5 conseils pour un.e entrepreneur.e qui démarre – exemple de mon domaine : la sexualité

Je suis dans une position assez unique.
J’ai une entreprise depuis un moment ET je suis à la fois ‘débutante’.

En effet, si j’ai lancé mon premier blog en 2013, et j’ai commencé à parler de mon thème actuel (la sexualité) en 2017.

Après avoir passé quelques années à couvrir plusieurs thèmes à la fois (business, spiritualité, argent, sexualité) – c’est en 2021 que j’ai lancé mon offre phare – Diva – Le Temple, qui a marqué mon engagement dans le sujet.

Ainsi, la forme actuelle de mon entreprise a bientôt, 2 ans.

Du coup j’ai pu appliquer ce que j’ai appris à ce nouveau domaine, ce qui est chouette.

Et j’ai en même temps réalisé que s’il y avait des choses similaires, il y en avait qui étaient complètement différentes d’avant qui me challengeaient un peu.

Me reposer sur mes lauriers n’était pas possible.

Et en même temps, je ne voulais pas faire les erreurs du passé.

Du coup, dans cet article, je veux te partager :

  • Les écueils que j’ai pu éviter grâce à l’expérience
  • Les nouveaux challenges et les choses que je continue d’apprendre

… le tout résumé en 5 leçons.

C’est parti !

Là où j’aurais pu me tromper  – mais grâce à l’expérience, j’ai géré !

1 – Plutôt que d’aller vite, hustle, et envoyer plein de ‘spaghettis sur le frigo’, j’ai choisi d’aller lentement, de poser des fondations, et de construire quelque chose de solide qui tiendrait sur la durée

Il y a toujours une phase de test – et je t’en parlerai plus bas – mais le jour où j’ai décidé de m’engager dans la sexualité, j’avais aussi en tête quelque chose : je veux une offre solide, une entreprise solide, que je construis lentement mais sûrement.

Je ne me voyais plus lancer 10 000 choses, juste pour rentrer du cash rapidement et ‘on verra après’. 

J’avais la vision, dès le début, de créer quelque chose de pérenne, sur laquelle je peux investir sur la durée, et qui me donnera peut-être moins de bénéfices à court terme, et plus à long terme.

J’ai pris un risque. J’ai mis du temps, et de l’énergie

Une fois que j’étais engagée, j’ai ajusté au fur et à mesure, j’ai testé ‘dans’ le cadre que je m’étais donnée (plutôt que tout recommencer à chaque fois de zéro), et je courais beaucoup moins comme un coq sans tête. 

J’avais une vision de planter des racines profondes.

(On en parlera dans les parties Paix, et Profit de la formation de ce week-end).

2 – Plutôt que ME remettre en question, ou remettre en question mon choix de me lancer dans cette direction, j’ai fait confiance à mon excitation

Lancer une entreprise sur un thème aussi tabou que la sexualité, ce n’est pas quelque chose que je qualifierais de ‘simple’, pour plusieurs raisons.

a/ – La plupart des gens croient qu’ils n’en ont pas besoin, ‘c’est non prioritaire, y a plus important’, et très sincèrement, la plupart des gens se contentent de peu dans ce domaine, voire d’une sexualité assez médiocre (sorry si tu te sens un peu attaqué.e, mais c’est vrai, c’était le cas pour moi aussi, je me mets dans le même panier !)

b/ – J’avais très peu d’exemples. Les entreprises de coaching en ligne, sur la sexualité que je connais ET que j’aime bien… et bien je les compte sur les doigts d’une main. Heureusement j’ai de plus en plus de collègues qui prennent leur place, donc je me sens moins seule, mais c’est compliqué d’avancer à vue, et de devoir défricher un domaine peu connu

c/ – La honte. La honte des personnes en face de moi, car c’est un domaine si tabou. Ma honte intégrée (hello la religion). Le fait de devoir assumer de prendre à coeur un truc qui n’est pas confortable et qui crée des émotions fortes chez les gens.

Donc il y avait quand même tout cela de présent dans les parages…. ET POURTANT…

Même si ça m’a mis un peu de temps (4 ans entre ma première offre sur le sujet, et m’y engager pleinement), à chaque fois, je faisais confiance à mon excitation.

Je faisais confiance au fait que quand j’apprenais quelque chose de nouveau, ou que j’aidais quelqu’un, que je recevais un retour positif, j’avais tellement de JOIE, qu’au fur et à mesure je me suis dit : c’est par là. 

De nombreuses personnes étaient mal à l’aise avec mon changement, et me le disaient. Elles m’écrivaient ‘j’aimais tellement mieux quand tu parlais de tel autre sujet’. Ou ‘on dirait que tu te cherches, tu es sûre que c’est ‘aligné’’?. 

Et tu sais quoi, j’étais à l’aise de me chercher. Du moment que ma boussole intérieure me ramenait au même endroit : je kiffe trop. J’adore ça.

Et c’est parce que j’aime que j’ai continué – parce que financièrement, ce n’était pas garanti, et socialement non plus.

En fait j’ai du développer cette confiance en moi et mon sujet d’abord, pour ensuite m’engager comme mentionné dans le point 1

(On parle de ça dans la partie Plaisir de la formation)

3 – Plutôt que de me reposer sur ma seule intuition, et mon ‘énergie’, pour délivrer et vendre, je me suis FORMÉE

Il y a un discours intéressant dans le monde du développement perso qui va dans le sens de…. “la non nécessité de compétences” – ‘tu n’as pas besoin de formation’. 

En gros – ton expérience suffit, ton intuition, suffit, ce que tu sens suffit. 
Écris tes pages de vente avec ton coeur, et les gens achèteront grâce à ton énergie.

C’est vrai dans une certaine mesure…. Mais ce n’est pas toute la vérité.

Je serai la première à te dire que ‘être toi suffit’. Tu n’as besoin d’être PERSONNE d’autre pour réussir.

MAIS – ça ne veut pas dire que tu ne dois pas apprendre. Ça ne veut pas dire que ce que tu délivres ne doit pas s’appuyer sur des compétences.

En toute transparence – je m’en suis sortie des années sans formation ‘formelle’ – mon expérience, celles de personnes autour de moi, suffisait, notamment parce qu’on parlait de domaines un peu plus ‘courants’ (comme le business), et aussi un peu moins tangibles (comme le rapport à l’argent et la spiritualité).

Mais, quand il a fallu accompagner les gens sur leur sexualité, j’ai dû être assez humble pour me dire que j’avais besoin de plus, et de me former.

De même, quand le trauma m’a intéressé, c’était hors de question de le faire sans formation concrète.

Et pour réussir à vendre et marketer sur le sujet… eh bien j’ai dû me former comme si je n’avais jamais écrit une page de vente de ma vie !

Ça m’a aidé à me sentir solide, légitime, compétente, et m’a donné encore plus confiance en moi.

Et ça m’a allégé, car tout ne pesait plus juste sur mes ressentis ou intuitions. J’avais des outils concrets.

Pourtant, je ne veux pas que tu te dises que tu as besoin de 3 ans de formation pour te lancer.

J’ai lancé mon premier programme sexo SANS formation, et les gens l’ont adoré.

Mais mon niveau d’expertise maintenant n’a… rien à voir. Je suis une bombe atomique 😀 (dans le bon sens).

Là où  je continue d’apprendre

4 – J’avais peur que tout le monde s’en foute – et cette peur revient parfois

Plusieurs fois, notamment quand je suis allée à fond sur la sexualité, je me suis dit : «tout le monde s’en fout de ce que je vends / propose. »

Tout le monde s’en fout de ce thème, ou de ce que je dis, ou comment je le dis. 

J’ai été découragée.

Puis, j’ai réalisé qu’au fond, je ne savais pas ce que les gens voulaient, c’était une bulle opaque pour moi.

Alors j’ai fait des sondages, j’ai posé des questions, j’ai mis toutes mes pré-conceptions de coté, et j’ai mieux compris. 

J’ai fait des tests – J’ai vendu des petits atelier plus courts sur divers thèmes. 

Je suis revenue à la base, et j’ai appris à connaître mon audience, les personnes que je peux aider.

J’ai réalisé que ce n’est pas que tout le monde s’en fout, c’est que je ne savais pas ce qui les intéressait vraiment

Quand j’ai compris, j’ai créé un peu plus dans ce sens là, tout en maintenant ce qui me fait plaisir. 

Cependant…cette sensation me revient encore, la peur de parler dans le vide, d’être incomprise. 

Ça me crée du doute parfois.

Et pour l’instant je n’ai pas trouvé d’autre solution que de continuer et naviguer ces émotions quand elles viennent. 

(On parlera un peu plus de naviguer ses émotions dans la partie ‘Paix’ de la formation’)


5 – J’associe parfois mon succès à l’amour qu’on a pour moi (et faut pas !)

Quand tu démarres dans quelque chose, ou quand tu sors de ta zone de confort, la validation extérieure a un poids énorme. 

Tu absorbes tout ce qui te fait te dire que tu es sur la bonne voie (yes !). Ça fait tellement de bien. 

Et tu absorbes aussi l’inverse, tous les petits signaux que ça ne marche pas ‘exactement’ comme tu le voudrais.

Je sais que c’est absurde et irrationnel, mais ça m’arrive encore, quand je n’atteins pas un objectif, ou que les choses ne se passent pas comme j’ai anticipé, que je me dise : 
« Je ne suis pas assez bien », ou « Si les gens m’aimaient alors ils achèteraient / partageraient / écouteraient » ou « Pourquoi j’ai besoin de faire des efforts, on pourrait juste me faire confiance » 

(Lol, la dernière c’est une parole de gourou de secte, c’est bon signe si on ne te croit pas juste sur parole)

Ton succès n’a rien à voir avec l’amour que te porte les autres.

Les résultats que j’ai ne veulent rien dire sur l’estime qu’on me porte ou qu’on ne me porte pas.

Il y a 1000 facteurs en jeu, qui la plupart du temps n’ont rien à voir avec moi.

C’est la petite fille qui veut être aimée, appréciée, et qui veut tout bien faire qui parle.

Ça n’a même rien à voir avec le business.

C’est commun d’associer la validation extérieure avec notre propre valeur, mais les deux n’ont aucun lien.

Mais bon, ça on en parlera un peu + dans la partie Profit, car sinon ce mail va faire 1000kms 🙂

Du coup, avec ces 5 points, voici mes 5 conseils pour toi si tu démarres.
Plus ou moins faciles à appliquer.

Conseil numéro 1 – Prends ton temps, choisis une direction, et du mieux que tu peux, plante des fondations solides. Tu pourras ajuster ton angle, ta direction en construisant, sans souci. Et bien sûr tu vas tester, voir ce qui marche etc. 
Mais n’essaie pas d’aller trop vite. Prends du recul, apprends de ce qui se passe, entre à l’intérieur de toi, et prends le temps de la réflexion. Vois ce que tu peux mettre en place. Engage-toi.

Conseil numéro 2 – Malgré les éventuelles influences extérieures – et il y en aura – fais confiance à ta joie. A ce qui t’illumine, te fait plaisir, te fait envie. Car c’est sur cela que tu vas perdurer. Fais confiance à ça.

Conseil numéro 3 – Ne te dis pas que tout doit venir de façon innée ou intuitive, c’est beaucoup de pression. Développe des compétences, apprends, forme-toi. Choisis avec soin, bien sûr. Il y a des choses qui certes viennent de toi, ton énergie, ton aura – mais il y a aussi des choses qui sont de la pure compétence, et qui te sont accessibles. Tu peux tout faire.

Conseil numéro 4 – Tout le monde ne s’en fout pas. C’est juste que tu ne sais peut-être pas ce qu’ils veulent. Une fois que tu sauras, alors tu pourras plus facilement répondre à la demande qui est là – tout en restant en phase avec toi.

Conseil numéro 5 – Ton succès, ou ton échec (‘perçus’ par toi hein), ne veulent rien dire sur la personne que tu es, la valeur que tu as, l’amour qu’on te porte, et l’impact que tu as sur le monde. C’est juste un aspect parmi tant d’autres.

vague-tiret

Continue ta lecture

Es-tu prêt-e à vraiment profiter de la vie ?

Reçois plusieurs fois par semaine un message pour t'inspirer, te motiver, et t'ouvrir à de nouvelles réflexions. Amour, sexualité, relations, argent, spiritualité : abordons tous les sujets, du moment qu'il s'agit de te sentir bien !

Renseigne ton nom et ton adresse et prépare toi à vivre une vie où tu ne tolères que le meilleur !

Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.