Pour ma fille…

Gros spoiler dans le titre : j’attends une petite fille 🙂
Je ne comptais pas faire de grand ‘gender reveal’, la probabilité étant de 50% après tout.
Mais maintenant tu sais.
Et c’est très important pour moi d’avoir une fille.
Bien sûr déjà avoir un enfant est un cadeau. Mais avoir une fille n’est pas anodin.

J’ai toujours senti que mon premier enfant serait une fille.
Je l’ai vue en vision il y a… 6 ou 7 ans. 
Et à chaque fois, une petite fille. Avec une énorme touffe de cheveux.

Au moment de me préparer à concevoir, j’ai communiqué avec son âme, et j’ai vu aussi une fille. 
Du coup même si j’aurais été très heureuse d’avoir un garçon, j’aurais aussi été étonnée !

Quand j’ai su que j’étais enceinte, j’ai écrit dans un carnet ce que je voulais pour mon enfant. 
Et en fait, c’était tellement simple. Une vie de sécurité, de joie, et pleine d’amour.

Je l’ai imaginée toute petite et vulnérable. Avec un énorme besoin de protection. Et je l’ai imaginée adulte, entrant dans des relations. Et je voulais que son coeur et son corps soient protégés.

C’est peut-être rare de penser à ses enfants adultes, alors qu’ils ne sont pas nés.
Mais chaque jour, je travaille avec des femmes adultes, qui ont été des enfants auparavant. 
Et je vois leur enfant intérieur. Ce qui aurait pu être protégé. 
La joie qui aurait pu émerger et qui n’a pas toujours eu l’espace.
Et le plaisir auxquelles aujourd’hui elles se reconnectent peu à peu.

« Je le fais pour les enfants », c’est la phrase qui m’a portée depuis que j’ai commencé à travailler sur la sexualité.
Pour moi, il n’y a rien de plus important.

Et quand ça a commencé à être « je le fais pour MON enfant », oooh, je peux vous dire que ça prend une toute autre dimension.

Encore plus importante, ambitieuse, cruciale.

Ma fille me donne encore plus de motivation.
Elle va m’en apprendre des choses. Et j’espère être à la hauteur de lui offrir la protection, l’amour et la joie que je veux pour tous les enfants.

Quand je vous écris, mon accouchement devrait se passer dans les prochaines semaines. 
On a fait tous les cours de préparation, on a eu énormément de rendez-vous, et là on est dans un espace un peu plus calme où nous pouvons simplement… patienter de la rencontrer.

Quand je vous écris, j’ai devant moi les micro-vêtements qu’on vient de laver pour préparer le sac du bébé. C’est quand même un privilège de fou d’accompagner la vie ainsi.

J’ai hâte 🙂

Il y a une phrase qu’on dit en soin des traumas : 
« Il n’est jamais trop tard pour avoir une enfance heureuse ». 

Cela signifie que même si nous n’avons pas eu tous nos besoins remplis dans l’enfance, ou si, dans le pire des cas, notre enfance a été bafouée, il n’est pas trop tard pour créer un nouveau lien avec notre enfant intérieur, qui est là, présent, et qui peut tant recevoir de nous.

Cela s’appelle en anglais le « reparenting », ou en français ce mot étrange « reparenter ». 

C’est une chose qu’on fait beaucoup avec nos clientes. Notamment grâce à des pratiques pour rencontrer l’enfant intérieur, des pratiques en lien avec la dynamique familiale (père, mère et développement d’un parent intérieur).
Et très récemment, ma co-coach Asmae a animé tout un appel sur les liens d’attachement.
Qui se forment pendant l’enfance, et qu’on peut faire évoluer en grandissant.

Tu as accès à toutes ces pratiques et ressources dans Diva – Le Temple le Programme. 
Pour toi si tu sens qu’il y a une part de toi à apaiser et qui a envie de plus de sécurité.