5 erreurs de marketing que tu ne feras plus en tant qu’entrepreneur.e spirituelle

Je fais partie du clan des entrepreneures « spirituelles et intuitives ».
Et on est, généralement, nulles en marketing 🤣
Je me mets dedans aussi ! J’ai dû apprendre beaucoup.

Quand on est intuitive, on veut pouvoir partager ce dont on a envie, et se dire que ça suffira pour vendre.
Que les personnes qui achèteront chez nous liront entre les lignes, sentiront un appel magique, et diront oui.

Il y’a de ça. Il y a même beaucoup de ça. 

Et pendant longtemps, je m’en sortais bien avec mon énergie et mes partages intuitifs uniquement. 
Les personnes résonnaient avec mes mots et cela leur suffisait pour dire : « oui » ! 

Mais quand j’ai changé de domaine, ça n’a pas été suffisant. 

Bien sûr que j’avais des éléments de marketing dans ce que je faisais – j’ai toujours écrit de superbes pages de vente par exemple :D. 
Mais quand je suis passée du coaching business au coaching en sexualité, en terme de marketing c’est comme si je passais de la salutation au soleil au headstand en yoga.

Woaaa, je ne m’attendais pas à ça. 

Comme la sexualité est un sujet tabou dont on parle peu, c’était plus difficile de savoir ce dont avaient vraiment envie et besoin les personnes que je voulais aider.
Non seulement parce qu’elles ne l’exprimaient pas toujours par pudeur, mais aussi parce qu’elles n’avaient pas toujours les mots pour le décrire.

De même, c’est un thème certes universel, et pourtant pas tout le monde est intéressé d’investir dedans. Parce que justement la majorité des personnes se disent que ‘c’est censé être facile et pas besoin d’aide sur ça’.
Toute mon énergie, mon peps, mon intuition ne suffisaient pas. 

Parfois je me disais : « mais tout le monde s’en fout ou quoi ? »

Et non, c’est juste que je ne faisais pas le boulot de ‘rencontrer’ mes clients et de mieux les comprendre de manière intime. 
Pour ça, il fallait devenir… technique.

Voici 5 erreurs de marketing que j’ai faites, et que tu ne feras pas si tu gardes cet email précieusement de côté.

Erreur numéro 1 : penser à moi, mon message pour le monde, ma mission et….supposer les désirs de mes clients 

Je me suis sentie missionnée avec la sexualité. Mais vraiment.

Je suis partie en pèlerinage d’arrêter toute souffrance, et j’avais une vision bien claire de comment j’allais faire. 

Sauf que c’était en décalage avec mes clients.

Moi j’étais en mission de changer le monde. Eux et elles voulaient aller mieux personnellement.

Et je leur prêtais des désirs qui n’étaient pas les leurs. 

Au final, les désirs de mes clientes étaient tellement plus simples que ce que j’imaginais : 

  • avoir mon premier orgasme 
  • ne plus être stressée au lit 
  • trouver l’amour et ne pas avoir peur d’ouvrir mon cœur 
  • sauver mon mariage, parce que je l’aime, même si je n’ai plus de désir sexuel

Plus j’ai connu mes clientes intimement, plus j’ai pu parler à leur cœur, plutôt que de manière cavalière et abstraite.

Et en parlant de ça…

Erreur numéro 2. Parler en jargon, avec des termes trop élaborés ou techniques. Ou être tellement vague et poétique qu’on comprend rien. 

Ayant été formée par deux grosses certifications, j’ai acquis énormément de jargon, que seules les personnes dans le milieu comprendraient. 

Et en tant que personnes spirituelles, on souffre un peu de ça.

On va dire à nos clients : mon programme va t’aider à te sentir « alignée ». Mais alignée à quoi ? Pour quoi faire ? Ça veut dire quoi ?

(Perso je n’aime pas ce terme, aligné, alignement, géométriquement c’est très confus pour moi. On en reparlera).

Ou bien on va dire : je t’aide à recevoir « l’abondance dans ta vie ». Mais quelle abondance ? 

Si par exemple je parle à ma mère d’abondance elle va me regarder et dire : « abondance ? Y’a plein à manger là, regarde ! 

(Parce que mon abondance c’est manger, et la sienne c’est s’assurer que tout le monde a mangé)
(C’est quoi ces newsletters qui parlent tout le temps de bouffe, ai-je un message à faire passer ?).

Si je lui dis par contre : « t’aider à gagner + d’argent » elle va dire : « ah ben oui, donne l’argent ! »

Après, selon qui est notre cible on se comprend. 

Mais même si on vend à des personnes spirituelles comme nous, elles aussi elles ont des vies terre à terre ancrées dans la matière. 

Et c’est important d’en parler aussi. 

Erreur numéro 3. Ne pas parler à l’ego des gens 

Ok, ça je l’ai appris y’a pas longtemps, j’avoue.

Il y’a des désirs qui sont des désirs d’ego. 

Et quand on est une entrepreneure intuitive et spirituelle, on aime se dire qu’on est au dessus de ça.

Tu veux savoir quel est un des désirs de mes clientes ?

Se sentir belles.

Yep.

Bien sûr, elles veulent aussi s’élever spirituellement, être en phase avec leur essence, et avoir plus de plaisir.

Mais pour beaucoup d’entre elles, elles ont envie de se sentir belles, et sexy et désirables.

Makes sense pour un programme sur la sexualité non ? 

Eh bien je n’y avais pas pensé, c’est elles qui m’ont fait le réaliser.

Et c’est grave hypocrite de ma part car qui d’autre a envie de se sentir belle ? Moi !

J’aime quand mes ongles sont faits, j’aime avoir de belles robes, j’aime quand mes cheveux sont soignés, j’aime quand mon mec me regarde en mode : « sexyyyy » . Bien sûr que ça compte pour moi !

Dans $100M offers de Alex Hormozi (que je recommande, il y’a une version en français), il décrit d’autres désirs généralement importants :

  • le désir d’être bien vu.e socialement et professionellement par nos pairs (le statut social), et ça va dépendre de qui sont tes pairs. Pour certains ça va être s’acheter là dernière Mercedes, pour d’autre ça va être de s’acheter le dernier appareil à compost dernier cr
  • le désir d’être perçu.e comme beau / belle (on en a parlé)
  • le désir d’être respecté.e 
  • le désir d’être perçu.e comme puissant.e
  • le désir d’être aimé.e 

Quand par exemple j’ai choisi de m’acheter une Mercedes (si tu suis mes stories depuis… plus d’un an tu sais :D), c’est non seulement parce que la voiture est belle, solide, etc…. Mais c’est aussi parce que je me sens trop stylée dedans. Quelque part j’aime la personne que j’ai l’air d’être en conduisant ma voiture. C’est vrai. 

De même j’aime ma grande maison parce que j’aime l’espace et le calme etc, mais j’aime aussi ce qu’on perçoit de moi en venant chez moi. 

Et ça c’est vrai pour une majorité d’entre nous. 

Nous sommes des animaux sociaux, la perception qu’ont les autres de nous joue beaucoup. Et c’est humain. 

N’oublie pas ça pour tes client.e.s. 

Quand tu leur apprends à « s’aimer eux-mêmes », rappelle-toi qu’ils ont envie d’être aimés tout court.

Erreur numéro 4. Penser que tout le monde devrait vouloir ton truc.

Meuf. 

Par exemple moi, je me disais : toutes les femmes devraient vouloir mon programme.

Si tu vends un programme pour le bien-être des mamans, tu te dis sûrement que « toutes les mamans devraient vouloir ton programme »

Ou si tu fais une offre de remise en forme que : « toutes les personnes qui veulent se sentir bien dans leur corps devraient vouloir ce programme »

Résultat, quand ça ne vend pas tu penses quec’est toi qui as un problème.

Parce que tu te dis que « ça bénéficierait à tout le monde », pas vrai ? 

Alors pourquoi « tout le monde » n’achète pas ?

Sauf que c’est faux. Ça ne bénéficiera pas à tout le monde.

Ça bénéficiera SEULEMENT aux personnes qui ont vraiment, vraiment besoin de ça.

Mon gros problème dans le marketing, était que je parlais à des personnes pour qui avoir une belle sexualité était un « nice to have ».

Genre : ah, bien sûr que ce serait sympa d’avoir une sexualité fun, mais c’est pas prioritaire.

Et j’étais en train de me casser le dos à expliquer pourquoi ça devait être prioritaire. 
Et c’est une mauvaise énergie. 
C’est une énergie par laquelle on essaie de convaincre, c’est épuisant.

A la place, je me suis demandée : qui bénéficierait VRAIMENT de mon offre ?

Dans le sens où ça créerait une différence VOULUE t PROFONDE dans leur vie.

Eh bien c’était par exemple, des personnes qui étaient en couple depuis longtemps, tenaient à leur couple, et ont identifié que la sexualité était vraiment un point important (pas besoin de les convaincre).

Des personnes qui n’ont jamais eu d’orgasme, des personnes qui suite à une agression ont très peur de reprendre une sexualité, etc.

Des personnes pour qui c’est un VRAI ENJEU.

Bien sûr que ce que j’enseigne pourrait être utile à tout le monde, mais pas tout le monde en tirerait un vrai bénéfice. Et c’est important de reconnaître ça.

Et en parlant aux personnes pour qui ce que je propose compte vraiment, et bien ça résonne plus facilement avec les personnes qui ne sont pas encore prêtes, mais qui le seront dans le futur.

Parle aux gens qui ont un vrai désir pour ce que tu as à proposer. Pas ceux pour qui c’est un « bonus sympa ».

Erreur numéro 5. Ne pas avoir confiance en soi

Écoute, c’était dur de lancer tout un nouveau business dans un domaine complètement nouveau pour moi. 

J’avais constamment l’impression de ne pas être assez bien, ou de ne pas faire assez bien.

Surtout que j’ai un style très différent des autres coachs sexo que je voyais. 

Je ne suis pas à me balader en robe éthérée avec des fleurs dans les cheveux. 
Je ne me donne pas 6 orgasmes pas jour.
Je ne fais pas l’amour tous les jours. Ni même toutes les semaines. 
.
Non, au fond je suis… une geek
J’aime étudier et j’ai trouvé un sujet d’étude qui me passionne.

Du coup je ne pas suis pas toujours sentie adéquate.

Et comme en plus j’avais beaucoup à apprendre sur mon marketing, je le faisais vouloir dire des choses sur moi. 
J’y associais ma valeur.

Et peut-être que tu fais ça aussi.

Que quand ça ne vend pas, tu le fais ‘vouloir dire quelque chose sur toi’.

Que parfois tu doutes, tu n’oses pas -,et résultat : tu ne dis pas ce que tu as envie de dire, tu ne proposes pas ce que tu as envie de proposer, bref, tu te caches un peu et c’est dommage.

Chacun des paliers que j’ai passés ces dernières années étaient des pallers de confiance en moi.

C’est là où mon intuition m’a aidée.
C’est là où ma foi m’a aidée.

À me dire que je suis au bon endroit.
Que je fais le travail pour lequel je suis sur Terre, que même si je n’ai pas toutes les réponses maintenant, je finirai par trouver la solution.

Et que j’ai de la valeur, que ce que je propose a de la valeur.

C’est un travail récurrent de continuer d’y croire. 

Et pourtant c’est un travail qui paye. Carrément.

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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