La première fois que je me suis donnée du plaisir… pour de vrai

Texte légèrement explicite

J’étais dans cette chambre d’Airbnb, avec une bouteille d’huile de coco à la main, et mon ordinateur posé sur le lit, qui montrait une vidéo de deux femmes qui se faisaient un massage. 

Mais pas n’importe quel massage. Un massage de la vulve (whaatt). C’était poétique, érotique, clairement sexuel, et pourtant très loin de la pornographie que j’avais pu voir d’habitude. 

La lumière était tamisée dans la pièce filmée, avec des bougies partout. Il y’avait tout un rituel, des tissus qui frôlaient le corps, un massage de tout le corps, avant de s’attarder à la vulve.

J’ai bien noté les étapes. D’abord l’aîne, puis les lèvres extérieures, puis intérieures, et seulement après le capuchon du cl*toris.

J’ai pris une grande respiration et j’ai tenté d’imiter la vidéo.

Et avant j’ai posé une intention. J’ai posé l’intention de ne plus avoir honte en me masturbant. 


Jusque là, après chaque séance de masturbation, avec un vibromasseur ou pas, j’avais un orgasme – en général assez petit – et je me sentais mal, mal, nulle de faire ça – la sensation n’était pas bonne.

Là j’avais envie de me donner du plaisir… et que ça fasse vraiment plaisir, même après. Je voulais en sortir en rigolant ! 

Alors mon intention était d’être en joie. 

J’ai posé l’intention et suivi les étapes. Les sensations étaient complètement différentes de ce à quoi je m’attendais. Plus profondes. 

Quand j’appuyais je sentais d’autres parties de mon corps se relâcher : mon dos, ma nuque, ma mâchoire. C’était magique. 

Et puis j’ai finalement eu un orgasme, plus long et plus fort que je n’en avais jamais eu avant. 

J’avais encore un peu honte, mais cette fois je souriais. J’avais libéré une partie de ce qui me bloquait.

Ce jour-là je suis sortie dans la rue, la tête un peu plus haute sur les épaules, avec une belle robe jaune, et c’est comme si tous mes sens étaient décuplés. 

J’entendais les oiseaux plus fort, je sentais la brise sur ma peau plus délicatement, je souriais aux étrangers, et je me sentais bien dans mon corps. 

Ce n’était que le début, et j’étais déjà très heureuse. 


Je ne savais pas à l’époque que ce moment d’exploration allait changer ma vie. Que je serais tellement fascinée par la sexualité comme outil de joie et de libération que je passerais les années qui suivent à me former jusqu’à aider d’autres personnes à faire de même.

Mon métier, c’est de te donner accès à cette ressource magique qu’est la sexualité sacrée. Une sexualité pas seulement pour le plaisir (même si c’est super bien sûr) mais aussi pour la libération et la puissance. 

Pour l’impact que ça fait sur le corps, l’esprit, la joie, la créativité et les relations. 

Les inscriptions aux 8 portes de la Sexualité Sacrée ferment demain.

Si tu es intéressée, écris-moi à hello@lyviacairo.com avec toutes les questions que tu peux avoir, et nous pourrons discuter 🧡

Plein d’amour, 

Lyvia