Ce que je sais pour sûr

J’ai commencé à lire un livre d’Oprah Winfrey, ‘What I know for sure’.
J’ai aimé l’exercice dans lequel elle s’est lancé, celui de se poser la question de ce qu’elle sait pour sûr, et pour certain.
Je trouve qu’il s’agit d’un exercice difficile. Car l’incertitude est ce qui nous rend humain. Je n’ai lu que le premier chapitre, et alors que je suis dans le train en direction de Lyon, après une courte méditation, l’intuition m’est venue de simplement ouvrir l’ordinateur et de commencer à écrire. Voici ce que je sais pour sûr.

Je sais pour sûr que je vais mourir. C’est probablement la certitude la plus solide que j’ai. La réalisation de ma mortalité a été un cadeau. C’est le jour où j’ai compris que je n’étais pas éternelle, que j’ai aussi compris l’importance de vivre. Et chaque jour ‘vivre’ prend une définition plus profonde. Vivre c’est faire chaque jour ce qui me fait plaisir et envie – lire, écrire, passer du temps avec de belles personnes. Vivre c’est aussi rire très fort, danser et faire des blagues nulles. Vivre c’est prendre le temps d’écouter, d’entendre, quelqu’un qui nous partage ses difficultés et ses blessures. Ce que je sais pour sûr, c’est que j’ai envie de vivre tout ce qu’il y a de beau à vivre.

Jai pour sûr que ma mère m’aime. Je ne sais pas pourquoi cette phrase m’est venue, ha ! Je sais que pour des enfants, surtout plus jeunes, ados ou jeunes adultes, on peut avoir cette tendance à finalement réaliser toutes les ‘erreurs’ qu’on pu faire nos parents, à leur dire : si ça avait été comme ci, et si cela avait été comme ça. Mes relations ont beaucoup changé à partir du moment où j’ai accepté ‘ce qui est’. Les qualités, les défauts, les incohérences, les petits tics. C’est ainsi. A moi de décider ce que je suis prête à accueillir dans ma vie ou pas.

Je sais pour sûr que la paix vient d’accueillir le présent tel qu’il est. De ne pas se tordre le cerveau à changer l’existant ou à s’en vouloir. Car de toute façon. Le présent est déjà passé et c’est trop tard. Accueillir le présent tel qu’il est, et en fonction de ce présent, faire un choix. Tout simplement. L’accueil de ce qui est enlève pas mal de drame.

Je sais pour sûr que chaque personne a du bon en elle. Et que ce bon peut-être étouffé par un tas de choses, qui ne sont pas de l’ordre du ‘moi’ supérieur de cette personne. Cela veut dire que si je perçois hostilité, lâcheté, malhonnêteté, même si je ne le tolère pas, une partie de moi sait que cette personne ne me présente pas le meilleur. Cela rend plus empathique, de se rappeler que nous avons tous nos parts d’ombres.

Je sais pour sûr que l’amour est la source de tout. J’en ai cherché une autre et je n’ai pas trouvé. Je sais pour sûr que passer sa vie à oeuvre pour l’amour au delà de la peur est le chemin tout tracé vers une vie de bonheur. Il y a deux forces principales qui nous meuvent en temps qu’humain et on peut l’appeler ainsi :
L’amour ou la peur
L’âme ou l’ego
La créativité ou la résistance.

Je sais pour sûr que la vie devient TRES simple quand on prend la décision de :
1 – dire sa vérité
2 – vivre sa vérité
Au delà de l’ego et des peurs.

On peut avoir peur de faire souffrir et de blesser. Mais je ne connais pas beaucoup de situations où le mensonge vaut mieux que la vérité.

Je fais une parenthèse parce que mon cerveau m’emmène par là bas.
J’ai regardé un film l’autre jour ‘Everything, everything’. L’histoire d’une jeune fille de 18 ans, qui doit vivre enfermée dans sa maison car elle possède un système immunitaire très faible. Elle risque de mourir si elle sort dehors.

Si vous avez vu ce film, vous comprenez ce que je veux dire par le fait que le mensonge nous place dans l’ego. Le mensonge protège rarement les autres. Il nous protège nous avant tout. Et si vous n’avez pas vu le film, allez le voir. Il est tout doux.

Bon vous l’avez compris : ce que je sais pour sûr est que je n’aime pas le mensonge.

Mais je sais aussi pour sûr que dire et vivre sa vérité demande un courage fou ! Alors je vous pardonne si c’est difficile. Pour tout le monde c’est difficile.

Je sais pour sûr que nous sommes sur Terre pour une seule et unique chose : profiter ! Profiter de toutes les expériences que la VIE a à offrir. Et c’est tout.

Il s’avère que parmi ces expériences, celles qui nous mettent le plus en joie, en temps qu’être humain, est d’être de service, et soutenir nos amis humains, EN FAISANT ce pour quoi nous nous sentons appelés. La nature est bien faite. En général ce que nous faisons le mieux et avec beaucoup de facilité est souvent ce qui nous fait aussi le plus plaisir.

A notre week-end d’équipe, j’ai tiré les cartes à trois membres de mon équipe. En fait je ne lis pas les cartes, mais je les utilise comme déclencheurs de mon intuition. Je reçois des indications de plus en plus claires. Et la vérité c’est que rien ne me met plus en joie que d’utiliser mon intuition, mes capteurs, et de le mettre au service des autres. Cela me donne une joie, une paix, une chaleur dans le coeur qui sont très difficiles à décrire.
On m’avait demandé hier ou avant hier comment j’avais déterminé ce qui était ma zone de génie, ce qui était ‘moi’. Eh bien, le meilleur curseur est la joie. Pas forcément une joie euphorique. Mais une joie paisible. La joie d’être exactement ce que l’on a envie d’être.

Tout ce qui nous détourne de cette joie est parasite.

Je sais pour sûr que je suis en paix, en transe même quand… j’écris, ce texte par exemple, ou de la fiction, quand je parle à un public (plus il est grand plus je suis en transe), car je capte et transmets des messages, et quand je danse sur du dancehall !!

A quels moments êtes vous en paix ? A quels moments vivez-vous cette joie douce et paisible ? Repérez-les. Et intégrez-les dans votre vie. Rien n’est plus important, vraiment.

Je sais pour sûr que la peur est ma compagne à vie. Par le passé j’ai cru que j’allais pouvoir m’en débarrasser, devenir Warrior. Vraiment super puissante !! Et ne plus jamais avoir peur. La vérité c’est que j’ai peur tous les jours. A chaque fois que je dépasse un cap ou un palier, j’ai peur. Les mêmes peurs que vous qui lisez ressentez : la peur d’échouer, la peur de réussir, la peur qu’on découvre qu’en fait je suis une imposteure (mais c’est tellement facile ce que je fais ! Quand est-ce que quelqu’un va réaliser ), la peur de m’éloigner des gens qui me sont proches. Et j’ai accepté que la peur sera toujours là. Et mieux que ça, j’ai accepté que la peur est importante.

La peur est nécessaire pour nous montrer ce qui est important.

Ainsi, tout ce que j’ai à faire avec la peur, c’est la regarder, lui dire ‘merci, je te vois’, et y aller quand même.

Je ne suis pas sans peur, au contraire. Ma caractéristique principale est que je deviens meilleure et meilleure à la dépasser chaque jour, parfois elle ne tient qu’une demi-seconde. Ca c’est plutôt cool.

Ce que je sais pour sûr est que je veux des enfants – ah ! MAIS je suis prête à ne pas en avoir si je ne trouve pas le père qui convient. C’est une décision que j’ai prise il y a des années, celle d’accepter que je peux ne jamais être mère, si je ne trouve pas le père badass qu’il faut. Cette décision est parfois douloureuse – je me dis ‘et si ?’. Mais bon, l’univers est bien fait alors je n’ai pas de crainte.

Je sais pour sûr que LA chose qui va faire que je réalise tout ce que je souhaite réaliser consiste ‘simplement’ à suivre mon intuition et rester dans mon flow. Je n’ai besoin de rien d’autre que ça pour savoir ce que j’ai à dire, ce que j’ai à faire, les décisions que j’ai à prendre. Minute par minute. Je suis en sécurité à vie tant que je reste connectée à mon intuition. Et même si je déconnecte par moments, eh bien je crois qu’il y a quelque chose de plus grand que moi qui est là pour s’assurer que ma vie reste fun ! (Rebecca ?).

Je sais pour sûr…que je préfère prendre le train que l’avion  Et que je préfère marcher que prendre le train.

Je sais pour sûr… que je déteste les grains de mais. Je ne sais pas si ça va changer, mais bjaaah
Je sais pour sûr… que j’aime passer du temps avec les gens… mais pas ‘tous’ les gens… en fait, une toute petite minorité de gens 
D’ailleurs je me sens résolument privilégiée car au moment où je vous écrit je suis en plein milieu de l’une des périodes les plus humainement enrichissantes de ma vie.

Nous sommes mercredi et le week-end dernier, je l’ai passé avec 6 personnes formidables de mon équipe.Après ça, j’ai passé une journée entière avec la pétillante Flora Douville.
En ce moment, je suis dans le train pour aller à Lyon, déjeuner avec mon amie Morgane, et passer l’après midi avec Laure des Aventurières.
Vendredi, je rencontre pour la première fois en personnes les Amazones, les entrepreneurs avancées en ambitieuses que j’accompagne dans la création de leur empire.
Et lundi et mardi (hiii, tellement hâte !) j’ai rendez-vous avec le groupe de femmes badass et géniales qui me rejoignent à mon séminaire ‘Love Flow et Rock and Roll).

J’ai décidé que je n’allais pas vivre à Paris. Mais je suis heureuse d’avoir décidé de vivre proche (à Londres) de façon à pouvoir revenir souvent et profiter de ces moments privilégiés avec des personnes si spéciales.

Je sais pour sûr que j’aime être entourée de personnes géniales.

Je sais pour sûr que je dois beaucoup à cette communauté. Parfois j’ai des accès d’étonnement, en me rappelant comment j’ai commencé il y a 4 ans et demi, avec un petit blog violet, je savais à peine mettre en place un site internet, et je tâtonnais sur la toile, cherchant mes marques. Et puis je me réveille et bim ! J’écris tous les jours, des choses qui sont pour la plupart, la retranscriptions des pérégrinations de mon cerveau. Des textes qui sont pour la plupart, longs, et pas toujours structurés. Et pourtant, vous êtes là…

Finalement, il y en a des choses que je sais pour sûr.

Peut-Être que moi aussi je peux en faire un livre 

Et vous, que savez-vous pour sûr ? Dites-le moi dans les commentaires 

Je t’embrasse,

– Lyvia