Elle l’a fait! Philine a dit Bye Bye à son boulot dans la com’
Philine m’a raconté son histoire lors d’une longue conversation dans un café parisien: comment elle avait quitté son job sans plan B, comment elle recherchait sa voie, et comment elle n’a jamais été aussi libre et épanouie que maintenant! Son histoire ici:
J’ai bossé dans le conseil en communication pendant 7 ans. Je suis arrivée à un poste plutôt intéressant dans la boite, mais je n’en pouvais plus. Physiquement, le boulot m’épuisait, je ne supportais plus l’ambiance, et surtout, je ne voyais pas la valeur et l’impact de ce que je faisais.
J’étais intéressée par le développement durable, l’économie sociale et solidaire, et j’avais l’impression que je pouvais faire plus que de la pub.
Je suis partie en vacances à la Réunion pendant deux semaines, et à mon retour, j’ai demandé une rupture conventionnelle de contrat. Mon patron me l’a accordée sans broncher. Il m’a dit:
“Si j’avais ton age, j’aurais fait pareil”
Je n’ai pu m’empêcher de penser que lui aussi avait probablement eu ce moment où il fallait choisir entre partir et rester.
En quittant mon boulot, je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire. Mes options allaient de guide de haute montagne à professeur de parapente!
Quand je suis partie, je me suis dit que le métier fait pour moi n’existait tout simplement pas.
C’est horrible de se dire ça, mais en quittant mon boulot, j’étais un peu désillusionnée, et je ne voyais pas ce que je pouvais faire qui m’apporterait ce que je recherche.
J’ai fait un bilan de compétences avec le Pole Emploi, qui m’a un peu plus éclairé sur mes valeurs. Tout le monde ne trouve pas ce bilan utile, mais moi il m’a conforté pour la suite.
J’ai quitté mon travail en septembre 2013, et j’ai enfin pu faire toutes ces choses que j’avais toujours voulu faire.
J’ai commencé à monter une pièce de théâtre avec des amis, à faire du volontariat pour la Croix Rouge, sûrement pour répondre à ce besoin de contribuer à la communauté, et j’ai commencé des ateliers d’écriture.
Quand on est au chômage, les gens ont souvent l’impression qu’on ne fait rien. Je n’ai jamais autant fait! D’ailleurs, chômage est un mot mal choisi, je ne chôme vraiment pas!
Une amie qui anime des ateliers sur la créativité dans les entreprises m’a proposé une formation intitulée “Créativité et Innovation Sociale” au sein de l’institut IRIS Créativité.
L’objectif de cette formation était de définir ou de renouveler les pratiques d’intervention dans le champ de l’innovation sociale en y intégrant des démarches et outils d’intelligence collective et d’animation créative.
C’est grâce à cette formation que j’ai découvert le métier de facilitateur.
C’est un métier que je ne connaissais pas du tout avant et qui mise tout sur l‘intelligence collective, c’est à dire qu’on fait confiance au groupe pour réussir à trouver des solutions à une problématique donnée.
Cela diffère du conseil où on arrive souvent avec des réponses déjà faites pour le client. Le travail du facilitateur consiste à aider à gérer le processus d’échanges d’information. Il guide un processus pour permettre aux participants d’arriver aux objectifs qu’ils se sont fixés.
C’est assez nouveau, et un diplôme universitaire “Intelligence Collective” va être créé cette année à l’Université de Cergy-Pontoise.
En découvrant ce métier, j’ai décidé de creuser et de chercher un peu plus et je suis tombée sur une société qui s’appelle Wild is the Game, créée par d’anciens consultants.
C’est un réseau de facilitateurs indépendants qui conçoivent et facilitent des ateliers de travail collaboratifs pour le compte de clients issus d’univers très variés.
Je les ai contacté en leur disant que j’aimerais en savoir un peu plus sur leurs projets, et comment je pourrais éventuellement être impliquée.
Nous avons eu quelques échanges téléphoniques et ils m’ont finalement recontactée ce matin (le 8 janvier) pour m’inviter à participer à la facilitation d’un événement qui aura lieu en février!
C’est peut-être le début d’un nouveau départ et c’est super excitant!
L’idéal pour moi à terme serait de transposer ces pratiques à l’entrepreneuriat social. Mais nous n’en sommes pas là… Chaque chose en son temps…
En tous cas, je pense pour l’instant que le métier de facilitateur est au croisement de ce que je veux faire, de ce que je peux faire, et de ce que j’ai envie d’être.
Ce qui est super avec le fait d’avoir du temps libre c’est que je peux vraiment chercher, et découvrir des initiatives, des activités qui m’intéressent vraiment.
Je suis tombée sur des initiatives comme la 27ème région qui a pour but de faire bouger les institutions publiques, en mettant en avant une nouvelle façon de collaborer.
De même j’ai découvert le réseau ‘Make sense’, qui tourne autour de l’entrepreneuriat social. Dans toutes les villes, le réseau réunit des entrepreneurs qui ont besoin d’aide sur leurs projets et des volontaires, les ‘sense makers’, pour bosser sur une problématique donnée pendant une ou deux heures.
Chaque groupe est composé de ‘sense makers’ et d’animateurs, et les porteurs de projet leur exposent leurs idées, et bénéficient gratuitement d’un retour constructif.
Je suis bien sûr encore en transition, mais je trouve génial de découvrir tant d’initiatives et de me rendre compte que finalement, en prenant son temps, on peut trouver des choses qui nous correspondent.
Si la seule chose qui vous retient de vous casser c’est la peur, forcez-vous à la mettre de côté!
Vous rateriez une vraie occasion de vous épanouir et d’ouvrir les yeux sur tout un monde de possibles. Lancez-vous!
Nous souhaitons bonne chance à Philine dans sa transition, et attendez-vous à la voir de nouveau sur le blog d’ici quelques mois, une fois qu’elle aura intégré le métier des ses rêves !
Un mot pour Philine? Mettez-le dans les commentaires!
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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