Le pouvoir du « choix »

Parfois, sur certains aspects de notre vie, on a l’impression qu’on « n’a pas le choix ». Que c’est comme ça et pas autrement.

On peut alors développer une attitude qui consiste à… justifier nos limitations, et expliquer pourquoi on ne peut pas.

« Je ne peux pas parce que xyz »
« C’est impossible parce que il se passe xyz dans ma vie aujourd’hui ».

Dans la vie, tu peux soit décider de mettre ton énergie à défendre tes limitations – pourquoi tu ne peux pas.

Soit mettre ton énergie à rêver, chercher des solutions et « pourquoi » ça peut fonctionner pour toi.

Quand tu mets ton énergie à défendre tes limitations, ce que tu recherches souvent, c’est de la validation, de la compréhension. 
Qu’on te dise « ah j’avoue c’est chaud, normal que tu n’y arrives pas ».

Ceci dit, ça ne te ferait pas te sentir dans ta puissance, pas vrai ?

Personne ne va te contredire si tu dis « de toute façon je peux pas ». On ne va pas te contredire si tu penses que c’est le cas.

Par contre, tu peux prendre la décision de te battre pour la possibilité que tu peux y arriver.

Et chercher toutes les raisons pour lesquelles c’est en fait, possible.

Et là, tu es dans ta puissance, dans ton pouvoir.

Tu sais que c’est galère, mais ton énergie est portée sur : je sais pas comment je vais m’en sortir, y’a même un tas de raisons que ça ne fonctionne pas, mais je vais essayer.

Ne perds pas de temps à te / nous / convaincre de pourquoi tu peux pas. Ça ne fait de mal qu’à toi.

À la place, dis-toi que tu peux, et que tu as le choix.

Et si tu arrives à un moment oú tu as tout essayé et tu es fatigué.e et tu as vraiment envie de passer à autre chose….

Et bien fais ce choix.
Fais le choix qu’il y’a autre chose qui mérite et demande ton énergie.
Mais ne cherche pas à justifier pourquoi tu ne pouvais pas. Tu pouvais peut-être. 
Ce n’était juste plus une bonne utilisation de ton énergie d’aller par là.

Note : La sensation de ne pas avoir de choix, et donc ne pas avoir d’option, peut être une empreinte traumatique. Cela s’apparente à être en freeze : je ne peux rien faire, je ne peux pas bouger, je suis coincé.e. Un peu comme si une force extérieure t’empêchait.

Et quand on travaille ensemble, une partie du travail peut être de réaliser qu’en fait si, il y a un choix, il y a une option, même si c’est une toute petite porte à ouvrir dans un mur qui semblait jusque là complètement scellé.

Tout ça m’emmène à la notion de souveraineté.

Qui est une notion fondatrice dans comment je mène ma vie et dans ce que j’enseigne à mes clientes.

C’est toi qui décides. 

La Gardienne de La Porte par exemple te dira : je laisse entrer ce qui est bon pour moi, et je laisse à l’extérieur ce qui ne l’est pas.

Quand quelque chose rentre de force, ce n’est pas NORMAL. 
Elle ne se dit pas « ah ben mince alors, je pouvais rien faire ». 
Non. Elle prend ses armes et défend son territoire. 
Et fait l’effort (qui est un gros effort hein), de RETIRER de son espace ce qui ne lui convient pas.

Ce n’est pas forcément facile, mais elle a l’option.

La Sage te dira : j’ai le choix.

Et pour faire ce choix, elle écoute sa propre vérité.

On peut lui dire : « ah non hein, c’est impossible. »
Ou bien : « tu n’es pas assez forte ou puissante pour ça » 
Ou bien : « nan mais meuf, tu en demandes trop là ! »

Et elle te répondra : j’ai le choix.

Dans les deux cas, TU décides. TU choisis.

Ce n’est pas parce que quelque chose est difficile que c’est impossible, ce n’est pas parce que tu ne vois pas le chemin devant toi de A à Z qu’il n’existe pas.

Ce n’est pas parce que tu as peur que tu ne peux pas.

Défend la possibilité de ce que tu veux accomplir.

Quand on te dit : c’est impossible OU tu en demandes trop,

Dis leur : on verra, avec un haussement d’épaule nonchalant.

Pour beaucoup d’entre nous, créer la vie de nos rêves, l’intimité de nos rêves, les expériences de nos rêves, c’est comme grimper une montagne énorme.

Nos parents avant nous n’avaient peut-être pas ces aspirations.

Leurs parents avant eux étaient peut-être en mode ‘survie’.

Nous sommes peut-être la première génération à faire ce chemin de visualiser une vie et d’avancer dans sa direction.

Et c’est du travail. 
Et c’est long.
Et on a plein d’excuses, pour beaucoup très valides.

Mais… nos excuses ne nous aident pas.
Elles nous affaiblissent.

Notre souveraineté, elle, nous aide.

Même quand tu abandonnes, fais le par choix, et pas parce que tu penses que tu ne peux pas.

Voilà, c’était mon message pour toi, en ce jour de rentrée qui je l’espère commence avec une bonne énergie.

Prends soin de toi.