La veille de Noël je me suis brûlé le bras

La veille de Noël je me suis brûlé le bras,

Et tu vas voir c’était vraiment bête comme c’est arrivé.

Je suis allée à la boulangerie dans ma voiture, petit podcast qui tourne bien, contente de commencer une nouvelle tradition avec ma famille de trois (ou de sept si tu comptes tous les animaux).

À la boulangerie, j’achète des pâtisseries, des viennoiseries et trois baguettes. 

“Les baguettes sont chaudes” me prévient la vendeuse. 

Pas de souci. 

Je porte les pâtisseries avec les viennoiseries sur mon bras gauche, et les baguettes sur mon bras droit. 

Quand elle a dit chaudes, j’ai compris “chaudes”, pas…. “absolument brûlantes”.

J’ai les mains vraiment prises, je ne peux pas changer de position. 

Ma voiture est garée à 20 mètres. Ça fait une marche de 2 minutes à peine.

Mais c’est assez long pour que les baguettes… brûlent mon bras. 

Et j’avais deux choix : aller au plus vite jusqu’à la voiture et tout déposer en espérant que je ne sois pas ‘vraiment’ brûlée (même si ça faisait mal)

Ou juste tout lâcher au sol et trouver une autre position (parce que ça faisait mal)

Ou – option qui ne m’est pas venue car sur le moment on est dans nos réflexes primitifs – retourner dans la boulangerie et juste poser les baguettes sur le comptoir (mais ça, je ne l’aurais pas fait, hello, peur de déranger et que la pauvre boulangère se sente coupable).

J’ai senti ma peau brûler durant chaque pas que j’ai fait vers la voiture. 

J’ai ouvert la portière comme je pouvais, et j’ai tout lâché sur le siège passager. 

Voilà, c’était pas si compliqué. 

Je me dépêche de rentrer à la maison. 

J’installe le petit dej. Et enfin, je regarde mon bras. 

Il est un peu rouge, ça va, je ne vois rien.

Je me dis que j’ai fait le bon choix finalement. 

Sauf que le lendemain, une cloque. Ma peau commence à peler.

Et aujourd’hui, une semaine après, j’ai carrément une blessure et une douleur lancinante.

Je me suis vraiment brûlée. 

Et je me demande…. 

Pourquoi j’ai gardé des baguettes brûlantes contre mon bras alors que je ressentais de la douleur ???

Le petit déj a été mangé en moins de 30 minutes, et moi je souffre encore d’une blessure que j’aurais pu éviter. 


Non mais, tu vois un peu le truc ?

Comme c’est parfois difficile pour nous d’arrêter une situation qui nous fait du mal, 

On va contre tous nos instincts,

Tout ça… pour ne pas lâcher ? 

Pour ne pas ‘gâcher’ – à très court terme en plus ?

En l’occurrence, ma propre peau était moins importante que 3 baguettes. 

Jusqu’à maintenant ça me questionne. 

Je me demande : quel niveau de souffrance il aurait fallu pour que je lâche ?

Et ça m’a projeté dans le passé :

Quel niveau de souffrance il aura fallu pour que je quitte une relation toxique ?

Quel niveau d’humiliation il aura fallu dans ma sexualité pour que je dise ‘plus jamais ça, stop’  ?

Quel niveau d’insatisfaction pour mettre en œuvre un changement dans notre vie ?

Pourquoi tolérons-nous autant ?
Juste parce qu’on ne veut pas lâcher. 
Juste parce qu’on ne veut pas gâcher. 

Ne fais pas comme moi. 

N’attends pas que la souffrance soit au niveau de l’intolérable.

Lâche. 

Nous ne sommes pas sur Terre pour endurer.

Nous sommes sur Terre pour vivre, jouir, profiter. 

Pour croire en les possibilités.

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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