[Lettre] Mince, je me suis prise à mon propre piège…

Je me suis dit : vas-y Lyvia, écris tous les jours, c’est un challenge, ça va être bien.
Et j’ai réussi tous les jours, même quand c’était pas le flow de la mort
Et là, alors que j’ai la pêche à l’intérieur,
Je suis bien, je suis heureuse, contente, pétillante de bonheur.

Et bien je suis enrhumée de chez enrhumée à l’extérieur. (bon, à l’intérieur aussi)
Putain merde fait chier.
Franchement, ça me soule d’être tout le temps malade.
Voilà, ceci est une lettre d’énervement contre ma maladie : tu me soules !
Je ne me plains pas, je me considère généralement en bonne santé.
Mais..

Je suis asthmatique, et je fais des crises de temps en temps, dans la nuit (super).
Je suis allergique à genre… l’air. Poussière, acariens, le pollen des fois. Pff.
Je suis enrhumée toutes les trois semaines.
Avec un pic comme celui ci où tenir une conversation d’une heure sans éternuer lamentablement ou moucher dégoutamment est impossible.

Aujourd’hui, j’ai eu deux appels importants, ça a bien été. Mais alors que je suis dans mon bureau sous la couette, je fais trembler l’immeuble à force d’éternuer.

Je ne me rappelle pas la dernière fois que j’ai respiré sans difficulté. Enfin si je m’en rappelle, je me souviens la sensation de l’air contre mes narines ouvertes : trop bien !
Et c’était surement en 2014. Ouais.

Et j’ai essayé tous les remèdes.
Prochaine étape : le sauna !
Oui madame ! Oui monsieur ! Sur le conseil de l’une de mes clientes.
Et là, petite infusion thym citron miel en préparation. (en général je mets le rhum à la place du thym, mais bon, j’ai envie de bosser quand même !)

Voilà, ce mot est pour celles et ceux d’entre vous qui parfois, se retrouvent pris dans leur propre corps.

Alors que ça bouillonne d’envie, d’idées, et de projets et qu’il y a un feu à l’intérieur.

Parfois c’est un p* de rhume, parfois c’est des troubles à répétition, parfois c’est un handicap qui nous cloue chez nous, parfois c’est la fatigue, parfois c’est à cause d’un burn-out, parfois ce sont des douleurs insupportables dans le dos, dans les cotes (j’ai eu ça aussi), parfois c’est beaucoup plus grave, parfois c’est plus profond et plus caché que ça.

Je pense à mes clients qui ont été dans des situations similaires, avec un corps qui a semblé trop étroit.

Je pense à mes amis, collègues, partenaires qui à des moments se sont retrouvés empêchés de tourner en spirale vers le ciel par leur corps qui leur disait : hop hop hop, reste là.

Bien sur, il faut prendre soin de soi, s’aimer, se chouchouter. Notre corps fait partie de ça.
Mais je les comprends quand plutôt que de se dire ‘oh, je prends soin de moi, tout va bien’, ils sont énervés ! É-NER-VÉS les gars !

Vous avez cette sensation, de colère vous, parfois, contre votre corps ? Parfois vous avez envie de le déboutonner, le laisser faire ses trucs, et vous allez créer, danser, vivre ?

Je me dis qu’il faut passer par cette colère avant de lui dire : ok, c’est bon, je t’entends, tu es là, tu as raison. Je ne peux pas t’ignorer, tu fais partie de moi, j’ai de la gratitude pour toi.
On va prendre soin de toi, allez !
(mais après tu m’emmerdes plus !).

Bisous !

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Je te jure, d’habitude c’est plus doux que ça, je sais pas ce qui m’a pris.
PPS :
La bonne nouvelle, c’est que je travaille déjà à mon livret, offert aux membres de mon Club chaque trimestre. Le thème de décembre : se concentrer sur l’essentiel et faire taire le bruit. Il n’y a plus qu’à l’écrire, je suis heureuse.
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