Ne pas se forcer, jamais

Ce matin, j’ai pris 2:30 à lire et méditer sur la paix intérieure.

Je me suis réveillée après l’un de ces rêves où tu passes ton temps à courir et chercher. 

Alors qu’avant, je n’arrivais jamais à destination, maintenant je finis toujours par arriver là où je dois aller. 

C’est une avancée que je célèbre. 

*

Le manque de paix vient du fait qu’on est attaché.

Je ‘dois’ faire ça, pour obtenir ça….

Et si…

Et si on n’en savait rien ?

Et si on ne savait absolument pas quelle série d’action nous emmènerait à tel endroit ?

Alors que je suis en plein lancement et que c’est considéré être un moment oú je suis hyper présente, et oú je vous écris, et je vous explique etc, oú je vais ‘chercher’ à l’extérieur. Mon corps a envie de faire complètement autre chose. 

Il a envie de travailler de l’intérieur. 

Et c’est ce que je fais depuis hier.

Ce matin, en regardant la forêt, je me dis que ça va devoir suffire. 

Que quelque part, en alignant mon intérieur, je vais magnétiser vers l’extérieur, sans pour autant faire ce que je crois devoir faire.

Et si les règles étaient différentes de celles qu’on croit ?

*

J’ai fait des choses très importantes entre hier et aujourd’hui, même si elles ne se voient pas. 

Je peux les raconter, même si elles se ressentent plus qu’elles ne se comprennent.

J’ai visité la moi du futur, celle que je serai dans 30 ans. 

Je lui ressemble beaucoup, comme une éternelle adolescente. 

Elle m’a transmis de nombreuses informations. 

Et j’ai retenu surtout deux choses : 

1- elle me ressemble beaucoup… avec l’inquiétude en moins. Elle n’est pas inquiète. Elle a la foi.

2 – son plus grand engagement envers elle même est une pratique quotidienne de sa spiritualité. Être en présence. Communier avec l’invisible.

Parfois j’oublie que c’est aussi toujours le chemin pour moi. La foi.

Alors oui, je suis en lancement mais l’alignement est nécessaire. 

Toujours. 

Et le timing n’est pas celui que mon cerveau d’humaine veut contrôler. 

*

Aujourd’hui j’ai lu sur la paix, j’ai médité, et j’ai aussi coupé les cordes sur des choses qui me freinaient encore. 

J’ai pris le temps. Parce qu’il n’y a pas d’urgence. J’ai le temps de prendre soin de mon jardin intérieur. 

J’ai découvert des choses intéressantes, et j’ai eu envie d’écrire, tout de suite : « oh, ça ferait un bon article, non ? »

Eh non. Ça ne venait pas d’une place de paix. Ça venait encore d’une place de ‘je dois’.

Alors je me suis posée la question : si je prenais ma journée, de quoi j’aurais envie maintenant ? Et j’ai écouté. 

J’ai fait ce que mon corps avait envie de faire, j’ai écrit encore un peu, puis je me suis appuyée sur le bord de la fenêtre, et j’ai commencé à regarder la pluie. 

J’ai fait une prière : « comment laisser partir toute cette inquiétude ? » Surtout que je suis dans une période où je suis censée ‘faire’ mais je ne fais pas, ça n’est pas ce qu’il m’est indiqué. 

Je me suis posée la question : « si j’avais une dizaine d’inscrites, rien qu’aujourd’hui à mon programme, qu’est-ce que je ferais ? » 

Et bien : je célèbrerais ! 

Je célèbrerais chaque personne qui a choisi de nous rejoindre, 

Je me célèbrerais,

Et je célèbrerais toutes les intuitions et inspirations qui nous ont emmenées jusqu’ici. 

Je nous fais confiance.

Alors j’ai fait un grand sourire, et j’ai pris mon téléphone pour filmer la pluie. Puis j’ai eu envie d’écrire tout ceci. 

Et si la ‘bonne’ méthode n’est pas celle qu’on croit ?

Et si on ne doit pas se forcer ? Jamais jamais jamais ?

Et s’il y’avait plus de magie en œuvre que l’on imagine.

Et que le plus important était de prendre soin de notre jardin intérieur, qui naturellement diffusera de l’énergie à l’extérieur, comme c’est aligné, quand c’est le moment ?

Et si, au fond, il s’agissait simplement d’avoir la foi ?

À méditer. 

Hier j’ai aussi pris de nombreuses notes sur cette notion de ne pas se forcer.

Et bien sûr, cela m’a emmené sur le thème des relations, et de notre sexualité.

Ne pas se forcer, dans une relation, ou en sexualité demande plusieurs choses :

• D’avoir un environnement ne personne, un groupe de personnes, une configuration), qui nous laisse être nous, et nous écoute, ou mon envie, ou non-envie, sera bien accueilli-e,
• D’être capable de demander de l’aide, de l’écoute, du soutien, dire là où en est, et créer une nouvelle direction ensemble. Une direction créative, qui ne nous coûte pas, et qui fait du bien à tous.
• D’avoir la foi qu’en étant soi, en étant dans sa vérité, rien ne s’écroulera.

Qu’est-ce qui se passe si je ne me force pas ?
Quelle magie, co-création, possibilité, compassion, je permets ?

Qu’est-ce qui devient enfin faisable, sans pour autant me coûter ?
A méditer aussi.

*

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Douceur & Amour sur toi.

Lyvia