3 leçons apprises en essayant d’endormir mon bébé
Ma petite fille a trois mois et demi.
Elle est allergique au sommeil.
Non je rigole 😆
C’est juste que les nuits ne sont pas toujours faciles.
En général tout va bien de 20h à 3:30 du matin.
Et à partir de 3:30 – complètement aléatoire.
Soit madame se rendort jusqu’à 7h.
Soit jusqu’à 5h, soit à partir de 3:30 c’est la java comme si c’était le grand jour, et elle se rendort comme un charme à 9h du matin. Normal.
Et c’est sans compter les nuits où elle refuse catégoriquement de dormir sur une autre surface que… moi.
Le résultat c’est que non seulement je ne dors pas autant que je le voudrais (mais bon j’ai fait le deuil du sommeil je crois) mais je ressentais de la frustration. Dormirai-je jamais un jour ?
Eh puis j’entends de tout.
Les enfants qui font leur nuit à 2 mois.
Qui s’endorment tout seuls quand on les pose dans leur berceau.
Les enfants qui se réveillent 5 fois par nuit à 15 mois.
Bref, difficile de savoir ce qui est « normal ». Vers quoi je dois tendre, et ce que je peux accepter.
J’ai décidé d’acheter une petite formation sur le sommeil des nourrissons de 0 à 4 mois.
Pour beaucoup des conseils ma petite est déjà un poil trop grande, mais j’avais envie d’avoir des fondations, des repères.
Au début, en regardant les vidéos, je me suis dit : c’est mort, jamais elle ne voudra qu’on fasse ça.
Je connais ma fille, y’a des trucs, laisse tomber, elle risque de me crier fort dans les oreilles quand je voudrai essayer.
Mais ce qui m’a apaisé dans la formation ce n’était pas les techniques et tactiques.
C’était autre chose. Un état d’esprit entre autres.
J’essaie de les catégoriser ici car ça m’a fait du bien, et peut-être que ça te servira aussi dans certains aspects de ta vie.
1 – Permission de faire comme tu le sens
« Si vous avez envie de tenir votre bébé, faire la sieste avec votre bébé sur vous, c’est complètement ok. Vous n’allez jamais gâcher la fondation de sommeil que vous mettez en place en câlinant trop votre bébé. Ils restent si petits pendant un temps tellement court ».
Pfiouuu. Rassurée. Parce que je passe la moitié de la journée avec bébé qui dort sur moi. Je me demandais si je faisais mal, si je gâchais les choses, et en fait c’est ok d’écouter mon instinct (et le sien).
2 – Ça peut être lent et c’est ok. Entre temps, on pratique.
« L’une des choses qui va le plus aider votre bébé, c’est d’apprendre à s’endormir seul. Et ça ne va pas arriver aujourd’hui, ou demain, ni même dans trois semaines. Ce que vous pouvez faire, c’est l’entraîner. Une ou deux fois par jour, mettez le couché avant qu’iel se soit endormi pour qu’iel apprenne à s’endormir seul. Parfois ça va marcher, parfois non. Mais le tout c’est de pratiquer »
(Je paraphrase un peu, mais c’est ce que j ‘ai retenu)
Je pense qu’on veut toujours tout tout de suite. Quelque part la recette miracle qui fait que ça va fonctionner.
Et en même temps, on a beau nous donner tous les outils, parfois ça ne fonctionne juste pas.
Savoir que c’est un entraînement, un apprentissage, m’a beaucoup aidé.
3 – Il y’a des étapes naturelles pour tout
Et ça, pédiatres et sages femmes nous l’ont dit aussi. On ne peut pas aller plus vite que le rythme de développement du bébé.
Le premier mois, bébé prend ses marques, il ne connaît pas la différence entre le jour et la nuit, c’est normal.
Avant cinq mois, il a rarement le développement assez établi pour s’endormir seul, c’est normal.
Parfois bébé vous réclamera plus que d’habitude. C’est normal.
Il y’a un rythme, il y’a un mouvement, et on ne peut pas le forcer. Tout ce qu’on fait c’est l’accompagner.
Au final, ce que j’ai entendu, c’est de la permission.
Permission de s’écouter.
Permission de mettre des petites choses en place au fur et à mesure.
La baguette magique n’existe pas.
Les choses prennent parfois du temps.
Et on peut quand même les accompagner, avec des outils et techniques tout le long.
Qu’est-ce que ça donne rapporté à une sexualité consciente ?
Cette situation m’a directement fait penser à l’une de mes clientes qui m’a écrite car une des premières étapes du programme est difficile pour elle.
Il s’agit de l’un des premiers exercices : regarder sa vulve dans un miroir.
(Si l’idée de regarder ta vulve te déclenche, peut-être que ce qui suit peut t’aider, ou au contre si ça te gêne de lire, pas de souci, tu peux sauter à la conclusion)
C’était trop vite et trop tôt par rapport à son ressenti corporel.
Si on applique les trois points plus haut, ça donne :
1 – permission de faire comme tu le sens
La règle qui détrône toutes les règles c’est d’écouter son corps.
C’était très confrontant pour elle de faire cet exercice, alors pas de souci, on ne le fait pas pour l’instant.
2 – ça peut être lent, et c’est ok. Entre temps on pratique
Ce que je lui ai recommandé c’est s’entraîner à être en contact avec cette partie de son corps et naviguer ce qui peut émerger comme sensation par rapport à ça :
- poser une main dessus, même à travers les vêtements – et juste respirer
- si même ça ce n’est pas confortable, peut-être dessiner ce qu’on imagine, et voir ce que ça fait
3 – il y’a des étapes naturelles pour tout
C’est normal qu’après qu’il soit difficile de regarder notre vulve si par exemple nos limites ont été dépassées, ou si on nous a dit toute notre vie que c’était nul d’être une femme et qu’avoir un penis c’était mieux.
Cela peut prendre quelque semaines voire des mois d’être à l’aise de se regarder, et c’est complètement ok.
—
Conclusion : on respecte le rythme et on continue d’avancer dans la direction avec des pratiques encore plus douces.
Et on ne lâche quand même pas le fait de poser les fondations pour que ce qui semble difficile maintenant soit hyper simple dans l’avenir.
C’est normal.
C’est normal que ça prenne du temps.
C’est normal que ce ne soit pas simple tout le temps.
ET il y’a des choses que l’on peut faire au fur et à mesure, qui vont poser de bonnes bases en attendant.
Un mélange de douceur et d’espoir 🙂
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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