Il l’a fait : Ari, un chanteur qui vous veut du bien – Tout quitter pour la musique
Interview menée et rédigée par Aurore – Tonnerres d’applaudissements pour Aurore, dont c’est la première interview publiée sur le site. Well done! ^^
Nous sommes partis à la rencontre d’Ari, un mec avec de l’énergie à revendre, passionné de chant et de musique depuis qu’il est enfant. Son problème, c’était qu’il avait un boulot qui payait bien mais qui ne le satisfaisait pas assez. Alors il a trouvé la solution : il a décidé de tout quitter pour la musique, et vivre de son talent de chanteur.
Que faisais-tu avant de devenir chanteur professionnel?
Après des études d’ingénieur, j’ai travaillé dans une grande société de service française pendant trois ans. En tant que développeur au départ puis en tant que fonctionnel. Je faisais la relation entre le client et les équipes techniques.. Mais je trouvais que ma vie d’ingénieur était très linéaire.
J’ai toujours fait de la musique mais je n’avais pas la prétention d’en vivre avant.
J’ai appris en autodidacte, je ne connais pas le solfège. Quand j’étais ado, je faisais des concerts avec un ami qui jouait de la guitare. Comme j’en avais marre d’être dépendant de lui, j’ai appris à en jouer tout seul. Mais je me souviens que, déjà, j’adorais voir mon nom sur une affiche, même si seulement 4 personnes venaient au concert !
Quel a été l’élément déclencheur pour te casser?
Pendant ma dernière année d’études, j’ai retrouvé un ami de longue date qui a monté son Label de musique et recherchait un artiste à produire. Un producteur, c’est essentiel, parce que c’est lui qui met en œuvre la réalisation du disque. Il met de sa poche parce qu’il croit en toi. Et il s’occupe de tout ce qu’un artiste ne devrait pas, tel que les contrats, les papiers administratifs, la pub.
Et donc on a signé pour un album. Mais je ne me suis pas cassé rapidement, je réfléchis beaucoup et je suis du genre à prendre mon temps. 5 ans !!
C’est parce que j’avais vraiment envie de le faire bien. Alors j’ai démissionné en Septembre 2014. Je me souviens du plaisir que j’ai eu en donnant ma lettre de démission à mon patron.
Et depuis?
Depuis j’ai passé beaucoup de temps en studio. Je travaille sur des maquettes, je fais des concerts. Je fais beaucoup de vidéos que je mets régulièrement sur ma chaîne YouTube. Le nombres de membres sur mes réseaux sociaux va crescendo et cela me permet de trouver de nouveaux fans.
Je fais aussi de nombreuses rencontres intéressantes. Je vais dans les maisons de disque, je rencontre des auteurs et des compositeurs connus et on écrit ensemble.
Grâce aux réseaux sociaux et au web, j’ai commencé à donner des concerts en appartement.
C’est très simple: les gens qui aiment ma musique me contactent et je débarque chez eux avec mon violoniste. Je joue de la gratte et on fait un concert acoustique. En général, comme les tarifs peuvent rebuter, on se fait payer au chapeau et les gens sont très généreux.
Malgré tout, après avoir vécu sur mes économies pendant quelques mois, j’ai trouvé un travail à mi-temps comme prof de maths au collège. C’est archi-enrichissant, tu es en contact avec des humains mais ça reste un job alimentaire. Et j’ai toujours du temps pour développer ma musique.
Est-ce que tu as eu des doutes?
Ce serait mentir que de dire que tout est rose ! C’est un yoyo émotionnel. Il y a des matins où je me dis que je suis un grand malade ! Quand je déprime, c’est fort, je retombe au plus bas ; mais quand je suis heureux, je me sens super haut. Je n’échangerai ma situation contre rien au monde !
Aussi j’ai dû faire des changements par rapport à ma musique. Au début, j’écrivais et je composais en anglais. Mais j’ai appris que si tu veux maximiser tes chances d’être diffusé à la radio française, à cause des quotas, il vaut mieux écrire en français. La réalité, c’est que tu as besoin de soutien.
Parfois, je me dis que c’est dur mais je n’ai rien à perdre. Je suis archi déterminé, j’ai envie que ça marche. Je me sens en vie.
Tu as parlé du besoin de soutien. Quelle a été la réaction de tes proches?
Ce genre de décision ne laisse pas indifférent ! Soit les gens adorent et adhèrent, soit ils trouvent ça complètement stupide et immature. L’avantage c’est que tu fais rapidement le tri parmi les personnes qui t’entourent. Les proches qui me soutiennent sont à présent encore plus proches, quant à ceux qui ne suivaient pas trop ma décision, je m’en suis éloigné. Certains disent que c’est stupide d’avoir quitté mon job mais ça me laisse indifférent.
Je pense qu’il est primordial d’éliminer les ondes négatives, car le quotidien est déjà rempli d’assez de challenges.
Et l’avenir?
Actuellement, mon producteur démarche les majors avec notre travail en studio. Cela serait un grand coup de pouce que d’avoir un contrat.
J’ai vocation à faire une musique populaire.
Mon style, je l’ai appelé “Smiling Pop” parce que j’essaie d’être positif et, quand je chante, je souris tout le temps. Honnêtement, c’est l’un des seuls moments où je suis vraiment heureux.
Alors avec le soutien d’une maison de disque, je vais pouvoir m’adresser à un public plus large. J’espère sortir mon premier single après la rentrée, avec un clip et sur les plateformes de téléchargements pour le diffuser et atteindre le plus de monde possible.
Et puis je vais continuer les concerts en appartement. On a d’ailleurs notre première demande hors île de France : à Marseille, pour fin septembre.
Que peux-tu conseiller à ceux et celles qui veulent suivre ton exemple?
A quelqu’un qui veut faire de la musique, ce serait de ne pas attendre les autres et de faire des choses tout seul pour travailler ses réflexes. Et aussi de se servir du web ! Aujourd’hui on peut faire beaucoup avec pas grand chose ! Toutes les vidéos que l’on peut trouver sur ma chaîne Youtube sont des vidéos faites maison !
Il faut beaucoup de patience, rien n’arrive comme ça. Il ne s’agit pas de s’acharner bêtement sur les choses, mais de les faire avec passion, il me semble. Alors là, je pense que tout peut arriver.
Ce serait stupide de se casser comme ça sans rien planifier !
Travaille ton projet à côté de ce qui te permet de vivre, quitte à fuir le sommeil, mais ne le lâche pas. Et quand le moment est venu, casse toi!
Je suis persuadé que si tu veux réussir de grandes choses, il faut prendre des risques et ne pas rester dans ta zone de confort. On verra bien si le temps et mes décisions me donnent raison.
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Un peu de Ari pour illuminer le reste de votre journée – Chanson spéciale JMC :
Eh puis, une autre, why not ?
Envie de te casser comme Ari ?
J’organise une série de 4 webinaires gratuits à partir de la semaine prochaine. Si comme Ari, tu veux te casser, tu te demandes peut-être quand choisir le bon moment, ou comment faire si tu as peu de sous, ou encore comment gérer le regard des autres ! Wow, avoue, j’ai lu dans tes pensées là ^^ Pour t’inscrire, c’est par ici.
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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