plus intime et personnel de réaliser que je compte et que j’ai de la valeur. Ça soigne quelque chose de mon enfance. Profondément.

Mon intention :
Incarner mon énergie de Manifestor. 
Ce qui signifie notamment : mon repos est ma priorité.
Me reposer = ma tâche numéro 1.
Car c’est ce qui ouvre la porte à tout le reste.