Retiens-tu ton génie ?

Après presque 9 ans d’entrepreneuriat, je crois que je suis arrivée à un stade de maîtrise de ce que je fais que je n’ai jamais atteint avant. 

J’ai investi dans des formations pointues, j’ai été coachée de façon extensive, j’ai fait l’un des chemins de soin les plus profonds ces dernières années, libérant des traumas qui datent de cette vie et des précédentes. Je suis l’une des rares personnes en France, si ce n’est la seule, à avoir le mix de compétences et d’expériences que j’ai (voire même au monde, je suis unique après tout) – et pourtant je me retiens. 

J’ai identifié que depuis plus d’un an maintenant, je suis dans un léger freeze. Quand je me déploie en grand, je reviens rapidement à quelque chose de plus petit, acceptable, gérable.

Alors que je suis prolifique. Je suis très prolifique. J’ai un univers tout entier de créativité en moi. Je peux prendre de la place, BEAUCOUP plus de place. Et pourtant je me retiens. Pourquoi ?

En entrant à l’intérieur de moi, je ressens une loyauté mal placée. Peut-être que tu la ressens aussi parfois. Je sais que mes clientes le vivent quand elles déploient leur sxualité.

Une espèce de loyauté envers les personnes qui n’ont pas tout ce que j’ai. Tout le talent que j’ai. Tout le génie que j’ai. C’est bizarre de dire ça ? Peut-être prétentieux ? Écoute, on est là pour ça.

J’ai écrit : 

« plus je me rapproche de mon génie, plus je m’en éloigne ».

Trop de place, trop de puissance ? Je risque de déranger, gêner, mettre mal à l’aise ? Et alors ?

J’ai les larmes aux yeux à l’idée de ne pas remplir tout mon potentiel sur cette Terre. De ne pas vivre à la hauteur de ce que je sens m’être destiné. 

Ça a toujours été ma plus grande peur, tu sais, de ne pas vivre ma vie en entier…

Et si la question ce n’était pas « pourquoi », pourquoi je m’empêche de faire en grand. 

Et plutôt de faire le vœu, d’y aller à fond. Et de rassurer mon système nerveux que je serai en sécurité tout le long. 

Et si je ne savais jamais pourquoi, mais que je décidais d’être prolifique, de me déployer. Et d’accomplir sans retenue la mission à laquelle je suis appelée. Celle que je suis la seule à pouvoir accomplir ?

Je visualise être grande

Je visualise prendre de la place.

Je visualise déranger.

Je visualise que tout mon passé était le camps d’entraînement et que maintenant le match commence.

Je visualise et j’y vais.

Avec courage.