Comment j’organise mon entreprise pour soutenir ma grossesse – {Coulisses}

Plusieurs personnes m’ont posé la question de comment j’organise mon entreprise par rapport à ma grossesse (eh oui, je suis enceinte !)

Et je me suis dit que ce serait chouette de répondre à cette question – d’ailleurs, j’ai eu cette conversation avec mes clientes il y a quelques semaines.

Préambule

Tout d’abord, j’ai commencé à préparer mon entreprise depuis que je sais que je veux être enceinte.

Ça fait un peu partie de mon processus de manifestation 🙂

Je me suis imaginée quel genre d’entreprise j’aimerais gérer étant enceinte, venant récemment d’accoucher, et avec un jeune bébé. Et la réponse était : ça doit être SIMPLE.

Mon désir d’enfant à participé au fait d’être hyper focus et hyper concentrée.

Ainsi, j’ai porté mon attention sur ce qui ‘fonctionne’, à savoir ce qui m’apporte le plus de paix, de plaisir, et de profit (celles qui ont fait l’atelier avec moi savent !).

Et dans mon cas il s’agit du programme Diva – Le Temple, où j’accompagne mes clientes (qui pour beaucoup ont connu des choses difficiles dans leur passé sexuel)  – à avoir une sexualité plus apaisée, et plus joyeuse. 

C’est le programme que j’ai créé qui me met le plus en joie, et c’est aussi celui à qui j’ai consacré le plus d’énergie et de temps. Ainsi les fruits qu’ils portent me rendent vraiment heureuse.

Et en parallèle il y a mon podcast du même nom, Diva – Le Temple
Parce que je kiffe le faire ET qu’il fait découvrir mon travailler à deux nouvelles personnes 🙂

Ainsi, quand on a eu des choix à faire, c’était s’assurer deux choses :

• Bien délivrer le programme aux clientes qui sont déjà là ; 
• Bien vendre le programme aux personnes qui n’y sont pas encore et qui en ont besoin.
  
  Simple 🙂

Je lance très peu de choses en dehors de cela – et si tu me connaissais d’il y a quelques années, c’est un gros changement.
Avant j’avais des dizaines de choses que je vendais à la fois. Maintenant il y en a essentiellement une, avec quelques petits programmes qu’on peut trouver sur mon site.

Du coup, quand j’ai su que j’étais enceinte, on avait déjà pas mal focalisé et simplifié.

C’était un risque – car très honnêtement, c’est plus facile de gagner de l’argent à ‘court terme’ en lançant plusieurs choses tout le temps, qu’en focalisant sur une seule chose. Mais là je pensais au moyen / long terme. 

A la construction, à l’ancrage, aux racines. 

Quelques mois après le début de la grossesse, j’ai eu une réunion avec mon équipe, et on a décidé dans un premier temps de comment on allait au mieux délivrer le programme aux clientes pendant mon congé maternité. 

I. Délivrer au mieux aux clientes qui sont déjà là

Pour le congé maternité :
J’ai décidé de prendre un mois complètement off en black out total. 
Et deux mois où je me laisse le choix d’intervenir dans le programme ou pas.
Je pense revenir à plein temps après 3 mois.

Comment ça se passe pour mes clientes :

1. Le contenu existant et les pratiques guidées

• Je leur fais en ce moment le maximum de pratiques à l’avance. On a 5 appels par mois, et ces derniers mois, ces appels étaient des appels de pratiques fondatrices, pour revenir à des bases importantes, ainsi elles pourront s’y référer à tout moment – on a revu des choses comme la réparation des limites, la souveraineté du corps, le fait d’apprendre à aimer ses seins, le massage de la vulve en acceptant ce qui remonte pendant la pratique, etc. (Si tu rejoins le programme aujourd’hui, tu auras accès à toutes ces pratiques toi aussi).

• J’ai couvert quasiment tous les archétypes de résolution des traumas avec elles – on en fait encore deux en en juin et juillet – et avec mon équipe nous travaillons à un pack de ressources pour qu’elles soient encore plus autonomes dessus.

• Et bien sûr, il y a dans le programme des modules de vidéos, et de pratiques déjà tournés. Environ 40 vidéos. Sachant que les pratiques peuvent être refaites aussi souvent qu’on a envie, elles seront bien occupées.

2. Le soutien et le coaching

De plus, chaque mois je guide des pratiques de plaisir, de soin des traumas, et du coaching libre où je coache chaque personne qui en a besoin. 

C’était important pour moi que mes clientes continuent à avoir ce soutien, avec en plus un soutien dans notre groupe d’échange.
Ainsi pour cela je me fais remplacer par mon amie et collègue, Asmae Belalia. 

Asmae et moi avons fait la même formation sexo, et elle a une grande affinité avec le fait d’accompagner le système nerveux en douceur. Ainsi elle sera présente pour mes clientes.

Elle a déjà guidé des pratiques dans le programme et ça a très bien marché. En guise de transition, elle en guidera quelques une avant mon départ, pendant lesquelles je serai présente, car c’est important pour moi que mes clientes se sentent à l’aise et en sécurité, et ensuite pendant mon absence, elle tiendra l’espace. 

C’était important pour moi d’avoir une personne de confiance, et honnêtement, je le prends comme une bénédiction qu’on se soit rencontrées il y a quelques temps et qu’on soit devenues amies.

Les relations sont précieuses quand on navigue un changement de vie.
Là où notre énergie doit se retirer, c’est merveilleux que quelqu’un puisse soutenir à notre place.

J’ai fait un appel avec mes clientes pour partager ce plan, écouter leurs idées, leurs envies, et leurs attentes, de façon à ce qu’on arrive à un consensus où elles se sentiront soutenues.
J’ai prévu de faire des apparitions en vidéo et audio pendant les 2 derniers mois du congé mat, mais je me laisse l’espace de m’écouter, et de naviguer selon ce qui se passe.

3. Pas de contrainte de temps

Une chose importante c’est que mon programme a un accès maintenu tant qu’il existe – ce n’est pas un abonnement. Tu payes une fois et c’est bon. 

Tant qu’il existe, que je le vends, que je coache dedans, mes clientes y ont accès, et ce pour un minimum de 12 mois. Ainsi je n’ai pas de pression à prendre une pause en me disant ‘ohlala, je les fais perdre leur temps’ – au contraire, on a toutes, tout le temps.

Je suis plutôt sereine pour cette organisation, surtout que comme je le disais, la grossesse m’a rendu très focalisée.

Au final, j’ai en fait plein d’idées. 

Rien que les dernières semaines, j’ai posé sur papier un ‘modèle’ qui résume l’accompagnement que je fais avec mes clientes, ce qui me donne encore plus d’idées de pratiques et de transmissions à leur faire dans leur futur.

J’ai 3 ou 4 nouveaux modules que j’ai prévu de rajouter dans les mois suivant mon congé mat.
Tout se structure de mieux en mieux chaque jour, et je trouve ça plutôt cool.

II. Faire découvrir le programme aux futures clientes

 
C’est important pour moi que les personnes qui ont besoin du programme le trouvent. 
Il change des vies. 

Il a un impact phénoménal, et je SAIS qu’il y a des personnes qui prient pour trouver des solutions à des situations qui semblent sans issues. Nous avons ces solutions !

Il y a pas mal de choses qui se passent en coulisses de ce côté.

1. Tout d’abord, j’ai encore mieux précisé à qui on s’adresse.

On s’adresse aux personnes – aux femmes, ou toute personne porteuse de vulve – pour qui la sexualité est un point de frustration, d’inquiétude, voire de douleur.

Et ça peut être pour plusieurs raisons, par exemple. 

• un manque de désir sexuel, ce qui peut avoir un impact sur les relations amoureuses
• une difficulté à lâcher prise, descendre dans son corps, ressentir les sensations
• une difficulté à avoir des orgasmes, ou du plaisir au sens large
• des inhibitions qu’on a du mal à nommer mais qui nous créent de la crispation
• etc.

Souvent on peut être conscient.e de ce qui se passe, mais pas conscient.e de la raison (qui peut être du trauma, ou autre chose – éducation, religion, etc.). C’est le travail ensemble qui permet de l’identifier.

Elles ont aussi ce désir d’avoir une sexualité ‘plus jamais comme avant’ – par exemple, j’ai plusieurs cinquantenaires qui rejoignent le programme en disant : je veux ENFIN avoir du plaisir, prendre soin de mon corps, m’écouter et penser à moi. 

Et dans tous ces cas là, où ça peut sembler un peu flou, difficile, voire même sans issue, j’ai moi une vision super lumineuse pour mes clientes. 

Parce que je vois un chemin. 

Là où on voit un roc immuable qui ne peut pas bouger, je vois le petit fil qu’on peut tirer pour aller vers la lumière. Et on y arrive, doucement, doucement, pas après pas. 

Et c’est vraiment mon kiff, passer de la difficulté à la lumière. Du trauma à la joie 🙂

Cependant, on a dû admettre que nos clientes ne sont pas des personnes qui veulent améliorer une sexualité qui va ‘déjà’ bien – c’est 100% sûr qu’avec le programme elles auraient accès à ça, mais on a du faire un choix dans notre communication, en quelque sorte. 

(Si ta sexualité va déjà bien, et que tu veux qu’elle soit encore mieux, alors mon podcast est une superbe ressource !)

2. Ensuite, il a fallu penser à la vente en elle-même 

Comment l’info que ce programme existe devient accessible aux personnes qui en ont besoin?

Pour commencer, le podcast est une excellente source.

Grâce au référencement, des personnes me découvrent grâce à des recherches Google. 
C’est trop bien. Soit elles achètent directement, soit elles prennent un appel avec moi pour en discuter via la page de vente

D’ailleurs, fun fact, la plupart de nos clientes nous ont découvertes… le mois précédent leur achat. Trop intéressant non ?

J’ai ralenti la publication du podcast à mon premier trimestre de grossesse parce que j’étais trop fatiguée. Et là j’ai repris et l’idée est d’avoir des épisodes d’avance pour mon congé mat.

Nous continuons de travailler ce référencement, notamment en publiant les épisodes de podcast sur mon site, peut-être seront-ils aussi mis en ligne sur YouTube plus tard dans l’année. 

C’était un bon choix d’avoir une plateforme hors réseaux sociaux avec du contenu à longue durée de vie. Encore une fois, penser long terme aide 🙂

3. La dernière chose est que je travaille à l’automatisation. 

Mon ‘projet’ des derniers mois qui me restent de grossesse (ahhh, ça va vite !), est de construire un tunnel de vente. 

Un tunnel de vente est une façon de construire une relation étape par étape avec une personne jusqu’à l’amener à décider de travailler avec toi, ou pas. 

Cela consiste dans mon cas à beaucoup… écrire. 
Des emails, des résultats d’un quizz que je construis, etc.

Ça me prend du temps car je suis méga-perfectionniste, et pour être honnête, j’ai eu des petits moments de perte de confiance en moi (‘est-ce que c’est assez bien ?’ – on y coupe pas hein), mais l’objectif est fixé, et bébé n’attendra pas que j’ai terminé, donc j’ai intérêt à m’y mettre.

(Si tu parles anglais, deux personnes qui m’aident à créer ce système de vente sont Chanti Zak et ByRegina – elles sont au top et des secrets bien gardés d’internet !)

Et voilà globalement comment je m’y prends.

Et tu sais, je me dis que même si tout n’est pas prêt pour mon accouchement, ce n’est pas grave. J’ai confiance en la vie.
Et j’apprends à voir les choses à long terme – 5 ans, 10 ans – et pas forcément 3 à 6 mois.

En général, quand on dézoome un peu, tout se passe beaucoup mieux  🙂

Voilà,

C’était un petit tour de mes coulisses.

A bientôt,