‘Je ne sors pas avec les filles tatouées… mais je peux coucher avec elles sans problème’

On m’a dit cette phrase il y’a quelques temps.
Mon cerveau a fait un bug. Plein de questions et d’incompréhensions qui se bousculent :

– qu’est-ce que représente une fille avec des tatouages ?
– pourquoi serait-elle bonne à baiser mais pas à marier ?
– comment peux-tu ne pas l’aimer en entier et pourtant vouloir coucher avec ?

Monsieur avait ses raisons.
Mais ça m’emmène à une réflexion plus large :

Comment notre apparence nous classe-y-Elle dans la case ‘vierge’ ou ‘pute’ ?

Si je porte des tatouages, alors je suis une pute ? Qui peut être ne respecte pas son corps ? Qui peut être à mauvais goût par rapport à ce qui est ‘admis’ ? Qui peut-être veut se faire remarquer et appelle au sexe ? Je sais pas, je devine…

Si je porte des mini jupes, des robes imoulantes et sexy… c’est peut être parce que j’ai très envie que l’on passe la main sous la dite jupe, que je n’ai pas de pudeur, que je recherche l’attention, que je suis probablement super bonne au lit puisque j’aime me montrer ?

Si je porte mes cheveux libres et fous, sans brushing et sans les dompter, c’est peut être que je suis moi-même libérée, et que je dis oui à tout ?

Si je porte des vêtements longs et de longs colliers, peut être que je suis hippie qui n’a pas de mal à marcher à poil partout ?

J’ai vu une vidéo récemment, une jeune femme, qui portait des vêtements très courts, et avait un derrière de bonne taille  elle marchait accompagnée d’amis. La personne qui filmait était dans une voiture, c’était un groupe d’hommes qui la sifflaient, qui la huaient.

Et les commentaires : pourquoi elle marche habillée comme ça elle aussi ? Non mais c’est n’importe quoi ?

Et il y’a quelques années j’aurais peut être détourné le regard en disant : oh mais là, il faut se respecter un peu quand même !

Comme les personnes qui ont détourné le regard en voyant Kim Kardashian nue.
Comme les personnes qui ont détourné le regard en voyant Nicki Minaj dans Anaconda
Comme les personnes qui ont bouché les oreilles en écoutant les paroles de Drunk in Love par Beyoncé.

Aujourd’hui ma position est super simple :
Chacun, chacune fait absolument ce qu’il – elle veut de son corps. Comme il le sent.

Et ce n’est la place de PERSONNE de tirer des conclusions et de juger ces choix.

Et surtout pas de supposer une quelconque envie sexuelle ou de quelconques préférences liées à ça.

Personne à part moi-meme ne sait bien pourquoi je porte des tatouages, des mini jupes et un Afro.

Personne à part moi-même ne sait bien qui je suis quand les rideaux sont tombés, ni ne sait les aspects de moi sur lesquels je travaille.

J’étais cette jeune ado moi aussi, qui marchais avec un short très courts et des fesses bien développées. J’étais cette personne aussi et personne à part moi-meme ne sait ce qui se passait en moi quand j’ai fait le choix de m’habiller comme ça.

Qu’on foute aux gens la paix.
Qu’on foute aux femmes la paix.

Je pourrais marcher à poil couverte de tatouages dans la rue que personne n’aurait rien à dire.

Qu’on nous laisse vivre, bordel !!

Lyvia

Ps : je suis en route pour une retraite spiritualité, sexualité et chamanisme. L’objectif principal – travailler sur les notions de limites, de consentement et se détacher de nos mécanismes et croyances passées pour se recentrer.

J’ai tellement hâte de voir ce que cela va donner.

Et je vais tout vous raconter…
Le samedi 10 février, lors de mon premier atelier sur le sujet de la sexualité consciente et joyeuse – une sexualité oú on se reconnecte à soi, à son cœur, à son corps pour vivre pleinement cette partie de nous qui est o combien importante !

Il n’y a que 20 places et certaines sont parties. Pour vous inscrire, c’est par ici :
https://lyviacairo.com/10fevrier

(C’est moins cher avec un-une amie !)

Photo : mes deux déesses sur le bras