Le courage d’être en relation

À partir du moment où tu entres en relation, tu dois te positionner.
Eh oui, parfois en étant seul-e on se sent davantage en sécurité : pas de demandes à faire, pas de limites à poser, pas de peur d’être rejeté.e, pas de peur d’être blessé.e.

Quand tu désires une relation entière avec quelqu’un, que ce soit un.e ami.e, un.e amoureux.se, ou un membre de ta famille, tu ne peux plus te cacher, tu ne peux pas faire semblant. 

Car alors ce n’est pas tenable.

L’un ou l’autre se plie en 4, l’un ou l’autre se sacrifie. 

Il n’y a pas de science à être en relation. 

Mais pour moi, cela nécessite un certain courage :

– le courage de connaître nos besoins et le courage de les exprimer ;
– le courage de connaître nos limites, savoir ce qu’on veut laisser rentrer, et savoir ce qu’on veut garder dehors ;
– le courage d’être dans notre propre énergie, développer une confiance en nous et en notre valeur, en notre sagesse, indépendamment du regard que les autres peuvent porter.

Je teste une pratique en ce moment : à chaque fois que je sens que je suis un peu hors de mon axe dans une relation – hors de mon axe pour moi signifie penser trop à l’autre, à ce qu’il veut, ses ressentis, son opinion, son interprétation, et pas assez… à moi. Peut-être que ‘hors de mon axe’ veut dire autre chose pour toi – 

À chaque fois que je suis un peu hors de mon axe, je prends de simples respirations et j’imagine mon énergie se ré-accumuler à l’intérieur de moi. 

Je reviens dans ma personne, dans ma responsabilité, dans mes envies, dans mes besoins, et aussi, dans mon courage. 

Je ne peux contrôler ce qui se passe pour l’autre. Je ne peux anticiper ses besoins et faire qu’il soit ravi, content, satisfait. 

Mais je peux être moi, bien assise dans mon identité. Et aussi dans mes sentiments présents.

Dans ton axe, ça veut aussi dire dans ton corps, dans l’instant, dans ce que tu sais de toi, et dans tes émotions. 

Et à partir de là, tu peux repartir et choisir comment effectivement, ÊTRE dans cette relation. 

Pourquoi as-tu besoin de courage ? Je t’en envoie à distance.

A bientôt,

Lyvia