Entre deux..

Ça fait quelques jours que je n’ai pas écrit.

Ces deux dernières semaines étaient très chargées et pour avoir l’espace d’écrire et contempler la vie j’avais besoin de pauuuuse. 

Et ça y est j’ai eu un peu d’espace pour respirer, faire de l’ordre dans mon esprit, et comme à l’accoutumée, venir raconter.

Cette année est vraiment différente des précédentes. J’ai une date fixée dans mon esprit – celle oú mon enfant viendra au monde.

C’est très fou de dire ça pour moi. 
Un brin surréaliste. 

Cette date je la sais à peu près ; et en même temps on n’a aucune certitude. Ça peut être avant, après.

Depuis quelques semaines je me sens dans un entre-deux. 

Le temps a l’air de passer très vite. Il me file entre les doigts et j’aimerais tellement pouvoir vivre et exister dedans, le retenir un peu plus.

Et en même temps j’ai hâte. J’ai hâte de rencontrer mon enfant. J’ai hâte de traverser l’étape d’accouchement. Je suis super curieuse de ma vie d’après. Je veux que ça arrive, mais…pas trop vite.

Dans nos vies, cela ressemble à mettre en place de nombreuses choses, clôturer d’autres choses, fermer des dossiers pour avoir toute la place d’accueillir un nouveau-né.

L’une de mes entreprises est que mon entreprise puisse me soutenir durant mon congé maternité, tout en m’assurant que mes clientes seront chouchoutées. Alors beaucoup de mon travail et celui de mon équipe se tourne vers ça. Je me sens soutenue, encouragée. 

Il y’a encore beaucoup à faire, mais brique par brique les choses se mettent en place. Je le sens bien. 

Il y’a aussi toutes les responsabilités familiales et professionnelles que le chéri et moi avons. Certaines très honnêtement sont des ‘préoccupations’ familiales. Il y en a pour lesquelles des choses se mettent en place, et pour d’autres oú je pose juste l’intention que d’une façon ou d’une autre cela se règle, parce que sinon ça prend trop la tête !

Objectif – avoir tout l’espace d’accueillir notre enfant dans de bonnes conditions.

Je l’ai senti environ à mon deuxième mois de grossesse. Comment le fait de devenir parent change le sens des priorités.

Avant je me souciais tellement plus du bien être des autres, et de leur avis, et d’être une ´bonne’ personne. 

Maintenant… ce n’est vraiment pas prioritaire. 

Mes trois priorités sont : BBB !

Baby, Boyfriend, Business, ah !

Que mon bébé soit en bonne santé et grandisse bien.

Que mon boyfriend, mon partenaire de vie se sente épaulé et soutenu, et qu’on ait des moments d’intimité ensemble.

Que mon business soit solide et fonctionne d’une façon qui nous soutient tous. 

Ce sont mes trois priorités car ce sont aussi les trois choses qui sont ressourçantes pour moi, qui m’apportent paix, joie et satisfaction.

Tout le reste est superflu, une distraction.

Clairement, en ce moment je suis dans une phase d’auto-préservation. 

Ma ‘gardienne de la porte’ (l’un des archétypes que nous utilisons) est bien postée. Elle ne laisse entrer que ce qui est bon, et tout le reste, salut.

Et pour ça je n’ai pas une once de culpabilité, car d’elles mêmes les priorités se sont réorganisées. 

J’espère qu’après cette phase, d’auto-préservation, que je pense nécessaire, viendra une phase d’expansion, avec au centre nous trois, notre famille.

Une personne m’a demandé si j’arrivais à voir quel genre de maman je voudrais être, ou si j’ai déjà des idées sur la parentalité. J’en ai, c’est sûr, et je pense que j’écrirai plus longuement dessus.

Mais vous savez ce qui me trotte en tête depuis même avant la conception ? Voyager.

Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si c’est l’âme de cet enfant qui veut explorer, mais j’ai des envies de découverte, d’aventure, d’exploration, de voyages. Je veux nous balader partout. Je nous vois l’emmener découvrir le monde à tous les âges. 

Là oú peut-être on pourrait voir des limites, je ne vois que désirs et possibilités. 

C’est la vision la plus nette que j’ai pour notre vie : de la découverte et du mouvement. 

Alors on cocoone et on ferme des portes et on pose des briques pour bien s’ancrer et construire.

Et peut-être, si la vie le permet, ensuite on ouvre nos ailes et on s’étend ensemble !

(Bon, après sûrement quelques mois d’ajustement, je n’ai aucune illusion sur les difficultés qui nous attendent).

Voilà où j’en suis en ce moment. 

J’essaie au mieux de vivre au présent mais j’avoue que ce n’est pas facile.

Je ne pense qu’à ce moment. A quand le bébé va arriver. À si j’aurai fait tout ce que j’ai envie de faire. J’ai un peu d’excitation, un peu d’anxiété. 

Je suis dans l’attente et dans l’action en même temps. 

Un moment intéressant à traverser 🧡

Merci de m’avoir lue 🥰

Écrire, comme toujours, fait du bien !