Tu es trop vigilante, c’est pour cela que tu ne réussis rien.

Tu as peur de faire mal si tu t’exprimes.
De blesser si tu t’étends.

Tu as peur qu’on arrête de t’aimer.
Si tu vas à l’encontre de là où souffle le vent.

Tu es lisse, ennuyeuse, et franchement chiante.
A vouloir que tout le monde t’aime et t’adule.

On s’en fout.

Tu es tellement tiède que bientôt
On aura oublié le goût de tes mots.

Tu es trop vigilante.
Tu crois qu’en avançant sur la pointe des pieds,
Qu’en surveillant chaque pas et chaque mot,
Tu vas y arriver.

Mais arriver à quoi ?
À te créer une fausse vie, molle et vide de sens.
À être entourée de personnes qui plutôt que t’aimer, font semblant.
Ou qui t’aiment parce que c’est facile, vu que tu es toute gnan-gnan.

Tu es trop vigilante, et les autres gens vigilants et chiants te donnent raison.

Ils te disent : va doucement, prends ton temps, pèse le pour et le contre et n’y va pas franchement. Surtout ne heurte pas les gens.

C’est des cons.

Car ils te donnent des conseils qui marchent pour eux.
Marchent à leur créer une vie molle et tiède et nulle, oui !

Mais dis-moi, est-ce que c’est ce que tu veux ?
Une vie à la même température qu’une eau qu’on a remué en bouche et recraché ?

C’est cette vie là que tu veux ? Une vie plan-plan et où tu fais semblant ?

Une vie oú sur ta tombe il y aura d’écrit : n’a pas fait grand chose, franchement.

Je t’ai dit que ne serais pas douce avec toi, car le monde entier l’est déjà.

Ils veulent te laisser en bas. Pateauger dans ton porridge beige et tiède.

Moi je veux te voir aller en haut,
À coup de pieds s’il le faut.
Dire fuck à tout et enfin exister.

Quand est-ce que tu vas commencer ?
Car en attendant on est là,
Et on se fait un peu chier 🤔

Lyvia x
Avec beaucoup d’amour, en fait.