Pourquoi j’adore mon job

Aujourd’hui, j’ai reçu la newsletter d’une personne que je suis sur Instagram qui a décidé de faire une pause dans son entreprise sans durée définie. Elle a arrêté toutes ses offres et réduit sont équipe de 8 à 1 personnes.

L’année dernière elle a pourtant eu beaucoup de succès – plus de 2Millions$ de chiffres d’affaires, une visibilité de ouf, elle avait l’air de s’éclater… et pourtant ce qu’elle a décrit c’était que c’était comme si elle était un hamster dans une roue… qu’elle n’avait plus envie de faire tourner.
Et ça m’a fait quelque chose. J’ai salué son courage, bien sûr, de faire ce choix. Et ça m’a rappelé quand j’ai aussi fait ce choix – de réduire drastiquement mon équipe, d’arrêter un programme déjà lancé, et de prendre du recul. C’est à ce moment là que j’ai lancé Diva – Le Temple.

Je me suis reconnue dans la moi du passé.

Et je me suis aussi sentie pleine de reconnaissance pour aujourd’hui.

Aujourd’hui où je fais un métier que j’adore et qui chaque jour m’apporte de la joie. 
Je me suis dit, un peu égoïstement : « putain j’ai trop de chance, moi j’aime tellement ce que je fais. »

Et ce même si elle a tous les signes visibles de succès dont beaucoup rêvent.

Pourquoi j’adore mon métier ? C’est ce que j’ai envie de te partager dans cet article. 

J’accompagne essentiellement des femmes à avoir une sexualité plus apaisée, et à résoudre leurs traumas.

Et j’adore parce que c’est tellement…. gratifiant.

C’est un tel passage de l’ombre à la lumière, c’est difficile à décrire.

Mais ma cliente peut arriver dans le programme en étant… anxieuse, inquiète, déconnectée de son corps, si elle est en relation son couple peut être en crise. Et puis quelques mois après… elle est transformée : légère, elle ressent du plaisir, ses relations sont fluides, elle rit, danse, fait son art, lance son entreprise.

Certaines ont vécu parmi les choses les plus difficiles que vous pouvez imaginer. Et avec leur espoir et leur volonté d’aller regarder ce qui est difficile… wow…. Elles passent de l’autre côté.
Et ce passage – my god – c’est pour ça que je me lève le matin. C’est pour ça que je coache. C’est pour ça que je réponds aux messages dans le groupe sans vérifier l’heure ou le jour qu’il est.

Je sais que tout le monde ne pourrait pas faire ce métier là, plonger dans l’ombre avec elles pour en remonter. Ça pourrait être lourd, mais moi ça m’apporte de la joie.

Savoir que ma contribution aide une personne qui a souffert à passer de l’autre côté, notamment sur un sujet où ce n’est pas si facile de trouver du soutien – c’est juste… trop bien.

L’autre chose c’est que… c’est vraiment intéressant.

La sexualité et les traumas sont des thèmes tellement complexes, que l’intello que je suis s’éclate à apprendre dessus, à évoluer, à se remettre en question, à analyser.
Il y a un mélange de connaissances et de faire 100% confiance aux clientes de savoir ce qui est bon pour elles, j’adore.

Tu peux monter sur ton pied d’estale de connaissances théoriques et puis bam la réalité de ce qui est effectivement vécu te rattrape et là est ton vrai apprentissage.

Et j’adore parce que je me sens touchée / appelée personnellement. 

Je n’ai pas vécu la moitié de ce que certaines de mes clientes ont vécu.

Mais je me suis rappelée récemment d’un fait divers, de quand j’étais ado. C’était une horrible histoire d’une petite fille qui a subi des sévices sexuels par ses parents. Je m’en suis rappelée la semaine dernière.
Il y a quelques années, j’ai aussi eu le flash d’une agression. C’est à partir de là que j’ai commencé ce travail.

Comme si on m’avait envoyé un message. Comme si j’étais concernée.

L’image que j’ai depuis quand je visualise mon travail, c’est l’image d’une petite fille qu’on a blessée qui avance vers moi, et moi qui passe un peu de temps avec elle, assise dans un grand pré, je la prends dans mes bras et on discute beaucoup. 

Et puis je la vois s’illuminer et partir en courant s’amuser. Je ne pars pas courir avec elle, ce n’est pas ma place. Ma place c’est d’être là, assise. Disponible. Et d’avoir les bras ouverts pour la prochaine personne qui vient vers moi.

Je n’étais pas comme ça avant. En tout cas je ne m’en rendais pas compte 🙂

Si ouverte, disponible. Et je sais pas, un truc a bougé. 
Peut-être que c’est ça, trouver son dharma. 
Le truc pour lequel tu sens qu’on t’a mis sur Terre.

J’ai tellement de reconnaissance de le vivre. Ce n’était pas facile.
Pour être honnête avec toi, ce n’est toujours pas facile.

C’est comme défricher une jungle où pas grand monde est passé avant toi.
Chaque jour j’ai des questions auxquelles je n’ai pas toujours la réponse.
Il y a beaucoup de solitude aussi, à te demander quelle est la prochaine étape.

Parce que paradoxalement le chemin qui est le tien n’est jamais tout tracé.
Tu es obligé.e de le dessiner toi-même même si des variations existent.
Parce que si tu es là c’est qu’on a besoin de toi.

C’est trop marrant car en écrivant je ressens en moi un mélange d’arrogance et d’humilité !

Arrogance car j’ai l’air de dire que mon travail est si puissant, et en même temps… il l’est. 
Il l’est vraiment.

Et humilité parce qu’au fond je ne fais rien, ce sont mes clientes qui font tout. Je leur donne juste les outils et l’espace de se sentir mieux. Et je leur rappelle qu’elles comptent, souvent.

Et si vous les voyiez…

Si vous les voyiez quand on fait un coaching, et qu’on commence et que tout est flou et gris, et qu’au bout de 20 minutes où elles ont la force et le courage d’écouter leur corps, et ce qui se passe en elles, et de dire la vérité… tout se transforme.

C’est juste trop beau, et trop magique.

Et je me sens heureuse et privilégiée de faire ce métier.
Voilà, j’avais juste envie de dire ça aujourd’hui 🙂

Merci à mes superbes clientes de me faire confiance. Ça me fait un bien fou d’être là pour vous.
Merci à toi qui lis ma newsletter. Ton attention compte pour moi et je ne la prends pas pour acquise. Merci à toutes les personnes qui écoutent le podcast. Moi dans vos oreilles c’est un truc qui m’hallucine un peu chaque jour 😀

On dirait que je reçois un award haha, mais parfois c’est important de faire pause et d’apprécier ce que la vie nous offre.

PS :  Voici le partage d’une cliente après sa première pratique solo 

« Je n’ai pas de mots, c’est une exploration infinie qui commence ! J’ai fait pour la première fois l’amour avec moi-même, délire ! Depuis j’ai pratiqué une autre fois et les intentions étaient si spécifiques, et les réponses de mon corps aussi ! Complètement différentes et transcendantales ! La seconde fois j’ai rencontré mon col de l’utérus, une rencontre fort impressionnante !!! En bref, et alors que je débute seulement, j’ai la certitude intime et profonde que je suis déjà beaucoup plus puissante et moins dans la peur d’explorer et d’être moi ! »