Une vie sans lundi #79 – En périphérie de nos rêves

Ce week-end, deux de mes meilleurs amis, Sam et Cory, m’ont rendu visite à Londres.

Je connais Sam depuis que j’ai 3 ans – on est potes de balançoire. C’est aussi celui à qui je parlais au téléphone quand l’illumination pour jemecasse.fr m’est venue. Cory, c’est sa chérie, et ça fait dix ans qu’on se connait.

C’est pour dire que l’amitié chez nous, c’est une histoire à long terme…

Passer un week-end avec Sam et Cory, c’est passer un week-end à brainstormer, philosopher, refaire le monde, et j’en ressors avec 10 000 nouvelles idées.

 

J’ai envie de vous raconter une conversation que j’ai eu avec Cory, qui a inspiré le sujet de cet article.

Elle me parlait de cette amie qui a grandi sur un bâteau, et qui à quinze ans, avait fait le tour du monde. Deux fois.

Faire le tour du monde, c’est le rêve d’un grand nombre de personnes que je rencontre.

Pourtant, à l’oreille, cela peut sonner comme quelque chose de flou, d’inatteignable. Plus qu’un rêve, c’est un fantasme que l’on a peur de toucher du doigt.

 

On dit ‘je rêve de faire le tour du monde’ comme on dit ‘je rêve de gagner au loto’. Or ce sont des choses complètement différentes.

Gagner au loto, cela est de l’ordre de la chance et du hasard. Faire un tour du monde n’a rien du hasard. C’est quelque chose que l’on peut contrôler. Si vous voulez faire le tour du monde, vous pouvez faire le tour du monde.

 

En périphérie de nos rêves…

Mais on n’a pas envie d’en arriver là, à la planification.

Parce que cela voudrait dire qu’on le fait vraiment. Cela voudrait dire qu’on s’engage. Cela voudrait dire que les ‘autres’ nous scruteraient pour voir si on y arrive. Cela veut dire qu’on court le risque d’échouer.

Et cela voudrait aussi dire que ce rêve n’en est plus un. Une fois réalisé, il ne nous appartient plus. On a peur d’en faire un objectif, un projet, parce qu’on a peur qu’il s’évapore. On aime bien les garder au chaud, nos rêves…

 

Et en attendant, on vit en périphérie de nos rêves. On leur tourne autour. On les effleure. On se demande ‘ce que se serait si’ plutôt que ‘ce que ce sera quand‘.

 

Pourquoi? On s’est demandé avec Cory.

Parce qu’on voit la vie comme ce truc lointain qui va se passer plus tard. On se dit qu’on a le temps. On se dit ‘que vais-je faire de ma vie ?’, comme si on n’était pas déjà dedans. Comme si vivre, ce n’était pas déjà ce que l’on faisait chaque jour.

On se dit que sur notre lit de mort, ce sera plus facile de dire ‘j’aurais pu‘ faire ci ou faire ça – on peut en faire une longue liste, plutôt que ‘j’ai essayé, mais ça n’a pas marché’.

 

Et si ça marchait ?

Ça fait peur, ça aussi… Cela voudrait dire qu’on y est, et que l’on a plus d’excuses. Ni pour ça, ni pour les rêves qui suivront.

 

J’ai partagé avec Cory une frustration que j’ai par rapport au roman sur lequel je travaille. J’ai une bonne partie de l’histoire en tête. Il ne manque plus qu’à écrire. Mais avant de m’y mettre, je vais trouver 10 autres choses à lancer, à mettre en place. 10 autres idées qui valent ‘plus’ la peine.

Parce que ce sont des idées pour lesquelles je n’ai pas peur d’échouer. Et parce que ce sont des idées qui ne risquent pas de m’enlever mon rêve.

Or, c’est tout ce que j’ai toujours rêvé de faire, écrire un roman et en être fière…

 

Embrasser nos rêves fait peur.

Alors on attend d’être prêt. On attend que quelque chose de magique se passe.

Mais rien de magique ne va se passer, à part si on enclenche la magie nous même.

Tout est une question de temps, finalement, a conclu Cory.

Et elle a raison.

 

Si vous rêvez de faire un tour du monde, si c’est votre rêve le plus profond, alors décidez de le faire, et décidez de quand. Et préparez-vous.

Si vous rêvez d’écrire un roman, commencez à écrire, et donnez-vous une date de fin.

Peu importe le rêve que vous avez, arrêtez de le laisser flotter dans les airs. Tirez le fil et ramenez-le à la réalité. Donnez vous une date.

 

Je sais, ça fait peur. Je sais, c’est même un peu angoissant. Je sais que des objections se bousculent dans votre tête en lisant juste ces mots.

Mais ce rêve, si vous avez vraiment envie de le réaliser, c’est le moment de lui donner une chance, maintenant. Le future n’existe pas, le passé n’existe plus. Seul le présent est là.

 

Rester en périphérie de nos rêves ne va pas nous aider à les réaliser… il faut sauter à pieds joints dedans.

Avez-vous un rêve que vous effleurez sans le toucher du doigt ? Dites-le moi dans les commentaires !

 

Dans mon programme ‘des idées à tout casser’, on en parle beaucoup de rêves. On parle d’envies, et de peurs aussi. Audrey, Maud, Elodie et Aurore ont fait le programme, et aujourd’hui, elles vont vous en parler !!

Plus que deux jours pour s’inscrire au programme ! C’est par ici : https://lyviacairo.com/desidees

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vague-tiret

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