Je ne veux plus faire d’effort

Aujourd’hui j’étais coachée en soin des traumas par une collègue. 

Elle : qu’est-ce qui pourrait te faire du bien et te soutenir entre aujourd’hui et quand (cet objectif) sera atteint ?

Moi : {je liste des options puis…} – en fait, rien de tout ça ne me convient. Je ne veux rien faire qui me demande de l’effort. Car pour aller obtenir ces choses qui me feraient du bien, il me faut faire un effort, et je ne veux pas faire d’effort, je suis fatiguée.

Elle (grand sourire) : Wow, je veux faire pause sur ça et je veux vraiment célébrer la façon dont tu t’accordes de la valeur et dont tu choisis que ce qui te fait du bien doit être

facile. Bravo ! 

Moi : sérieusement ?

(En fait je m’attendais à ce qu’elle me dise qu’il fallait bien que je trouve quelque chose)

J’ai tellement été habituée à faire des efforts pour tout (même pour aller bien) que ce nouveau terrain – celui où je ne fais vraiment, vraiment rien qui me force – est étrange pour moi. La société valorise tellement l’effort. Tu es critiqué voire dénigré si tu as l’air de ne pas en faire. 

Alors que les choses pourraient être fluides, faciles, fun.

En session on dit qu’il s’agit de passer d’une ‘peine familière’ à un ‘plaisir non-familier’.

Et c’est ce que je fais en ce moment. Je quitte une façon de voir qui parfois m’épuise mentalement et qui est familière. C’est celle du ‘travail’ – du ‘hustle’ – du ‘il faut’.

J’ai déjà lâché beaucoup de conditionnement par rapport à ça, mais la ´nécessité’ finit toujours par revenir et me tirer les orteils. 

Et peu à peu je m’ancre dans le pur plaisir, qui lui est non-familier. La facilité, la fluidité. Que tout roule dans la relaxation et l’aisance, gracieusement, sans que j’ai à pousser. 

Et de le voir valorisé et célébré par ma collègue m’a fait vraiment du bien. 

Je ne veux plus faire d’effort.

Je veux que ce soit facile.

Et j’ai le droit que ce soit facile. 

Ce qui est magnifique c’est qu’avec cette permission, la réponse à ‘ce qui allait me faire du bien’ est venue. Quelque chose de simple, qui ne me demande aucun effort : me connecter à l’énergie de l’eau.

Chaque jour, penser à l’eau ou être dans l’eau quand je le peux, et me connecter à son flot fluide, sans effort, léger, berçant et pourtant si puissant.

Cela représente l’aisance pour moi, et je peux m’y connecter juste en fermant les yeux. 

Et ce que cela permet c’est que mon système nerveux s’habitue encore plus à cette idée d’aisance et de fluidité, et au final, parce qu’il recherche l’harmonie (le système nerveux recherche toujours l’harmonie), les choses se réorganiseront pour venir à moi sachant que mon énergie est désormais celle de l’aisance.   

Voilà, petit partage de ce sujet me trotte en tête en ce moment, dis-moi en commentaire si cela résonne avec l’un des aspects de ta vie…

Plein d’amour, 

Lyvia 

Ps : il te reste 4 jours pour nous rejoindre à cette session des 8 Portes. Si tu as une question, ou une appréhension, n’hésite pas à m’écrire. 

Si tu te sens appellé-e et que tu es prêt-e à t’inscrire, tu peux le faire ici – lyviacairo.com/8portes