« Je le fais pour ma fille »
J’avais un ex.
On est restés ensemble quelques années, assez longtemps pour parler d’avoir des enfants.
Un jour il m’a dit : « si on a des enfants, je veux savoir que je passe quand même en priorité. Que si tu dois choisir entre eux et moi, ce sera moi ».
Oui, j’ai été aussi choquée que toi.
Je lui ai répondu : « comment tu peux me demander ça ? Je ne sais même pas ce que ça fait d’avoir un enfant »
Aujourd’hui, je lui répondrais plutôt : « t’es malade ou quoi ?! T’as trop snifé l’eau de javel ! Jamais je fais passer qui que ce soit avant mon enfant. Je me mettrai moi-même en danger pour la protéger, alors te faire passer d’abord, tu peux toujours rêver ! »
Ouais, c’était pas un mec super cool de demander ça.
Morale de l’histoire.
Aujourd’hui que j’ai un enfant, je comprends.
Je comprends cet instinct de protection sur-dimensionné, presqu’irrationnel, où notre priorité c’est qu’ils aillent bien, qu’ils se sentent bien, et soient en sécurité.
Et je comprends mieux mes clientes aussi.
La semaine dernière, en appel, M. nous a dit : « mon fils a dix mois, je ne veux qu’il vive aucun des abus que j’ai vécu, je veux lui apprendre le consentement, et pour ça je dois l’apprendre pour moi d’abord ».
L. qui a rejoint le programme cette semaine, m’a dit dans notre rendez-vous pour discuter : « je le fais pour ma fille aussi. Elle a 6 ans. Je ne veux pas qu’elle ait le même rapport que moi à la sexualité ».
Je me dis que dans quelques années, ces enfants seront très fiers de leur maman.
Notre rapport à la sexualité commence rarement avec nous.
Il vient en grande partie de notre éducation, que ce soit de manière consciente ou inconsciente.
À quel point on nous a transmis que nous étions important.e.s, que le respect de notre corps était important.
À quel point le fait qu’on soit une femme, ou qu’on ait une vulve est honoré (plusieurs clientes ont grandi dans des foyers oú on leur disait « si tu n’es pas un homme tu vaux rien »)
À quel point aussi la religion était présente, allant souvent de pair malheureusement à une vision de la sexualité négative et dangereuse (toutes les religions ni toutes les expressions des religions ne sont pas comme ça, cela dépend souvent du contexte familial également)
Et ça, c’est sans compter tout le transgenerationnel.
Ce qui est transmis par la lignée maternelle ou paternelle.
Une éducation consciente ou inconsciente qui s’inscrit presque dans la « culture » de notre famille.
Ça commence rarement avec nous.
Par contre, ça peut finir avec nous.
On peut choisir de soigner ses traumas pour ne pas transmettre de limitations inconscientes à nos enfants.
On peut choisir d’avoir un meilleur rapport à la sexualité, dans le consentement, la légèreté et le plaisir, pour que notre enfant, une fois adulte, ait accès à ça aussi.
On peut choisir de vivre une vie riche, en étant pleinement nous-mêmes, pour que nos enfants voient à leur tour ce qui est possible quand on accepte et qu’on aime toutes les parts de nous.
C’est la motivation d’une grande partie de mes clientes pour le programme.
Et c’est peut-être une motivation pour toi aussi.
Si tu veux que ça s’arrête avec toi
Si tu veux créer une nouvelle vision pour non seulement ta famille, mais la lignée qui vient après toi,
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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