2016 – L’année qui m’a secouée comme un Milkshake
L’année en résumé
2016, c’est l’année qui m’a chamboulée bien comme il faut.
J’ai commencé et fini l’année en faisant deux choses qui me faisaient peur.
La première, ça a été parler pendant 3 heures et demi devant 150 personnes, le 20 janvier 2016.
La dernière, ça a été pré-lancer mon premier livre, le 22 décembre 2016, et le vendre à plus de 40 personnes en un seul email, alors qu’il n’est pas encore écrit.
Entre les deux, il y a eu des montagnes russes, qui ont secoué bien comme il faut. Et j’en suis ravie, car elles m’ont emmenées au point où je suis aujourd’hui.
J’ai commencé l’année avec la sensation de ne pas vraiment être en phase avec mon activité. En mars/avril, je suis passée par une phase ‘homard’, très basse, où je changeais de carapace.
J’ai beaucoup travaillé le début de l’année, avec 3 gros lancements de programmes en moins de 5 mois. A l’été, j’étais épuisée.
Je suis revenue de vacances en septembre avec la sensation que quelque chose devait changer. Je ne savais pas encore quoi.
Il s’avérait que c’était tout.
Le nom de ma marque a changé (elle est passée de jemecasse.fr à Lyvia Débloque). Mon angle a changé, ma cible a changé, et certaines des choses que je crois ont changé.
Ma façon de fonctionner et de créer a changé.
Ma façon de vendre a changé.
Ma façon de communiquer a changé.
Mon message s’est affiné.
Contexte
2016 est techniquement la deuxième année où je vis de mon activité.
J’ai quitté mon boulot en octobre 2013.
En 2014, je me suis beaucoup cherchée. J’ai commencé à vendre des choses, à accompagner mais rien d’encore bien solide.
En 2015, j’ai lancé mes premiers programmes. J’ai eu mon premier ‘vrai’ chiffre d’affaires.
Du coup je considère 2016 comme étant ma 3ème année d’indépendante, et ma 2ème année de ‘vraie’ activité.
J’aurais beaucoup à vous raconter sur cette année. Alors j’ai demandé à ce que vous me posiez des questions, pour orienter ma réflexion. Cela m’a donné des idées pour certains éléments que je rajouterai également.
La réponse à vos questions juteuses !
ÉVOLUTION
**Comment as-tu évolué cette année ?**
C’est une bonne question. Je la prends sous l’angle “comment j’ai grandi”.
- – J’ai pris des décisions très difficiles, au-delà de la peur. Cela m’a montré que j’étais forte et résiliante.
- J’ai gagné en confiance en moi, et en affirmation de moi. 2015, c’était encore un peu ‘le début’, cette année beaucoup de choses se sont solidifiées du coté mental.
- Je me suis sortie d’une niche (celle d’accompagner des personnes qui veulent quitter leur job) pour me recentrer sur mes talents et habilités uniques, qui eux s’appliquent de manière précise, mais à une cible plus large. J’ai dézoomé. Je peux ainsi ‘simplement’ être moi, avec toute la complexité que cela induit. Mon changement de marque, en me rapprochant davantage de moi, m’a permis ça.
- Je suis devenue beaucoup plus claire sur ce que je veux, ce que je ne veux plus. J’accepte ma façon créative et chaotique de fonctionner.
- J’ai décidé que me connecter le maximum à mon flow était ma priorité, et que je ne voulais pas le retenir. Ca a mis de nombreuses choses en perspective.
- Ainsi je me suis autorisée à écrire tous les jours ce qui me vient, sans filtre. J’ai davantage confiance que mon message doit porter et toucher, sans que j’ai à contrôler comment. J’envoie des bouteilles tous les jours – j’ai confiance dans le fait que s’il doit faire une différence, la personne le trouvera.
- Je suis beaucoup moins stressée par l’argent qu’il y a un ans.
- Surtout, surtout, j’ai intégré que “être moi suffit”. Je le savais intellectuellement avant, et je le sais maintenant dans mes veines.
- La sérénité était l’une de mes quêtes en 2015. Je me sens plus sereine, complète, entière aujourd’hui – même si le travail est loin d’être fini.
**Qu’est ce que tu as appris et qui t’a le plus servi ?**
Si je dois choisir une chose, que je savais déjà et que j’ai vraiment comprise, c’est qu’il n’y a ni règles, ni limite.
En 2015, même si je faisais déjà les choses à ma façon, je suivais tout de même des schémas connus (en termes de lancements de programmes, de marketing, de communication par exemple). Cette année – sur la fin de l’année surtout, j’ai expérimenté le 100% sur mesure, pour moi et pour les autres, et ça fonctionne. Ça m’a servi à avoir davantage confiance en moi, et aussi moins confiance en tout ce qui est proclamé comme étant La Vérité. Je pense que c’est un apprentissage important d’entrepreneur.
**Comment te diriges-tu (dans le sens: comment sais tu que c’est vers ce sujet là, cette forme là.. qu’il faut aller)?**
Je vais en direction de ce qui me fait envie, de ce qui me fait plaisir, de ce qui m’appelle, dans la forme et dans le fond. Ce n’est jamais très rationnel, en fait !
Il m’arrive d’hésiter. Et si j’hésite c’est que quelque chose n’est pas fluide. Le tout c’est de comprendre ce que je veux vraiment faire – et une fois que je sais, que je le sens, j’y vais.
Une grande partie de ce que je fais consiste donc à clarifier ce que je ressens et ce que je veux faire. C’est ce que j’apprends aux autres aussi.
Je fais beaucoup de tests également – j’agis rapidement : je fais, je vois ce que ça donne – si ça me plait, je continue, si ça coince, je change de course.
On ne peut pas savoir à l’avance si c’est la bonne chose, la bonne décision, le bon sujet. Alors autant faire, et voir ensuite.
**Même si on t’a suivie dans ta démarche je serais très intéressée par : comment “abandonner” un projet pour se lancer sur un autre, malgré les doutes et peurs que ça comporte ? Refaire ton identité, ta base, c’est comme changer de perso ou même de je(u), je pense que ça servirait autant aux entrepreneurs qu’aux salariés en mal-être 🙂 “La grand saut”, c’est du “jemecasse” ultime !**
Il arrive un moment où tu as le choix entre :
– Continuer dans une voie que tu sais ne pas être juste pour toi,
– Bifurquer et avancer dans un chemin dont tu ne connais rien, et qui te fait très peur… mais qui t’appelle.
Pour moi, c’était comme ça. Il y a un moment où j’ai su que ma marque et les produits qui étaient liés, ça n’allait plus. Que si je continuais dans cette direction, je rencontrerais un mur. Je n’arrivais pas à me projeter, évoluer, créer. Rien n’était fluide. Cela m’a mis près de 9 mois quand même, avant de l’admettre.
Du coup… c’était soit je continuais alors que je savais que c’était une erreur, soit je changeais de course en espérant que ce soit une meilleure voie.
J’ai choisi d’aller voir, j’ai choisi de tester, d’être curieuse.
J’ai eu vraiment très peur, car c’était toute la base de mon business qui était remise en cause. Je risquais de tout perdre : ma communauté, mon revenu. Je ne savais pas ce que j’allais vendre. C’était un gros risque, et la décision n’a pas été facile. Mais en même temps, l’autre choix (celui de la sécurité) était asphyxiant et ne m’emmenait pas bien loin.
Faire un changement, un saut, bifurquer, c’est créer une nouvelle possibilité, qui n’existait pas avant. C’est continuer à grandir et être en mouvement.
De toute façon, en allant dans la direction de ce qui nous appelle, on se trompe rarement. Et si on se trompe, on peut rectifier.
Alternativement, garder un cap qui ne nous convient pas, c’est comme une condamnation. Ca peut durer des années sans évoluer – sans être très grave, mais sans évoluer non plus.
En résumé, je crois que j’ai choisi l’exceptionnel (et donc le risque et le saut) au juste acceptable (et donc la sécurité et l’inertie).
**Y a -t-il des choses que tu n’as pas réalisé en 2016 ? Quelles en sont les raisons et ce que ça t’a appris ? (Pas question d’être négative, mais plutôt comment dépasser ce qui a priori n’a pas fonctionné comme on le voulait…)**
Je ne me fixe pas d’objectifs très rigides à l’année, je me donne plutôt une trajectoire et je l’ai plutôt bien tenue, malgré les détours. Il y a deux choses qui me viennent en tête :
- Je n’ai pas atteint mon objectif de chiffre d’affaires cette année, et je suis du genre à les atteindre, mes objectifs ! Mais c’était pour une raison : mon virage a fait que j’ai passé quelques mois à ne rien vendre (car je n’étais pas claire sur quoi !). Ce que j’ai surtout gagné, c’est arriver à encore plus vendre en étant moi, de manière fluide. C’est de plus en plus facile, je ne force pas beaucoup. Et je veux maintenir cela. Il y a un an j’aurais été mortifiée de ne pas atteindre cet objectif. Aujourd’hui j’ai gagné beaucoup +, autrement.
- Je voulais perdre 10 kilos cette année et je crois que j’ai pris 10 kilos ! (bon j’exagère peut-être mais en tout cas j’ai pris du poids). Pendant une période ça m’a déprimé. Ceci dit, à cette fin d’année, je crois que je comprends enfin d’où pouvait venir ma prise de poids, après m’être bien pris la tête. Du coup, encore une fois, c’est un mal pour un bien, je pense qu’en 2017 je me sentirais mieux car j’aurai de meilleures pistes pour avancer.
ORGANISATION / ENERGIE
**Comment tu t’organises ? Te fais-tu un programme par mois, par semaine et comment fais-tu pour t y tenir avec plaisir.**
Je ne m’organise pas vraiment 🙂
De plus en plus, je décide au jour le jour de ce que je veux faire, en fonction de mes ressentis, de ce qui est fluide sur le moment.
Je fonctionne à très court terme. Je ne peux rien prévoir de manière précise à plus d’un mois, au grand dam de mon équipe.
Je serais incapable de me tenir à un programme figé. C’est davantage des choses que je veux accomplir dans une certaine durée de temps. Et en général, quand je décide de faire quelque chose, c’est fait. Et si ce n’est pas fait, c’est qu’il y a une raison.
Chaque jour je tente d’avoir une to do list de trois éléments maximum. Si c’est plus, c’est que peut-être que je ne suis pas assez focalisée.
Chaque semaine j’ai un focus général – et j’ai tendance à faire beaucoup en peu de temps (je crois que je peux dire sans trop mentir que ce que je fais en une semaine peut prendre à quelqu’un d’autre un mois. Et c’est vrai, ça va très vite, car je laisse peu de temps entre une idée et son exécution.)
Il y a aussi beaucoup de choses que je ne mets pas sur ma to do list (écrire mon post quotidien, créer le contenu pour mes programmes) car je le fais naturellement. Il y a aussi de nombreuses choses que je choisis de faire au moment où la tâche arrive car je veux que ce soit fait. Avec moi c’est un peu maintenant ou jamais. Si ce n’est pas fait tout de suite, ça va traîner.
Je tâche au maximum de ne faire que ce qui me fait plaisir. Si c’est pénible, c’est que ça doit partir de mon organisation. En fait c’est très difficile pour moi de me forcer à quoi que ce soit, c’est un peu comme de la torture.
Chaque tache doit être en phase avec ma raison profonde de faire les choses (me faire plaisir, servir mes clients, ma communauté) – si je sens que ça m’est pénible et que cela n’a pas d’impact, je délègue ou je supprime.
Quand on est entrepreneur, on ne devrait pas à avoir à se forcer. Autant être salarié, c’est carrément plus reposant.
**Question énergie!comment récupères-tu après une phase de mollusque? Tu as des phases de mollusque!?**
J’ai carrément des phases mollusque. Il y a des phases oú je ne fais pas grand chose à part regarder des séries sur Netflix. Elles sont nécessaires à ma créativité – la créativité a besoin d’espace.
En général après ça j’ai une envie subite d’attraper mes carnets et de gribouiller. J’écris, je dessine, je fais des schémas – eh puis hop, j’ai une idée qui me fait tellement envie que je l’exécute presqu’immédiatement.
**Comment gères tu ton emploi du temps pour les choses un peu plus perso mais qui contribuent à ton business c’est à dire la veille sur le Web et les livres que tu lis ou programmes que tu suis.**
Je le fais quand j’ai envie, quand j’ai besoin, quand je le sens.
Souvent le matin après avoir écrit, ou je me prends une après-midi pour lire, écrire, suivre des programmes. Comme le reste, je ne me mets pas de contrainte.
**Comment tu fais quand tu as trop d’idées en même temps ?**
Ça m’arrive assez souvent !
En général, je choisis celle qui me fait le plus envie sur le moment, et je la met en oeuvre immédiatement, car je sais que demain je n’aurais plus envie. Je remets rarement à demain ce que j’ai envie de faire maintenant.
Ensuite un tri naturel se fait.
S’il y’a des choses que je n’ai pas mises en œuvre dans l’immédiat, et que je sens qui traînent, cela signifie que je ne le ferai sûrement jamais.
Alternativement il y a des idées qui restent même quand je les laisse un peu de côté. Si elles reviennent c’est qu’elles doivent être poursuivies.
ARGENT
**De combien ton chiffre d’affaire/revenu a augmenté par rapport à l’année précédente (et si tu veux nous donner les chiffres) et comment gères tu ton argent? Par exemple maintenant que tu es plus confortable, prévois tu x “salaires” d’avance pour les mois plus creux ou une épargne, placements?**
En 2015 j’ai fait un peu plus de 50K de chiffres d’affaire (hors taxe). Cette année on arrive à 75K, donc environ 50% de croissance. Je voulais atteindre 100K (voir plus haut) mais mon changement de cap à signifié plusieurs mois à générer peu de revenu. J’aimerais multiplier mon chiffre d’affaire par trois l’année prochaine. Je sais, c’est ambitieux, mais les objectifs ambitieux me stimulent. Nous verrons bien !
Comment je gère mon argent…
Eh bien c’est l’un de mes points de développement haha.
Je me paye le même salaire tous les mois (environ 2000 euros, parfois plus en fonction des besoins du mois). Tout le reste reste dans mon activité. Je ne dépense que ce que j’ai, et je suis relativement raisonnable (parfois ça me frustre et j’aimerais dépenser plus, mais je me retiens !).
En général j’ai plusieurs salaires d’avance – j’aime beaucoup gagner de l’argent, alors c’est rare que je n’ai ‘rien’. Et surtout je n’aime pas vendre parce que j’ai besoin d’argent – vendre avec l’énergie du manque n’est pas très bon pour le business ! Du coup je m’assure de me sentir à l’aise et d’avoir 2/3 mois de salaire devant moi.
Ce que je dois développer c’est créer un budget plus rigoureux, ça a été difficile avec tous les changements cette année. Ce sera plus facile maintenant que mon changement de marque est bien entamé.
Je compte aussi consolider mon épargne. Je prévois des placements et des investissements pour cette année 2017.
**Comment tu t’es réconciliée avec ton rapport à l’argent ?**
Je ne suis pas totalement réconciliée. Je pense qu’on a tous des choses à travailler sur le sujet, même les experts de la relation à l’argent ne finissent pas de travailler dessus.
Je pars de loin – j’ai été endettée en étant salariée, et ce n’était pas de la bonne dette. Je dépassait pour palier un manque, je pense, et je me suis retrouvée dans des situations bien moches. Alors quand j’ai quitté mon boulot, j’ai été à l’extreme opposée. J’avais beaucoup moins d’argent, certes, mais j’étais en plus très frileuse de dépenser quoi que ce soit.
Quand j’ai commencé à gagner de l’argent avec mon activité, alors j’ai du réapprendre à dépenser.
Un livre m’a aidé : Get Rich Lucky Bitch, de Denise Duffield Thomas. J’ai également fait son Bootcamp, dans lequel j’ai appris de nombreuses techniques pour assainir le rapport à l’argent. (si vous êtes intéressés par le Bootcamp, j’ai un lien affilié : ).
Au jour le jour, je fais un gros travail pour
– me dire que je suis assez bien et que je mérite ce que je gagne
– oser me mettre en avant, être visible, et vendre
– faire le tri de ce qui me bloque.
C’est un travail sur la durée, et très en profondeur. A chaque fois qu’un blocage émerge, je le traite. Ce n’est jamais à cause de l’argent, il y a toujours une croyance ou une envie sous-jacente.
**Te mets-tu un budget pour tes dépenses freelance (Corinne par exemple)**
Oui.
Disons que j’ai environ 1/3 de mon revenu disponible pour les dépenses externes – cela comprend les formations, mes outils web ainsi que mes prestataires.
Un autre 1/3 va dans mon salaire, et un autre 1/3 pour l’Etat (impôts et charges sociales, youpi !)
OUTILS
**Quels outils as-tu adopté en 2016 et lesquels as-tu laissé tomber… et pourquoi ?**
Je teste tellement d’outils que je ne me rappelle pas de tous !
Le dernier en date (merci Nicolas) que j’ai testé et adopté est IA Writer, un logiciel d’écriture minimaliste.
J’utilisais avec Ulysses et Notes, mais pas encore assez simples à mon gout. Celui-là est top (j’écris cet article dessus).
J’ai investi dans Webinar Jam Studio pour les webinaires – avant j’utilisais Google Hangout que j’intégrais dans une page. Webinar Jam est juste TOPISSIME.
Depuis quelques mois j’utilise Teuxdeux pour ma todolist minimaliste (je crois que quelqu’un de mon groupe l’avait recommandé, je ne sais plus).
J’ai basculé de Mailchimp à ActiveCampaign, mais je crois que c’était l’année dernière – parce que pour le même prix, je peux faire davantage avec ActiveCampaing, même s’il n’est pas non plus parfait.
On a testé Freedcamp, Basecamp, Asana pour nos projets d’équipe – mais encore une fois, pas assez simple (ça se voit que j’aime la simplicité ?).
J’utilise Snapchat et Instagram depuis cette année sur les réseaux sociaux. – J’aime beaucoup Snapchat, un peu moins Instagram qui est moins naturel pour moi.
J’ai laissé tomber Twitter, qui n’est pas du tout zen à mon sens.
ACCOMPAGNEMENT / FORMATIONS
**Comment t’es-tu faite accompagner en 2016 ? Comment as-tu choisi tes mentors ? Et qu’est-ce que cela t’a apporté (regrets ou non, importance de se former, etc) ? Et quelles sont tes envies d’accompagnement/ formation pour 2017**
Cette année, je me suis faite accompagner par :
Céline Boura, du Luxe d’être soi, sur l’identité de marque. Cet accompagnement était indispensable. Sans lui, je n’aurais pas pu faire tous ces changements. Il m’a permis de me rapprocher encore plus de qui je suis, et d’oser l’incarner. Mais surtout, Céline m’a transmis sa discipline qui consiste à permettre à mon audience, à mon tour, d’avoir ce luxe d’être soi. Le choix de Céline était évident – c’est quelqu’un avec qui c’est un privilège de travailler. Ceci dit, je ne pense pas que le travail avec elle convient à tout le monde – il faut vraiment avoir décroché du pratique, du ‘faire’, et accepter d’être dans l’être.
Selma Paiva, m’a accompagné sur la stratégie de contenu de l’un de mes lancements. Mes lancements précédents m’avaient épuisés, et j’avais besoin de quelqu’un pour me tenir la main, dans un sens. J’ai appris énormément, sur les techniques marketing, sur la stratégie de contenu, sur comment faire passer mon message plus clairement et attirer les bonnes personnes. Je pense avoir retenu des clés qui me servent encore aujourd’hui. Ceci dit, j’ai aussi appris que je ne pouvais pas… être très stratégique dans mon écriture. Le plus naturel pour moi, c’est d’écrire comme ça vient, même si c’est un peu brouillon, pas forcément clair ou efficace. Et après le travail avec Selma, j’ai compris que faire ‘comme ça vient’ était plus important pour moi que de faire de façon efficace. Ce n’est pas le cas de tout le monde ceci dit. De nombreux auteurs ont besoin de structure, et Selma est vraiment excellente pour ça. Je l’ai choisie parce que c’est mon amie, que je lui fais confiance, qu’elle est ouffissimement bonne à son job, et je suis ravie car j’ai au final eu 100% de clients idéaux à ce lancement – qui ont COMPRIS ce que je proposais haha.
Margaux Klein m’accompagne maintenant sur ma stratégie digitale. C’est différent d’une stratégie de contenu car on ne travaille pas sur le contenu de ce que j’écris, mais plus sur les systèmes à mettre en place pour acquérir plus de monde, augmenter la communauté, avoir plus de clients, vendre de manière plus automatique ce que je crée au fur et à mesure etc. C’est un peu tot, mais j’en apprends que pour vendre efficacement sur internet, on ne peut plus suivre de règles ni de méthodes. Cela changer trop vite ! Il faut s’adapter, faire des tests, voir ce qui marche pour notre audience en particulier. J’ai choisi de travailler avec Margaux parce que je l’aime beaucoup, en tant que personne, et elle est elle aussi excellente à ce qu’elle fait ! Nos forces sont très complémentaires – je la considère donc davantage comme une partenaire.
Pour 2017, mon envie ultime serait de passer une journée VIP avec l’une des entrepreneures anglo-saxones que j’admire. En ce moment je suis à fond sur Kat Loterzo. J’aime aussi beaucoup Denise Duffield-Thomas, que j’ai mentionné. Je ne pense pas me faire accompagner sur des choses techniques. Je pense que cette année je vais surtout suivre mon chemin et poursuivre sur ma lancée !
PERSO
**Je suis en couple. Difficile d être moi complètement et donc dans mes moments de création ou mes moments à moi. Comment faites vous tous les deux ? Tu vis seule et vous vous voyez de temps en temps ? Raconte moi un peu comment tu vis en couple tout en étant Toi ?**
Ah ah, non je ne vis pas seule ! On vit ensemble depuis presque le début de notre relation (depuis que j’ai quitté mon job en fait), ainsi mon compagnon et moi avons traversé toutes ces évolutions ensemble. Autant dire que ce n’est pas facile de vivre avec quelqu’un comme moi, qui change de cap, d’avis, d’énergie si souvent.
Comment je vis en couple en étant moi ?
Eh bien cela va te surprendre, mais plus je suis MOI, mieux ça va.
Le plus difficile c’est quand je ne suis pas moi, en fait – que je ne suis pas honnête avec moi-même, que je prends les choses personnellement, que je dis des choses que je ne crois pas, pour faire plaisir, et qu’en fait je réalise que ce n’était pas la vérité.
Quand j’ai arrêté de tout faire pour plaire à mon chéri, alors c’était plus facile d’être sur un pied d’égalité.
Ca veut dire être honnête, demander, affirmer, avoir des conversations difficiles mais nécessaire.
Cette année en particulier, le truc qui m’a le plus aidé de me dire qu’être ensemble était non négociable. Le ‘divorce’ n’est pas une option. J’aime absolument du fond du coeur mon compagnon, alors peu importe ce qui se passe, on va gérer.
Cela veut aussi dire écouter les besoins de l’autre, partager les besoins de l’autre.
Je ne le dis pas en tant qu’experte, loin de là, car c’est quelque chose que je navigue aussi, j’ai beaucoup à apprendre sur ce point là, mais la volonté est là.
Aussi, je suis seule toute la journée, alors je n’ai pas de problème pour créer quand j’en ai besoin. Si j’ai besoin de temps, d’espace, je demande.
**Comment arrives-tu a équilibrer vie perso et pro, surtout pendant les lancements. Parfois, Je pense tellement à mon bébé pro que ça passe avant ma famille et je n’en suis pas très fière meme si je bosse dessus**
Je ne suis pas au top à ce niveau-là. Je pense absolument tout le temps à mon activité. Mon cerveau ne prend pas de week-end.
Pour l’instant, voici ce que j’essaie :
- Je ne travaille ni le soir, ni le week-end. – Sauf de manière exceptionnelle, auquel cas j’essaie de prévenir à l’avance.
- Dans les sorties en famille, je tache de déconnecter au maximum, car sinon je sais que je vais passer à coté de moments importants. Parfois je laisse mon téléphone à la maison.
- Je raconte. Si je pense à quelque chose et que ça ne veut pas partir, alors j’en parle plutôt que de laisser ça bouillonner à l’intérieur.
- Et si je bouillonne vraiment trop de l’intérieur, je prends un carnet ou mon téléphone et je note et j’accepte de passer à autre chose.
J’ai encore du boulot pour
– Transitionner de ma journée ‘pro’ à la soirée – en général j’ai souvent un pied dedans ;
– Avoir d’autres hobbies que travailler !!! (mais j’aime tellement ça !).
**En résumé :**
En fait, cette année j’ai appris à me laisser porter par l’envie et le flow, et moins par le besoin de tout contrôler. Je le retrouve dans chacune de mes réponses :
Ne rien forcer
Aller au plus naturel
À ce qui fait plaisir
Oser être moi, être visible, créer, vendre.
Et c’est ainsi que je fais grandir mon activité.
Cela peut paraitre simple, contrintuitif, mais c’est pour moi la meilleure formule. Accepter d’être soi, se dire qu’on est assez bien, le crier haut et fort, donner de la valeur, recevoir de la valeur en retour. Voilà.
**2017**
Dans 2 jours, 2017 commence. Voici en quelques mots, mon intention (je vous fait un résumé, j’écris peut-être un post plus long).
En 2017, je veux poursuivre sur l’énergie des prochains mois.
Mon focus sera : fluidité & simplicité.
Toujours aller au plus fluide et au plus simple.
Tout ce qui n’est pas fluide doit partir.
Tout ce qui est fluide doit rester.
Je continue sur ma lancée du Full Flow, No Limit.
Etre complètement dans le flow. Ne plus se poser de limite.
Cela va être ma devise pour l’année.
Celle que j’applique, à moi au quotidien, et celle que je transmets à mes clients.
Et pour bien démarrer sur ce thème, je vous invite à un webinaire le jeudi 5 janvier,à 12h30.
Le thème : **Se connecter au flow en 3 étapes simples**
Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire gratuitement en cliquant ici.
Voilà,
4160 mots plus tard 🙂
Je vous embrasse, et vous dis à l’année prochaine !
Lyvia
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.