ma dernière révélation – ou comment j’ai découvert qu’une part de moi panique à mort…
L’autre jour, j’ai vécu un moment de coaching intense. Qui m’a chamboulé des pieds à la tête. Dans le cadre de la formation que je suis actuellement, nous nous coachons mutuellement, et les techniques que nous utilisons passent essentiellement par le corps (les émotions, les ressentis, etc.). Ma collègue était quelqu’un de très ancré et connecté à ses émotions. Et je pense que c’est ce qui a permis que tant de choses bougent pour moi aussi : avoir l’espace tenu pour que ce qui doive sortir sorte. C’est une rare occurrence pour moi que d’être tenue émotionnellement comme ça.
J’ai découvert des parts de moi. J’ai découvert des parts de moi avec des émotions fortes, des volontés puissantes, de la douleur pour certaines, et beaucoup de conflit entre elles.
Ces parts ont émergé quand jai identifié un désir : le désir de… mieux me connaître. De passer plus de temps avec moi-même, de développer une relation avec moi-même. Je ressentais depuis quelque semaines le fait d’être toujours en ‘relation’ à l’autre. Et beaucoup moins en relation à moi. Qui suis-je ? Et si je me sortais en rendez-vous, en balade, si je conversais avec moi-même pour le savoir et m’apprécier. J’avais envie de (re)tomber amoureuse de moi, comme je le pratiquais quand je cherchais l’amour.
De ce désir a remonté une peur. Une peur panique. Une part de moi que je ne savais pas exister, et qui pourtant prenait bel et bien la place : la matriarche. Placée dans mon cœur, elle a peur. Elle a une peur panique, mais alors panique, que son enfant sorte de la maison et aille jouer. Elle crie, elle s’arrache les cheveux, elle veut l’empêcher. Et à la fois l’enfant est triste (tristesse que je ressens dans mes épaules). Il est triste de ne pas jouer, et quand il joue il se sent coupable. La matriarche a une seule et unique peur : que s’il va jouer dehors, son enfant meure. Alors elle devient folle ne serait-ce qu’à l’idée qu’il laisse ses cahiers et aille jouer, pour le plaisir. « Reste ici, tu ne vas nulle part !» elle lui crie, tremblante de peur et les larmes aux yeux. Elle ne sait que faire d’autre pour le protéger. Elle ne le croit pas quand on dit : s’il va jouer il ne mourra pas. Elle sait que c’est une possibilité.
Cette matriarche, la rencontrer m’a fait comprendre contre quoi je luttais, depuis toujours. J’ai grandi dans une famille modeste, ma mère a toujours beaucoup travaillé pour s’occuper de nous, et en grandissant, j’aspirais à des rêves de grandeur : je voulais être riche, parcourir le monde. Ou en d’autres termes, « m’élever au dessus de ma condition ». Pour la matriarche, aller ‘jouer’ c’est prendre le risque de mourir. Et cette mort pour elle c’est prendre le risque de répéter ce que j’ai connu en grandissant. C’est la peur panique pour elle ne serait-ce qu’imaginer qu’on puisse être pauvres. Pourtant on l’a été, pauvres, elle et moi, et ce sont des périodes qui ont causé énormément de tristesse et d’anxiété. Et aujourd’hui c’est un peu moins le cas mais (et je fais une parenthèse) l’une des choses que j’ai remarquées c’est que je gagne toujours ce qu’il m’est nécessaire, peu importe la hauteur de ce montant, et jamais tellement plus. C’est pourquoi augmenter mes dépenses a été une technique pour manifester +, si je sais oú il va, alors je vais manifester. Mais pas la peine de prendre le ‘risque’ pour plus. Juste pour à la fois satisfaire la peur panique de la matriarche, et aussi pour jouer un peu (en ce moment je travaille énergetiquement à augmenter mon niveau de revenu et c’est l’une des clés, accepter que ‘jouer’ n’est pas ´dangereux’).
Donc en moi, une matriarche qui a une peur panique qu’on aille jouer, sinon on va mourir. Ok.
Aussi en moi, une autre mère. Plus douce celle-là. Alors que la matriarche était enfermée dans sa maison en bois, celle-ci se trouve dans un champs. Elle est détendue, relaxée, en paix. Elle explique à la matriarche deux choses :
- tout d’abord, la vie, c’est laisser partir (« to live is to let go »). La vie, c’est laisser partir les personnes, les situations, le temps. Il s’agit d’accepter ce qui est, et ne pas s’accrocher aux choses. La mère douce est en totale acceptation de ce qui est. Et elle dit : oui, ton enfant peut mourir, et ça fait partie de la vie.
- nous sommes là pour éduquer nos enfants, leur donner des repères, pas pour les contrôler. Et ça la matriarche ne le sait peut-être pas. Alors elle l’apprend.
Ce qui est fou, c’est que quelques jours plus tôt, je me demandais comment faisaient les mères, si elles n’avaient pas constamment peur que leurs enfants meurent. Et à peu près toutes les mères à qui j’ai parlé m’ont dit qu’elles y pensent chaque jour. Purée.
Et donc cette mère douce, en acceptation totale de la vie, dit que l’enfant peut mourir. Et que c’est la vie. Ce n’est pas assez pour l’empêcher.
Cette part là, je la reconnais comme celle que je cultive depuis quelques années maintenant. Être en simple acceptation de ce qui est.
En d’autres termes : « on peut être pauvres / démunis, et c’est aussi ok ».
Reconnaître ces deux parts me permet aujourd’hui de les faire cohabiter. Oui la matriarche panique à l’idée de sortir et jouer, et la mère lui rappelle de s’assoir, de méditer, et d’accepter ce qui est.
Ainsi, peu à peu, alors que ces deux là conversent et apprennent l’une de l’autre (ce sont deux mères, elles se comprennent), l’enfant, qui était représenté par une tristesse sur les épaules, peut aller jouer.
Et la dernière personnalité que j’ai découverte (c’est qu’il y’a du monde à l’intérieur) était celle qui… encourageait cette exploration, ce jeu, le fait de passer du temps avec moi-même, de développer cette relation avec moi-même, de mieux me connaître. Et qui SAIT qu’aller jouer est bon pour moi (la matriarche est en peur panique, la mère elle, est trop zen pour vouloir quoi que ce soit 😁).
Et cette part est… l’artiste à succès en moi. Il sait qu’il est important d’explorer, de passer du temps avec soi, de découvrir, voire d’être oisif pour créer. J’ai commencé à faire connaissance avec lui dans mon carnet et voici ce que j’ai découvert: c’est une figure masculine. Je pense qu’une part de moi identifie l’oisiveté à quelque chose de masculin en moi. C’est un homme, pimpant, léger, dilettante, avec un petit béret, qui adore boire du vin et rigoler. Je lui ai demandé si du coup il était quelqu’un qui veut de l’argent/de la sécurité pour une raison plus… légère que la matriarche, et en fait ça lui est égal. La seule chose qui l’intéresse, c’est s’amuser, explorer, expérimenter et créer. Cet artiste je le sens comme une énergie qui titille en bas de ma mâchoire, sur ma langue, dans mes dents du bas, il est complètement lié à l’expression. Au fait de juste écrire et parler et peindre et dessiner. Et lui il SAIT que le succès vient de là car il EST un artiste à succès. Ce n’est pas une question. Il se balade sur les quais avec un petit boom box à la main et il s’en fiche total des gens.
Ce moment où toutes ces parts ont été révélées était puissant. Car il s’agit non seulement de les découvrir, mais d’incarner à chaque fois l’émotion qui y est liée. Et en plongeant profondément dans ce que ressentait la matriarche, aaaah, jai senti cette panique et cette angoisse dont je suis tant familière. Et pouvoir facilement me reconnecter à L’energie de la mère plus douce et paisible (J’ai à chaque fois envie d’écrire mer) et pour finir à cet artiste pimpant, espiègle et insouciant, c’est juste…. une aventure magnifique.
Nous sommes fascinants en tant qu’humains, tellement plus complexes que ce que l’on peut imaginer. Quand l’on s’exprime, ce n’est pas une partie de nous qui s’exprime, mais plusieurs, à tour de rôle. Pour découvrir pour vous ce que j’ai vécu ici, il faudrait une séance de coaching assez intensive (qui est comprise dans la version VIP de mon programme FRP), ceci dit, si j’ai partagé ici, c’est parce que je sens que nous pouvons nous reconnaître, d’une façon ou d’une autre, dans ces diverses parts :
- quelle part de vous a peur, a une peur panique que vous alliez jouer, vous amuser ? (Oú se situe-t’elle, quelle est sa forme, son nom, que veut-elle ?)
- quelle part de vous est hyper zen, en totale acceptation de ce qui est, peu importe ce que c’est ? (Oú est-elle, quelle est son énergie, que dit-elle ?)
- quelle part de vous est un-e enfant qui a simplement envie de jouer, s’amuser, être insouciant-e ?
- qui est l’artiste à succès en vous – celui ou celle qui sait que votre simple existence dans le monde suffit ?
Vous pouvez scanner votre corps à chaque question, et écrire quelques pages dans votre journal.
Initialement je ne pensais pas publier ceci publiquement, ça semblait assez… précis, intime. C’est le genre de choses que je partage en audio à mes clients. Mais une part me dit que ces explorations et pouvoir mettre les mots dessus a quelque chose d’important, et que même si vous ne vous reconnaissez pas dans tout, vous vous reconnaîtrez dans des parties. Et aussi je le voulais pour mes archives 😁
N’hésitez à me dire ce que cela donne pour vous 🧡
Et aussi (mais ce n’est plus un secret !) :
FEMMES RICHES ET PUISSANTES a ouvert ses portes !!!
Voici ce que tu dois savoir :
Dans Femmes Riches et Puissantes, j’ai rassemblé tout ce que je sais sur l’argent.
J’ai pris la décision il y’a quelques mois de me consacrer à l’étude de la sexualité. CECI DIT, de mes études en finance à mon entreprise orgasmique en passant par des dettes paraboliques (ça se dit ? C’était pour la rhyme), je sentais que j’en avais des choses à raconter sur l’argent ET que ce ne serait pas de la même façon que toutes les autres personnes que j’ai pu voir, le font. J’ai senti qu’il y’aurait un aspect sociétal important (ce n’est pas anodin d’être une femme qui veut la prospérité), un aspect physique et corporel en lien avec la sexualité, ainsi qu’un aspect émotionel. FRP est ancré dans un profond socle d’amour de soi.
Les transformations qu’ont connues les femmes qui ont fait ce programme sont à la fois DINGUES et à la fois pas du tout étonnantes au vu de ce que l’on a appris :
- Certaines ont soldé leur dettes ;
- Certaines pour qui le découvert était la norme le voient comme une aberration ;
- D’autres ont développé leurs activités et ont embauché des employés.
Tout cela en quelques mois.
Ce programme contient exactement ce que tu a besoin d’entendre pour ta prospérité.
En plus du programme en lui-même, qui est déjà très riche, tu as :
- des appels live avec moi tous les 2 modules pour poser toutes tes questions + je te fais ma transmission du moment
- des audios qui racontent mes coulisses !!! Ce que j’ai écrit ici est exactement le genre de chose que je raconterais en audio. En ce moment je vis une grande transition dont je ne parlerai pas publiquement avant plusieurs mois. Les inscrites à FRP et au Spa seront les premières au courant. C’est l’occasion pour moi aussi de partager mon processus de manifestation, entre l’intention posée et sa réalisation.
Femmes Riches et Puissantes (FRP pour les intimes) est le programme le plus ambitieux que je n’ai jamais créé. Il m’a demandé d’aller chercher profond à l’intérieur de moi l’essentiel de ce que je souhaite laisser comme transmission, à ce stade sur le sujet de l’argent, et surtout, de prendre sa place en tant que femme dans cette société. Quand je l’ai créé, je sentais que quelque chose de grand se passait : le premier programme ouvertement féministe sur l’argent, avec l’amour et la sexualité comme outils principaux.
Pour le découvrir, et nous rejoindre (tu as accès aux bonus immédiatement), c’est par ici :
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.