Le marketing du consentement

Si tu devais décrire ta semaine en un mot, quel serait-il ?
Pour moi ce serait, surprenante !

Mercredi a eu lieu l’atelier ’entreprendre en écoutant son corps’. 
J’avais en tête de faire ce partage très ponctuel, et… c’est devenu autre chose.

Voici l’un des messages principaux que j’ai partagé dans l’atelier – et peut-être que ça résonnera pour toi aussi : 

Parfois on va forcer, pousser, travailler plus longtemps que notre corps n’est capable de tenir, travailler sur des projets qui nous plombent, aller à l’encontre de notre intuition… tout ça en se disant que c’est le chemin pour réussir.

Alors que pas du tout. Il y’a de nombreuses choses à remettre en cause AVANT de remettre en cause notre corps et de se dire qu’on doit travailler plus. 

(C’est comme si tu t’acharnais sur ton genou pour avoir un orgasme en te disant que ton genou devrait bosser mieux. Non, c’est juste pas le moyen le plus efficace !)

À la place de te forcer, tu peux regarder l’environnement de ce que tu crées : 

• ton marketing – est-ce que tu parles aux bonnes personnes avec le bon message ?
• ton modèle économique – est-ce qu’il est écologique et profitable ?
• tes systèmes – peut-être que tu peux mieux t’organiser ?
• ton équipe – es-tu bien entourée ?
• Etc 

Le capitalisme te fait croire que réussir c’est travailler 12h par jour et que “ne rien faire” c’est mal !

Mais quand tout est en place de façon efficace et cohérente, il n’y a pas à se forcer. Quand on est soumis à une problématique, on voit alors toutes les façons de la régler. Et aucune ne correspond à « je dois en faire plus ».

On fait les actions justes pour nous et qui ont un impact.
Et ça ne comprend pas nécessairement poster 3 fois par jour sur Instagram et enregistrer des TikTok à la chaîne.

En résumé, “tu n’as pas à forcer ton corps, tu es peut-être juste nul.le en marketing” 😅

C’est ce que j’ai dit aux filles durant l’atelier. Je pensais qu’elles l’auraient mal pris mais à la place elles étaient nombreuses à dire…. “Oui Lyvia je suis nulle, apprend moi 😅”

Ce qui nous emmène à… ce moment surprenant de digression où j’ai sérieusement considéré lancer une formation sur le marketing et… 

Je le fais, on le fait ! Une nouvelle formation en vue 🙂 

En fait, ça fait des années que je veux créer quelque chose sur “le marketing du consentement”. Mes premières notes sur le sujet datent de 2021.

Étant coach en sexualité et en résolution des traumas, ça a été de plus en plus clair pour moi que les tactiques de vente “classiques” sont pleines de coercition, nous forcent à faire des choses qu’on n’a pas forcément envie de faire, ET sont très mauvaises pour le système nerveux – le nôtre, et celui de notre audience.

Après les 3h d’atelier (oui, 3h !) j’étais hyper excitée. J’ai gribouillé des pages de mon carnet avec un tas d’idées de ce que j’aimerais transmettre. 

Le lendemain, je me suis réveillée et j’ai vérifié dans mon corps que c’était bien un oui (ouiiii) et ce qui m’excite le plus dans cette idée, c’est le challenge de modéliser quelque chose de différent, essentiellement ma façon de faire, et pouvoir la partager avec d’autres qui pourront l’appliquer à leur tour.

Il y’a tout ce qu’il faut sur internet sur le marketing de la pression, oú on appuie sur les douleurs, oú on en amplifie l’urgence, oú on fait les gens se sentir mal de ne pas acheter (« tu n’es pas VRAIMENT motivé.e »). 

Moi j’aime le marketing où on se sent libre de se balader, d’acheter, de ne pas acheter.

J’aime le marketing des magasins de luxe qui te montrent de belles choses de qualité, te laissent t’en imprégner ET n’essaient pas de te convaincre. 

Ça demande d’appuyer sur autre chose (ledésir !), et d’avoir confiance que les personnes sont souveraines et prendront la bonne décision pour elles-mêmes, pas celle qu’on les aura forcées à prendre.

Et qu’en face nous avons la foi que nous serons prospères sans avoir à forcer la main à qui que ce soit.