f* you patriarcat ! ton lavage de cerveau ne nous aura pas !


L’éducation est adulée et glorifiée dans tout… sauf dans la sexualité. 

Sauf dans notre capacité à recevoir du plaisir et à vibrer dans notre sensualité.

On nous demande des diplômes pour exister. 

Maths, physique, chimie, histoire géographie,

On nous remplit la tête de mots et de façons de faire,

Mais à aucun moment on nous apprend à exister.

À simplement être dans notre corps.

À dire : ceci est une source de désir et de plaisir, il m’appartient, et avec lui j’atteins des sommets.

On ne nous apprend pas ce qu’on découvre quand on a à peine un an, en se frottant contre les chiffons, ça fait du bien, ça rassure, c’est bon.

On nous fait croire très tôt que le sexe c’est mal. Que c’est les maladies. Que c’est le péché. Et surtout surtout que de ce corps on doit se couper.

Résultat des courses, on ne sait rien.

On ne sait plus ce qui fait du bien.

On ne sait plus ce qui fait du mal.

On ne sait plus qu’on peut faire les choses juste pour nous, 

Et le sexe devient…

Un moyen…

De plaire à l’autre.

On est confus, on ne sait plus.

En même temps c’est mal, 

Et en même temps on nous le demande tout le temps, 

Parfois tacitement, parfois violemment.

Mais si on nous avait appris tôt, quand on était enfant, que le sexe c’est du plaisir, et quand on ne le sent pas, alors c’est non,

Eh bien nous serions davantage en sécurité,

Eh bien nous pourrions dire non,

Eh bien nous pourrions dire : ce corps qui donne du plaisir, il est à MOI. C’est le mien. J’en fais ce qui me plaît.

Et aujourd’hui, comme tu me fais me sentir inconfortable, mal à l’aise, je ne te le donne pas.

On nous a appris que la sexualité c’était toujours avec l’autre, pour l’autre.

Quand on se sent dans un corps de femme, surtout, on nous a dit que le penis était plus important que nous.

Le penis qui rentre et qui sort, plus important que tout.

Plus important que nos seins et nos vulves et l’intérieur de nos cuisses, 

Plus important que nos peurs et nos craintes, plantées en nous par un monde où le sexe c’est du vice.

C’est du vice, et en même temps on doit le faire.

Mais pas pour nous, ça c’est honteux, c’est être une pute, un peu.

Pour l’autre, pour les autres, toujours pour les autres.

Pour être dans la course. 

Pour ne pas passer pour coincé-e.

Pour qu’on nous aime encore un peu,

Pour qu’on nous aime mieux.

Notre corps si précieux, contre des miettes d’amour ?

C’est tout ce qu’on nous a appris. 

Que si on le donne on obtient des choses en retour.

« Ton corps : ton territoire sacré », c’est ce qu’on aurait dû nous enseigner.

Il n’appartient ni à ton ou tes partenaires, ni à tes parents, ni à tes oncles, ni à tes tantes, ni à ces gens qui rigolaient en te touchant ton zizi et ta cocotte.

NON. C’est à toi, c’est TA source de plaisir infinie. Et c’est aussi TOI qui choisis si tu veux partager un jour, quand c’est juste et selon ce dont tu as envie.

5 ans, 14 ans, 18 ans, 24 ans, 37 ans, 50 ans, 73 ans, 96 ans.

Il n’est jamais trop tard pour commencer son éducation. 

Et comprendre que cette enveloppe corporelle, celle dans laquelle on vit, qui a tant de fois été malmenée, tant de fois été possédée, si peu de fois été comprise, est précieuse, et nous appartient.

On nous enseigne tout. On nous félicite pour tout. On nous bourre le crâne de tout. Sauf de ce qui est le plus important pour nous : notre source de plaisir, qu’on a conçu comme une source de danger.

Mon corps n’est pas dangereux. Il est sacré.

Et mieux je reconnais mon plaisir, le mien pour moi moi moi moi, mieux je peux le protéger.

Alors vos gueules bandes d’intellectuels puritains, qui scandent que c’est mal de dire penis, vulve ou vagin. Qui aux mots « chatte » et «cunni» lèvent les yeux comme pas permis. Bandes d’hypocrites, bandes de vilains. Dans vos éducations patriarcales et mysogines vous saviez bien ce que vous faisiez. 

Ça vous arrangeait qu’on soit des trous à plaisir dans lesquels vous pouviez planter vos bites sans même demander de laisser-passer.

Mais manque de pot c’est fini, maintenant on sait se toucher.

Et je ne vais pas m’excuser de m’énerver, je n’en ai même pas dit assez.

L’éducation on va la faire,

Avec nos corps, nos doigts, nos plumes et notre huile chaude sur la peau.

Notre éducation on va la transmettre, à ceux dont vous ne pourrez laver le cerveau.

On sait que vous avez fait exprès, ce n’est jamais un accident la soif de domination. 

On se réapproprie nos corps, et en nous donnant du plaisir à notre façon !

Fuck You Patriarcat 🖕🏽

Votre lavage de cerveau ne nous aura pas. 

—-

Si tu as parfois l’impression de devoir faire tellement + pour plaire, que ce n’est jamais assez, que tu dois ressembler à un certain standard de la société, que tu dois te comporter d’une certaine façon, que même, tu devrais t’estimer heureuse de trouver quelqu’un d’à peu près gentil et sympa avec qui faire ta vie… c’est normal : des millénaires de patriarcat t’ont fait oublier à quel point tu es puissante, à quel point tu es précieuse, à quel point ton sexe est plein de feu et d’électricité qui allume tout ton corps et te rend rayonnante. Ce n’est pas un accident qu’un jour on ait éteint ta lumière : ça a été fait exprès ! Mais aujourd’hui nous avons à notre portée les moyens, les connaissances, les accès et la voix pour nous reconnecter à ce qu’il y’a de précieux en nous : you’re the prize baby ! Tu es le cadeau ! Et chaque personne qui entre dans ta vie reçoit un grand privilège !

C’est ce que nous allons travailler ensemble dans Sublime ! Te reconnecter à ton identité profonde, te reconnecter à qui tu es. Oser te présenter et t’affirmer comme ça en te disant encore et encore, que tu es une putain de déesse et que tu mérites le meilleur !!!

Les inscriptions ferment ce soir et on commence demain ! 

Si tu sens que tu es des nôtres, viens ! 

https://lyviacairo.com/sublime

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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