Flux instinctif Libre : tout ce que tu as besoin de savoir sur le flux instinctif libre ou Free Flow

Écrit le 17.04.19
Complété le 13 juillet 2019 – publié le 26 août 2019

Chère lectrice, cher lecteur,

Cela fait maintenant 6 mois que je pratique le Flux Instinctif Libre (FIL) (9 quand je mets à jour, 10 mois quand je publie) et je suis vraiment heureuse de partager avec toi cette façon de vivre les règles différemment.
Je suis au jour 2 de mon cycle quand j’écris, ainsi disons que… je suis en plein dedans !!! (Quand je relis et publie aussi !)

Je n’ai trouvé que très peu de ressources en français sur le sujet, ainsi j’ai pris parti de partager mon expérience personnelle, ainsi que celle d’une dizaine de femmes qui ont accepté de répondre à un sondage. Ceci promet d’être un long article, mais il vaut la peine. Si tu ne peux pas le lire immédiatement, archive-le pour pouvoir revenir dessus.

1 – Qu’est-ce que le flux Instinctif libre ?

Le flux instinctif libre est une façon de vivre ses règles différemment, à savoir… sans protection. Pas de tampon, pas de serviette, pas de cup, pas même de culotte de règle : nada.
Au moment où tu le sens, tu vas aux toilettes, et le sang y coule directement (tu peux même récupérer ton sang si tu te le souhaites, pour des rituels ou le rendre à la terre, je connais certaines femmes qui le font)

Tu dois te dire : mais comment est-ce possible ? Les règles, ça coule bien n’est-ce pas ? Oui, mais pas tout le temps.
Tu ne t’en rends pas compte en portant une protection car soit 1/rien ne coule (tampon / cup), soit il y a une protection et ça coule en continu.

La première chose à savoir c’est le flux de règle n’est pas continu.

En gros, ce qui se passe, c’est que ton corps sans protection régule seul le flux du sang.
Le sang ne coule pas en continu du cervix au vagin. En pratiquant le FIL / Free flow, tu apprends qu’il est stocké dans le cervix, et que seulement quand ‘c’est le moment’, il passe dans le vagin et là est prêt à couler.

Ainsi, il n y a pas à serrer le périnée hyper fort pour que ça ne coule pas ?
Ben… non. Pas de sang dans le vagin, pas de périnée à serrer.

Dans cet article, je vais tout t’expliquer – et si tu as des questions, il suffit de les poser en commentaire et je te répondrai.

2 – Pourquoi j’ai choisi de pratiquer le Flux instinctif libre, comment ça m’est venu ?

Tout a commencé quand j’ai décidé d’arrêter les tampons. Avec toutes les discussions sur le choc septique, à quel point les tampons étaient bourrés de produits chimiques, je me suis sentie mal à l’aise d’avoir ces bouts de coton dans mon vagin.
Alors je suis passée exclusivement aux serviettes, mais leur matériau n’était pas mieux et me faisait des démangeaisons. Pendant un temps j’ai porté des serviettes en coton bio : c’était bien mieux.
Alors j’ai essayé la cup : désastre. L’expérience de l’insérer dans mon vagin et de l’enlever était anxiogène. La friction que je ressentais dans mon vagin en le faisant pas naturelle. J’ai essayé 3 mois, et en 3 mois deux infections urinaires. Donc, nope.

Énergétiquement, le fait d’insérer quelque chose dans mon vagin hors plaisir me semblait être une violation de ce lieu. C’est bien sûr ma position – je suis très connectée à mon énergie. Mais mon vagin, mon utérus, mon cervix sont sacrés. Je n’aime pas l’idée de corps étrangers à l’intérieur, surtout en période de règles. C’est pour cela que je ne porte plus de stérilet, et c’est pour être plus connectée à mon corps que je ne prends pas la pilule. Hors plaisir, le seul objet que j’utilise est un oeuf de jade, avec une intention bien particulière à chaque fois.

Je suis retournée aux serviettes en coton bio, et j’ai envisagé acheter des culottes absorbantes.
Les serviettes bio avaient cet avantage de ne pas démanger, et de me permettre de sentir le sang couler. Ce qui sincèrement est ma préférence. Je préfère vraiment savoir et sentir que j’ai mes règles car… j’aime mes règles (lien) – elles m’apportent beaucoup d’un point de vue intuitif.

Et puis j’ai découvert le Flux Instinctif Libre (FIL). Cela m’a intrigué : comment ça je peux me balader sans porter de serviette ?
J’ai fait des recherches sur internet et la plupart des articles écrits trouvés en première page de Google ne sont PAS écrits par des personnes qui le pratiquent depuis un moment, mais par des personnes qui soit en ont entendu parler et rapportent de la théorie, soit ont testé pendant un cycle.
J’ai trouvé deux articles assez intéressants pour me pousser à démarrer : celui ci chez Madmoizelle avec un témoignage : http://www.madmoizelle.com/flux-instinctif-libre-764851
Et celui ci : https://passionmenstrues.com/2015/06/30/flux-instinctif-libre-interviews/
En faisant une recherche juste là je suis tombée sur l’expérience d’une blogueuse : https://echosverts.com/2017/01/25/le-flux-instinctif-libre-mon-experience-et-mes-astuces/

C’est pourquoi j’ai attendu mon 6ème cycle pour écrire ET que j’ai interrogé une dizaine d’autres personnes en détail pour savoir si nos expériences étaient similaires.

3 – Comment a été le début pour moi ?

Honnêtement, j’étais hyper anxieuse. Genre, pas de serviette, pas de tampon, rien. Une part de moi n’y croyait pas trop, mais bon.
J’ai suivi un conseil que j’ai vu sur internet et j’ai mis un protège slip : assez pour absorber une petite fuite, pas assez pour qu’instinctivement le sang coule.

Car c’est là que vient la partie ‘instinctive’. Il ne s’agit pas de nous se disant : Ohlala je serre les jambes avec notre intuition.
C’est jusque… s’il n’y a nulle part pour que ça coule, ça ne coule pas !
Et au moment où cela doit couler, on sent dans notre corps que c’est le moment.

Par exemple pour moi, je sens clairement que le bas de mon sang se gonfle et qu’il est temps d’aller aux toilettes. C’est en fait un signal hyper clair.
Pourtant, j’ai eu des fuites (et jusqu’à maintenant je tâche un peu le protège-slip).

Pourquoi ?
Ben… parce que je n’écoute pas ! Je suis occupée à faire autre chose, je sens que ça va être moment et je me dis que je peux attendre encore un peu et… non.

En général j’ai environ 2 minutes pour aller aux toilettes et que ça lâche.
Maintenant, au bout de 6 mois, le moment de laisser couler le sang commence à se synchroniser avec le moment où je vais aux toilettes.

Ainsi voilà comment ça se passe concrètement :
⁃ Au début de mes règles, je mets un protège-slip. Quand je le ‘sens’, je vais aux toilettes. Je m’assieds au dessus des toilettes et ça coule. Après je m’essuie. Ce moment où ça coule est maintenant de + en + synchronisé avec mon envie de faire pipi. Mon corps ‘sait’.

  • Les fuites sont arrivées quand : j’ai senti que cela venait et que je ne suis pas allée aux toilettes / J’étais trop loin des toilettes quand c’est arrivé.

4 – Comment ça se passe donc si je me déplace / que je travaille ?

Si tu es dans un bureau / chez toi, pas de souci. Tu fais ta vie tranquillement, et quand tu sens le signal, tu vas aux toilettes. Tu attends que ça coule, et tu repars faire tes petites affaires.

Pour ce qu’il s’agit d’être dehors, j’ai pris l’habitude de m’organiser pour aller aux toilettes au moins toutes les 2/3 heures.

La période des règles est une période de ton cycle où naturellement tu as besoin de ralentissement et d’espace, je conseillerais de laisser beaucoup d’espace dans ta journée, entre tes rendez-vous, de façon à t’assurer que tu peux accéder à des toilettes à divers moments.

Sinon, tu peux toujours mettre une serviette. De nombreuses personnes que j’ai interrogé ne pratiquent pas le Flux Instinctif Libre sur toute la durée du cycle, et choisissent les jours en fonction de ce qui convient.

TEMOIGNAGES SUR LE DEMARRAGE DU FREE FLOW

J’ai posé des questions à une douzaine de femmes qui pratiquent le flux depuis entre 6 mois et 4 ans

A la question : « qu’est-ce qui t’a donné envie de te mettre au flux instinctif libre » elles ont répondu :

« C’est venu naturellement sans faire attention, mon corps a géré tout seul. Je me suis rendue compte que mes protections ne servaient quasi pas car j arrivais naturellement à me retenir donc j’ai testé de retarder au fur et mesure d en mettre» – Yasmina

« Après avoir tout essayé (tampons, serviettes, cup, serviettes lavables, culottes spéciales, etc…)Je n’ai pas trouvé de solution idéale dans les protections…Le coût économique est aussi un argument non négligeable. » – Amélie

« La curiosité : est-ce que pour de vrai c’est possible? La cup : je la supportais de moins en moins et j’avais des fuites donc je faisais cup + protège-slip… »  – Eloa


« Recherche de solutions saines pour mon corps, j’avais arrêté la pilule depuis 2009 je souhaitais revenir au plus naturel possible. » – Emmanuelle

« Reprendre mon autonomie, ma souveraineté sur mon propre corps. Je suis révoltée à la fois par les siècles de patriarcat et le tabou qui pèse sur l’intimité féminine. Dans le même ordre d’idées, j’étais déjà passée à la cup en 2004. En 2014, j’ai accouché chez moi (comme une grande yeah!). Donc je cultive la confiance dans mon corps féminin. » – Hélène


« J’aime être nue ou sans sous-vêtements et j’ai toujours vu ma mère peu habillée qui mettait des bouts de papier quand elle avait ses règles et courir aux toilettes quand elle sentait que ça coulait au lieu de mettre une serviette hygiénique.
J’ai toujours senti quand mes règles coulaient, et elles sont peu abondantes » – Gwenaelle

A la question : « comment s’est passé le démarrage pour toi » elles sont répondu :

« J’étais étonnée de voir du sang seulement au toilettes et très peu dans ma culotte (=accident). Et j’ai trouvé ça très bien, dans le sens où ça m’a fait faire des économies, sexuellement c’était top, et y avait pratiquement aucun restriction. » – Yasmina

« J’étais à la maison, j’ai mis une serviette lavable au cas où et j’essayais d’être très à l’écoute de mon corps. Dès que je sentais une contraction ou quelque chose, j’allais aux toilettes et effectivement du sang coulait. » – Amélie

« Pas simple. Car quand j’ai commencé je n’avais pour modèle une demoiselle dans la vingtaine sans enfant. Malgré ma rééducation du périnée, je n’étais pas confiante. » – Laurence

« Je restais à proximité des toilettes toute la journée et je bougeais le moins possible. J’allais aux toilettes toutes les 20 minutes de peur de fuiter. J’ai fait une surconsommation de PQ. Et si je devais vraiment sortir, je remettais la cup qui déclenchait des douleurs. »- Eloa

« Pas mal de perplexité, peur qu’il y ait des fuites, mais super contente de l’expérience. » – Arlette

« Plutôt bien. Quelques fuites les 2 premiers mois et puis les mois suivants tout s’est mis en place de mieux en mieux. Mon corps a intégré cette rééducation très facilement comme si il savait faire. D’ailleurs je crois que c’est le cas, le corps a une mémoire assez puissante et dans d’autres vies on devait gérer ses menstruations instinctivement. » – Emmanuelle

« Bien que ça fasse un an que je pratique, je me considère toujours en “démarrage” car je n’ai pas fini cet ré-apprentissage.
J’ai fait d’abord quelques essais ponctuels au printemps 2018, en mode je mets rien et je vois ce qui se passe. En juillet 2018, je suis seule à la maison (sans enfants à gérer…) donc je me lance “à fond”. Premiers jours de règles : nickel ! Pendant 2-3 jours, je perds un peu de sang en allant aux toilettes mais pas d’inondation en dehors. Par contre, au bout de 4 jours mon flux s’intensifie et c’est devenu ingérable. J’avais beau aller toutes les 5-10 minutes aux toilettes pour évacuer, je me suis mise du sang partout, traversant sous-vêtements, pantalon / robe (j’ai tout essayé), pour finir sur ma chaise. J’ai même fini par travailler debout Précision : je porte un stérilet en cuivre depuis mon deuxième accouchement, ça n’aide sûrement pas (ça rend le flux plus abondant avec des phases de saignements trèèès liquides)
Donc j’ai fini par mettre une serviette lavable et un pantalon ample, tout en essayant de sentir et d’aller aux toilettes régulièrement. La nuit j’ai testé en dormant simplement sur une serviette éponge (il y avait quelques pertes). Dès que le flux s’est calmé j’ai pu revenir au flux libre. Mais sur le début et la fin des règles c’était quand-même concluant. De toute façon, j’étais très déterminée à faire autant d’essais que nécessaires. » – Hélène

« Sans vraiment le vouloir…mon corps s’est adapté car ca me saoulait, lol » – Yasmina

« Ça a pris du temps. J’avais vu une vidéo YouTube ou la fille expliquait qu’il fallait des le début ne plus rien mettre et que le corps comprendrait, ça me paraissait un peu trop radical !
J’ai donc décidé d’y aller progressivement en gardant les serviettes (ce que je fais toujours).
Au début j’essayais vraiment de sentir ces sensations en début de règles ou on sent bien le sang couler. » – Caroline

« Je crois que je l’ai toujours un peu fait sans savoir ce que c’était car je n’ai jamais de protection dans mon sac et je ne met pas de protection le dernier jour » – Gwenaelle

CONCLUSION DES PREMIERS TEMOIGNAGES :

Nous avons toutes des débuts différents. Pour certaines c’était simple dès le début, pour d’autres ça a pris un temps d’adaptation, quitte à mettre des protections de temps en temps.

Nous retrouverons plus tard nous témoins qui nous raconteront leur expériences du Flux instinctif à aujourd’hui.

PISTE POUR TOI POUR DEMARRER :

  • 1 – Ne pas mettre de protection la nuit, quitte à mettre une serviette, et observer que ça ne coule pas. Il suffit d’aller vite fait aux toilettes au réveil
  • 2 – Remplacer ta protection par un protège slip fin, et observer que ça coule moins (tu peux commencer un jour où tu es à l’aise chez toi).
  • 3 – Repérer le petit signal qui te dit qu’il est temps d’aller aux toilettes. Tu peux être tentée d’y aller tout le temps bien sûr, mais reconnaitre ce petit signal est ce qui va t’aider pour la suite.

RÉPONSES AUX QUESTIONS QUE J’AI REÇUES :

5 – Et… tu fais comment la nuit ?

La nuit, le sang ne coule pas. Mais alors pas une goutte. Appelle ça la magie, ou ton corps qui sait, mais c’est la nuit que je suis certaine d’avoir zéro fuite. Je me réveille parfois au milieu de la nuit, et je sens que c’est mon corps qui me dit qu’il est temps que je me vide. Alors hop, je vais aux toilettes.

Ceci dit, le matin, quand je me réveille pour de bon, je sens que je dois aller aux toilettes assez rapidement.

6 – Et… ça coule dans l’eau ?

Alors, merci maman et merci d’être née dans une île entourée d’eau, j’ai appris très tôt que le sang ne coule pas dans l’eau. Tu peux te baigner sans protection. Et ce n’est pas tant une question de flux instinctif que de gravité.

7 – Quid du sport ?

Je marche beaucoup en ville. Je m’assure d’aller aux toilettes avant de quitter la maison. Voir les témoignages pour + d’infos sur le sport.

8 – Et donc… tu pousses quand tu vas aux toilettes ?

Non, pas vraiment. Je m’assois tranquillement, et j’attends. Les premiers mois j’avais tendance à pousser, et j’ai réalisé que ce n’était pas nécessaire, voire que cela me causait un peu d’irritation

9 – Et… tu dois faire un effort mental pour que ça ne coule pas ?

Honnêtement, absolument pas. Je n’y pense pas du tout. Sauf quand je sens ce petit signal dans mon ventre. Je vais aux toilettes, ça coule. Comme quand je vais aux toilettes quand j’ai envie de faire pipi. Sauf que le vagin n’ayant pas de sphincter, cela tient moins longtemps.

Je vais te raconter une anecdote. Il y a quelques mois, je suis allée en déplacement à Paris. J’habite à l’étranger, et quand je vais à Paris j’ai souvent de nombreux rendez-vous qui s’accumulent. J’avais mes règles pendant le séjour. Une journée en particulier j’étais très occupée. Alors je me suis dit que bon, j’allais porter une serviette, au cas où.

C’était… catastrophique. J’ai taché mes vêtements d’une façon que je n’avais pas expérimenté depuis ma pratique du flux instinctif.
J’étais anxieuse de savoir ‘est-ce que ça coule’, ‘est-ce que je suis tachée’, anxieuse de devoir trouver un endroit où changer ma serviette. Je ne me sentais pas libre du tout.

J’ai réalisé ce jour là à quel point en fait la protection était un conditionnement de mon corps. Comme une béquille qu’on m’avait mise. Et une fois qu’on me redonnait cette béquille c’était comme si je ne savais pas marché.

Ajout : je rajoute que maintenant, 9 mois après mon début avec le Flux instinctif m’a durée de règles est passée de 4 jours et demi, à un jour et demi. J’ai des petites tâches le jour 1 au soir, le jour 2, c’est un flux très abondant, et le jour 3, un flux très léger le matin. Ça fait une grosse différence dans le quotidien.

Je dirais que la seule contrainte pour moi aujourd’hui est la proximité des toilettes. Mais 1/ maintenant que c’est un jour je le passe à la maison/au bureau 2/cela se synchronise de plus en plus avec le moment où je vais faire pipi de toute façon, et ça c’est super cool.

TÉMOIGNAGES SUR L’EXPERIENCE :

A la question : « quelles est ton expérience du flux instinctif » elles sont répondu :

« Les seuls moments où je me sens à mon aise pour le pratiquer c’est quand je travaille de chez moi. Quand je travaillais dans un bureau je m’inquiétais toujours de savoir si les toilettes seraient accessibles. C’est une manière idéale de vivre ses lunes mais il convient d’être bien en connection avec son corps et ses ressentis. » – Deborah

« Vu que ce n’est arrivé qu’une fois vis à vis des règles irrégulières que j’ai, j’ai directement eu le ” bip d’alerte ” qui m’a fait aller aux toilettes directement.
Que des bons côtés, financiers, sexuel, environnementales. Le ” mauvais ” côté serait juste le fait d’avoir besoins de toilettes à proximité. » – Mayleen

« C’est facile à mettre en place si on se donne le droit à l’erreur. Par contre si on ne s’autorise pas à avoir une petite goutte de sang perdue de temps en temps, ça peut devenir un cauchemar.
Dans les côtés positifs: je me sens plus libre et plus à l’écoute de mon corps, j’économise de l’argent, des lessives, etc…
Dans les côtés négatifs: des fois je ne peux pas aller aux toilettes alors que le flux le voudrait (au travail par exemple)… » – Amélie

« Au début très difficile car peu d’informations. Car je pensais qu’il fallait se retenir pour aller au toilettes Et puis, je portais des serviettes au cas où à la maison de peur d’une fuite. Cela m’a pris plusieurs cycles pour être moins inquiète et bienveillante avec moi même. J’ai remarqué que je pouvais dormir sans protection la nuit par exemple. J’ai commencé à comprendre mon corps petit à petit. Cela m’a pris huit mois car je n’étais pas pressée et surtout la crainte de la fuite en rdv. Et puis j’ai oublié que j’avais mes règles. Elles arrivent au matin. Ok. Je suis allée à une journée shopping.
En allant au toilette, je realise que au fait j’ai mes règles. Cette anecdote n ‘est pas glamour mais c’est que j’ai ressenti la liberté. » – Laurence

« C’est pas facile, c’est long et c’est pas 100% efficace aujourd’hui. Au début, j’avais l’impression de devoir tout le temps contracter mon périnée (je me sentais un peu tendue du slip). Puis je me suis rendue compte que ça servait à rien. Maintenant, je sens quand ça a besoin d’être évacué. Il faut encore que j’ai des toilettes à proximité les premiers jours de flux (hyper) important. Au-delà de 1h30, j’arrive pas à éviter la fuite (les 2 premiers jours) après les écoulements s’espacent. Les bons côtés: J’ai gagné en sensibilité et conscience de ce qui se passe au niveau de mon vagin et utérus pendant mes règles, j’ai gagné en sensibilité et en plaisir pendant les rapports sexuels, je n’ai plus de douleurs menstruelles (avant, grosses douleurs en bas du dos et au ventre) et je vois que c’est en progression et que ça s’améliore constamment, ça a réduit mon flux qui est passé de “t’as saignée une truie?” à “je saigne beaucoup juste les 2 premiers jours et tranquille les 3 suivants” Mauvais côtés: quand ça fuite, ça flingue mes culottes, si je ne peux pas rester chez moi les 2 premiers jours, je dois utiliser une protection (je crois que j’arriverai à m’en passer à terme) » – Eloa

« Bons côtés: 1)au niveau santé, je ne mets plus de produits chimiques chaque moi dans mon corps. 2)Meilleure connection à mon corps car il faut être très à l’écoute de ses signes. 3)Economies financières depuis que je n’ai plus à acheter de protection hygiéniques. Moins bons côtés: il faut être à côté des toilettes, surtout les jours où le flux est important. Donc quand on est en réunion au bureau par example, c’est pas toujours très simple. » – Arlette

« Pour moi ça a été facile à mettre en place et même au démarrage avec des règles abondantes. L’impression de revenir à quelque chose de naturel qui a toujours été. Sensation effectivement de plus de liberté. Dans mon cas pas vraiment de mauvais côtés à relever. Justes quelques taches de sous vêtements au départ. Aujourd’hui en plus j’utilise les sous vêtement « thinx » qui rajoute le côté pratique de ne pas utiliser sa lingerie classique pour ne pas la tacher. » – Emmanuelle

« Depuis juillet 2018, je vis un scénario assez similaire tous les mois, avec une progression lente mais sûre. Quand je vois que mes règles vont arriver (j’observe de légères traces en allant aux toilettes par ex), cela éveille mon attention. Je décide de ne rien mettre (ni serviette, ni cup…). Pendant quelques jours j’observe avec intérêt que mon sang coule par intermittence, par exemple je vois des traces plus importantes ou un peu de sang dans les toilettes quand j’y vais mais mes sous-vêtements ne sont pas tâchés. La nuit je suis tranquille et cette période dure 3 jours ou plus. Ça c’est très cool. Avant le flux libre mes règles c’était : une alerte à J1 et le gros flux dès J2. Depuis quelques mois que je pratique, je remarque que le gros flux est “retardé”. Mon corps contient / gère mieux sur quelques jours. Je vois que ce qui s’écoule est plus foncé, comme si ça avait eu le temps de coaguler davantage. Donc le flux intense est davantage “regroupé” au milieu des règles, avec une phase gérable au début et à la fin.
Résultat : je mets encore la cup, mais moins longtemps qu’avant et ça c’est un vrai confort. (…) Difficulté à mettre en place : c’était simple pour moi, juste une décision de ne rien mettre. (…) Ce qui est plus dur pour moi et où je continue de m’entraîner, c’est le fait de sentir quand ça va lâcher. Quand je le sens c’est souvent un peu tard (en phase de flux intense). Par ailleurs, le fait qu’il y ait du sang très fluide en plus des parties plus visqueuses ou coagulées me complique la tâche.
Le simple fait de continuer mes essais et d’arriver à avoir quelques jours où je gère bien, fait que je me sens plus libre et plus confiante.

J’y vois des bons côtés et des limites (plutôt que des mauvais côtés). Bon côtés : confort, autonomie, re-découverte de son corps, confiance en soi. Limites : le combo port de stérilet au cuivre et jours intensifs du flux où je repasse à une protection cup” – Helene

“Facile. Aucun effort.pas d accident même la nuit ou tres peu” – YASMINA

« Top! Ça met du temps à se mettre en place, il faut être patiente mais ça vaut vraiment le coup. J’ai l’impression de mieux connaître mon corps, et même si j’utilise toujours des serviettes de protection, j’en utilise beaucoup beaucoup moins, plus écologique donc!
Mes règles durent moins longtemps (je ne met des protections que 3-4 jours contre 7 avant)
Par contre les 2 premiers jours ça se passe bien si je suis chez moi, sinon compliqué!
Et puis ça apprend à écouter son corps, je suis trop contente quand ça marche bien!” – CAROLINE

“Ça me correspond bien, ça m’arrive de tâcher mes draps par flemme de me réveiller au petit matin mais ça ne me gêne pas.
Ça ne m’a pas changé significativement car j’ai toujours senti quand mes règles coulent. Et puis je sais aussi que quand j’ai envie d’uriner ça va couler.” – GWENAELLE

CONCLUSION :


Chaque personne est différente.
Pour certaines, la mise en oeuvre a été très simple. Pour d’autres ça a pris un peu plus de temps.
Passer au flux instinctig libre c’est lâcher un conditionnement qui nous fait penser que nous avons ‘besoin’ de protection.
C’est une expérience à tester. Elle ne conviendra pas à tout le monde, c’est certain, mais le point commun à chaque fois c’est d’arriver à une certaine liberté et indépendance au niveau des règles.

10 – Et la charge mentale alors ?

C’est une question qu’on peut se poser du coup. Au vu de tout cela, est-ce stressant de pratiquer le flux instinctif libre ? Est-ce une charge mentale de plus pour nous ?

J’ai vu cela beaucoup écrit dans les articles que j’ai lu – par des personnes qui ne pratiquent PAS le flux instinctif libre. A quel point c’était une charge mentale de plus pour les femmes de penser à ne PAS laisser couler leur sang et se tâcher. C’est L’INVERSE. COMPLÈTEMENT. Et toutes les femmes à qui je l’ai demandé pensent pareil.

  • Je n’ai pas à acheter de protection
  • Je n’ai pas à me soucier d’être prête quand mes règles arrivent
  • Je n’ai pas à me soucier de tâcher mes draps ou ma jupe
  • Je n’ai pas à me soucier de produit toxique sur ma vulve où dans mon vagin

Je n’ai rien à penser à part : oh, je sens un truc en bas du ventre, je vais aux toilettes.
Et toutes les femmes que j’ai interrogées ressentent la même chose.

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai observé que le moment où coule le sang se synchronise de plus en plus avec mon envie d’aller aux toilettes. Le passage du cervix au vagin se met au même moment que l’envie de faire pipi. Et j’avoue que c’est quand j’ai lu ça dans un article que je me suis dit : ah ben cool, d’ici peu je n’ai plus à y penser.

TEMOIGNAGES SUR LA CHARGE MENTALE

L’une des objections au flux est que ça crée une charge mentale supplémentaire pour les femmes. Trouves-tu que ça a été le cas pour toi ?

« Pas du tout. Au contraire ça m’a permis une plus grande connection avec mon corps » – Déborah

Pas du tout. – Mayleen

Non. Je dirai que je me sens plus autonome, moins “incontinente” mais pas plus “débordée” 😉 – Amélie

Non. Je n’ai plus à m’inquiéter de règles. Et voilà! Un poids en moins. La mise en place était fastidieuse. J’ai choisi la méthode sans trop de pression. Il est vrai cela changer mes habitudes être dans un lieu où il y a des toilettes. Lol. En fait, non mes habitudes n’ont pas changé. – Laurence

Les premières fois oui (les 3 premiers mois) mais je crois que c’est surtout parce que le sang menstruel est un énorme tabou. – Eloa

Non, pas plus de charge mentale. Le truc c’est que ça oblige à s’occuper de soi même. C’est le meilleure exercice de de pleine conscience que j’ai effectué jusque là. – Arlette

Non Non pas du tout dans mon cas. Le flux instinctif est comme son nom si bien choisi l’indique est tout ce qu’il y a de naturel. Comme on nous éduque enfant à écouter notre corps pour faire nos besoins on peut faire de même pour notre flux menstruel. Le flux dans mon cas se présente lorsque je vais naturellement uriner donc aucune charge mentale. – Emmanuelle

Plutôt non, car c’est un choix conscient donc ça ne me pèse pas. Les jours où ça fonctionne, je me sens au contraire vraiment très libre. Et les jours de flux intensif, je suis toujours un peu saoûlée de me dire que je vais devoir remettre la cup. – Hélène

Non pas vraiment, ça a toujours été très simple finalement. Et si j’étais juste un peu assidue sur le fait de sa lié quand tombe mes règles, j’aurais peut-être eu moins de surprise. Car, une fois, en flux libre, il y a juste à écouter son corps et c’est du tout cuit! Sauf, pour la piscine! Sachant que j’y vais en moyenne 2 fois par semaine. Et là j’ai eu quelques doutes, et hors de question de ne pas nager. Donc cup , les jours piscine! – Aline

Non car c’est mon corps qui a décidé de ce rythme – Yasmina

Pas du tout au contraire! Je n’ai plus à calculer à quelle heure j’ai mis mon tampon, quand je dois me changer,…et comme ça dure moins longtemps, moins de charge mentale! C’est comme l’envie d’aller faire pipi au final, tu la ressens, tu vas aux toilettes et puis voilà! – Caroline

Pas du tout me concernant, je crois que je suis plutôt à l’écoute de mon corps de base. Et puis pour moi c’est un moment où il faut que je prenne du temps pour moi, avec moi, surtout le 1er jour – Gwenaelle

11 – Le lien avec la spiritualité, la sexualité et le féminisme

Je suis une femme spirituelle, je suis écrivain d’histoires érotiques et je suis à fond féministe.
Je vois maintenant comme le Flux Instinctif est un moyen de me réapproprier mon corps à moi. A laisser vivre quelque chose de tout à fait naturel et SIMPLE. On nous a fait croire qu’être dans un corps de femme est compliqué. Qu’être dans un corps de femme coûte cher. Mais c’est faux. Notre corps sait réguler ce qu’il fait naturellement. Et l’une des choses qu’il fait naturellement c’est saigner lorsqu’on a un cycle.

Spirituellement : je me sens beaucoup plus connectée à ma nature féminine. Il y a quelque chose de très puissant à ne pas dépendre d’éléments extérieurs pour vivre une partie de ce qui est naturel pour mon corps.
Sexuellement : je me suis reconnectée à mon vagin, mon cervix – ce flux de sang qui passe, je n’y avais que peu fait attention avant
Du point de vue féministe : honnêtement la plupart des sociétés de serviettes et de tampons sont gérées pas des hommes. Je préfère garder cet argent et l’investir dans des business de femmes qui me font vraiment du bien (par exemple chez ma tatoueuse féministe ou pour m’acheter des sex toys tiens)/.

12 – Quid des règles douloureuses, des règles abondantes et de l’endométriose ?

Je n’ai ni règles douloureuses, ni règles abondantes et je n’ai pas d’endométriose.
Ainsi là je partage le témoignages d’autres femmes.
Toutes celles à qui j’ai parlé m’ont dit que :
⁃ la douleur s’est fortement diminuée
⁃ comme finalement le flux ne change pas grand chose au processus ce n’est plus un problème,

Pour ma part je suis passée de 4 jours de règles à 2 jours et demi. (1 jour et demi maintenant)
Comme ça.
Parce que mon corps régule le flux du sang plus simplement.

TEMOIGNAGES SUR LES RÈGLES DOULOUREUSES / ABONDANTES

Si tu as des règles douleureuses et/ou abondantes, le flux instinctif libre t’a t’il aidé ?

« Oui, il y a moins de logistique (serviettes à prévoir, laver, acheter, changer, etc…) à gérer. » – Amélie


« Oui cela m’a aidé. A l’origine je ne voulais plus des serviettes hygiéniques. Résultat. Je suis passée de 5 à 3j de règles. Je n’ai plus de douleurs. Et je ne sais plus si mes règles sont abondantes comme avant. Je ne plus vérifier. Lol. » – Laurence


« Oui! Au niveau douleur, je n’en ai plus. Au niveau du flux, il est moins abondant et moins longtemps » – Ella

Oui, j’ai remarqué (dans mon cas) que la durée était moindre au fil du temps. Le flux étant libre le corps rejette plus de matière à chaque passage aux toilettes. Au fil du temps la douleur a été moindre également mais je ne le lierai pas ce critère à la pratique du flux instinctif dans mon cas. – Emmanuelle


Oui, ça m’a aidé. Quand j’utilisais uniquement la cup et les serviettes lavables, j’avais remarqué que depuis que je portais un stérilet cuivre mes règles étaient devenues plus abondantes et plus fluides. Le flux libre m’aide progressivement à mieux “réguler” mon flux, c’est moins “hémorragique”. – Hélène

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13 – Quid du sexe pendant les règles, cela facilite les choses ?

J’ai écrit tout un texte sur le sexe pendant les règles avant de tester le flux instinctif. (Lien)
En fait, la première chose est que je sais quand mon vagin est vide de sang ou pas. Ainsi à la pénétration en fonction dans quand on fait l’amour, je sais d’avance s’il y aura beaucoup de sang. Si c’est un souci que vous avez vous pouvez un peu réguler comme ça. Ensuite, pour le sexe oral c’est pareil – par exemple, si vous recevez du sexe oral juste après avoir été aux toilettes, vous êtes à peu près sûrs que le sang ne coulera pas.
Également, il n’y a pas de ‘transition’ nécessaire : pas de moment entre le désir qui monte et le fait d’enlever tampon, cup ou serviette. C’est plus fluide.

14 – Les bienfaits que je trouve au flux instinctif

Il y a de nombreux bienfaits que je vois dans ma vie personnelle, en voici une liste :

  • C’est économique. Je dépense juste pour m’acheter une boîte de protège slips tous les 3 mois environ. Et d’ici peu ce ne sera plus nécessaire je pense. ⁃
  • C’est écologique. Finis tampons et serviettes qui polluent notre planète.
  • C’est meilleur pour la santé. Moins de risques d’infection, aucun risque de choc septique
  • Tu te reconnectes à ton corps : oui ce serait plus facile de ne pas du tout écouter son corps pendant ses règles… mais cela nous rapproche-t-il de notre nature ? Pas certain
  • Cela nous rend indépendant : nous sommes indépendantes de protections, de timing, de changement de serviettes. Nous sommes juste un peu dépendants des toilettes !
  • Moins de tâches – beaucoup moins de tâches ! : comme je vous l’ai expliqué, au fur et à mesure vous tacherez de moins en moins votre culotte. Il y a moins de risques d’accidents qu’avec un tampon ou une serviette qui ‘débordent’
  • Plus de liberté : pas de charge mentale, tellement moins à penser.

15 – Les difficultés qu’on peut rencontrer

  • Le stress du début. Cela peut être un peu stressant au début car on ne sait pas encore ce que notre corps est capable de faire. Le plus important est d’expérimenter d’une façon qui est fluide pour vous .
  • La quête des toilettes. Si jamais vous avez un métier actif qui vous demande de bouger, la logistique des toilettes peut être un inconvénient. Ma recommendation serait dans votre période de règles de créer le plus d’espace possible. D’essayer au mieux d’organiser votre vie autour de ce moment. Si ce n’est pas possible, assurez-vous de passer aux toilettes toutes les 2/3 heures environ. Si ce n’est pas possible, le plus proche du Flux Instinctif Libre est de porter une culotte absorbante, ou une serviette en coton, juste pour cette fois. ⁃ Le temps à s’adapter… ⁃ Des petites fuites

A la question : conseillerais-tu le flux instinctif libre, 100% des participantes ont dit OUI !

16 – Comment commencer ? – Un petit guide de démarrage

1 – Je recommanderais d’avoir une application sur ton portable pour suivre ton cycle. J’utilise Clue. Il semble que Flow n’est pas mal
2 – Quand tu sens tes règles arriver : 1/ essaie de dormir la nuit sans protection 2/ porte un petit protège slip plutôt que ta protection habituelle / Si tu dois sortir, et que tu crains ne pas avoir l’accès aux toilettes, tu peux porter une serviette hygiénique qui te permettra de tout de même sentir le sang couler et rester ‘connecter’
3 – Essaie sur un ou deux jours de règles où tu es à l’aise et que tu as accès à des toilettes.
4 – Repère surtout le ‘signal’ qui dit que le sang passe de ton cervix à ton vagin.

Prends note du processus, de mois en mois, et apprends à te faire confiance, te laisser porter, et écouter.
On a toutes-tous commencé en testant, et pour certaines le début a été progressif.

Et pas de pression, c’est censé t’apporter de la légèreté, par l’inverse !!!

TEMOIGNAGES – Des conseils pour commencer

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à quelqu’un qui veut commencer ?

« De commencer chez elle dans un moment où elle a le temps et de prendre le temps de ressentir les signaux de son corps. Éventuellement de chercher des témoignages sur le net. » – Déborah
(Heureusement il y en a plein ici !) –

« Ne pas stressée de perdre le contrôle, les fuites ça arrive. Écouter son corps. » – Mayleen

« Lance-toi tranquillement chez toi, un jour tranquille où tu ne travaille pas. Fais confiance à ton corps, si tu l’écoutes il y a de grandes chances qu’il te parle! » – Amélie

« De ne pas se mettre de pression, l’objectif est de mieux se connaître. » – Laurence

« Sois patiente et persévérante. Il n’y a pas de raccourci ou de recette miracle. Ton corps et ta conscience décident du temps et de l’efficacité. » – Ella

« Relax! trust your body. » – Arlette

« De se lancer simplement. Que c’est un temps de readaptation/rééducation que le corps intégre très vite. Que le bénéfice mental est vraiment puissant: sensation de liberté vraiment appréciable voire addictive 😉 Que l’on épargne son corps de produits hautement toxiques (cela a été ma réflexion pour me lancer) Et tout cela permet aussi de faire un geste pour la planète en conséquence. » – Emmanuelle

« De se sentir bien avec son corps, ses règles et sa tête. D’écouter son corps, il sait parfaitement quand le sang doit couler. De ne plus être cérébral mais d’être plus sauvage. » – Aline

« Y aller étape par étape, prendre le temps de sentir et s’exercer. Garder une protection si c a rassure (je le fais toujours) » – Caroline

« Prendre le temps pour soi, idéalement seule au début, ne pas avoir peur si on se tâche (on a tous une machine à laver) » – Gwenaelle

LE MOT DE LA FIN

« Je me sens libre et heureuse quand je pratique le flux instinctif » – Déborah

« Je me sens bien mieux maintenant. D’ailleurs, si j’avais su j’aurais commencé bien avant. Si je pouvais le transmettre cela à ma fille … » – Laurence

« C’est génial de pratiquer le flux instinctif car ça te reconnecte à ton corps et surtout à la zone génitale qui génère beaucoup de tabous et de fantasmes. Cette conscience va aussi te faire travailler à un niveau plus spirituel, notamment transgénérationnel. Si des émotions, des souvenirs douloureux remontent à la surface, c’est normal. Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner pour nettoyer et libérer. » – Eloa

« C’est une très belle découverte de savoir ce que nos corps et esprits sont capables de faire lorsqu’ils bossent ensemble. » – Arlette

« C’est que du bonheur car très peu besoin de me prendre la tête…moins de stress donc cool » – Yasmina

« Je crois que toutes les femmes devraient revenir dans des basiques et réapprendre à faire confiance à son corps car il sait ce qui est bon pour lui et l´integre de façon naturelle et automatique. C’est aussi une belle façon d’augmenter sa confiance en soi et d’honorer sa puissance féminine. » – Emmanuelle

« Je trouve ça top que tu partages là dessus. C’est un truc hyper naturel qu’on a oublié, et c’est dommage je trouve. Peu de filles connaissent j’ ai l’impression » – Caroline

« Je me suis toujours demandé comment les femmes faisaient à la préhistoire car j’étais convaincue que ça ne coulait pas comme une fontaine comme on pourrait le croire. Je suis sûr qu’elles faisaient le flux instinctif lol. » – Gwenaelle

Vous avez essayé le Flux Instinctif Libre ? Qu’est-ce que ça a donné pour vous ? Pas encore essayé ? Quelles sont vos questions ?

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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