Faire l’amour le coeur ouvert

J’ai commencé à écrire sur internet en 2013.

Et pendant des années, je n’ai pas dit un mot sur la sexualité. Pas un.

J’ai parlé relations, amour de soi, spiritualité, business, argent. 
Mais pas un mot sur les rapports intimes. 

C’était comme couvert d’un voile noir pour moi. Inexistant. 

Il s’avère que le voile noir, c’était de la honte.

Jusqu’à ce que dans un programme que je menais, quelqu’un m’a posé la question : et la sexualité en rapport avec le bien-être, vas-tu en parler ?

J’ai eu un choc en lisant cette question. 
Je ne l’ai pas vu venir. 

Et pourtant c’était comme une invitation.


Alors j’ai partagé. 
J’ai écrit sur ma sexualité.

Et j’ai pleuré, pleuré, et pleuré.

Voici un extrait de mon tout premier texte sur la sexualité, écrit après la fin d’une relation :

(Note que ce texte peut être légèrement déclencheur sur le dépassement de limite)

«
Le sexe :
Quand je pense au sexe, je pense à ces épisodes :


– La pression d’avoir envie, alors que je sens mon coeur serré

– Les ‘tu n’aimes pas le sexe’, ‘tu as peut-être un problème’, ‘j’ai déjà été avec d’autres femmes qui aimaient vraiment et ça change tout’

– ‘Pourquoi tu ne fais pas d’effort pour jouir. Tu imagines si moi je ne jouissais pas, tu te sentirais comment… ça gâche mon plaisir’

– ‘La plupart des gens font l’amour spontanément, genre je sais pas, tu es dans la cuisine, j’aimerais t’attraper…pas toi’

– ‘Je me sens constamment rejeté’

Dans mes relations, alors que tout se passait plutôt bien dans les autres aspects de la vie, j’avais toujours l’impression de ne pas être ‘assez’ bonne en sexe. 

Parce que je n’avais pas toujours envie, parce que je ne faisais pas franchement d’effort pour avoir un orgasme (en mode..bof). La plupart du temps c’était ok…mais la vérité c’est que j’avais le cœur serré. 

Parfois, j’ai même pleuré (discrètement).
J’ai serré les dents, et j’y suis allée quand même.
J’ai ressenti beaucoup de pression pour ‘aimer ça’, pour ‘jouir’. 
Pour avoir envie spontanément et être disposée.
Alors je prenais mon courage à deux mains, je me disais : cette fois tu y vas à fond ma belle.

Je me mettais dans la peau d’une autre et là j’étais imbattable en sexe, trop forte la meuf. 
J’y arrivais bien 2 voire 3 fois par semaine.
C’était assez, non ? 

Du coup quand ils venaient spontanément vers moi, encouragés par ma fougue de la veille… ben moi j’avais « déjà » donné. C’était dur pour moi. Quoi… encore ?

Et ça causait déception, ressentiment, tristesse chez l’autre. Culpabilité intensive chez moi.Bien sûr, ce n’était pas à chaque fois. 

Parfois je me sentais vraiment bien, libre, désinhibée, confiante. 
Et c’était en général quand j’avais le temps.
Quand j’avais passé du temps avec mon partenaire, que je me sentais en sécurité et confiante. 

Ça arrivait bien une fois sur les 3… Mais ce n’était pas assez. 

Et aussi après avoir eu un rêve érotique, il faut remercier les rêves érotiques !
Le sexe post rêve érotique est le plussss meilleur que j’ai connu, haha.

J’ai cru longtemps que j’avais un problème. Que je n’étais pas normale. J’ai pensé consulter un sexologue même, mais je me suis ravisée. 

Et j’ai compris que mon ‘problème’ avec le sexe n’en était pas un.

Et qu’en fait, j’avais simplement, la plupart du temps, le cœur serré. 

Parce que je n’avais pas trouvé le moyen de me sentir protégée, en sécurité, aimée vraiment inconditionnellement et sur la durée pour que le sexe fasse partie de mon quotidien.

En fait, il est possible que j’avais peur… de quoi, c’est une bonne question à creuser.

Et je ne blâme pas mes partenaires car même s’ils me disaient ‘je t’aime’ tous les jours, me traitaient comme une reine etc. une partie de moi se disait que je n’étais de toute façon pas assez bien et que je ne comprenais pas ce qu’ils faisaient avec moi.

Le cœur serré c’était peut-être que je n’y croyais pas.

Entre mes deux ‘grandes’ relations, pour me prouver qu’en fait, je pouvais y arriver, je me la suis jouée Carrie dans Sex and The City. Pour peu que le mec était mignon et s’intéressait à moi, ça y passait.

Je croyais que je me libérais, je m’enfermais encore plus.

Aujourd’hui, suite à ma rupture, j’ai décidé que TANT que je ne me sentirais pas confortable avec moi-même à 100%, le coeur ouvert, heureuse, tant que je ne me sentirais pas comme je veux me sentir avec moi-même et avec quelqu’un (par mon travail sur moi et j’imagine l’interaction avec l’autre personne), alors je m’abstiendrai.

C’est une décision que j’ai prise et à laquelle je tiens. Je suis ouverte à une relation amoureuse bien sûr, et honnêtement j’aimerais bien rencontrer l’homme de ma vie demain, j’ai hâte de le rencontrer, mais pour la première fois, j’ai choisi d’être patiente.

Et de me protéger, comme je n’ai pas forcément su le faire avant.

Aujourd’hui SEULEMENT, je commence à me documenter, à libérer peu à peu les souffrances, humiliations, blocages. Mais c’est difficile. Et lent. Je m’intéresse notamment au tantrisme et au sexe comme forme de spiritualité et non de performance. 

Mais surtout, je travaille sur moi et mon état d’esprit de façon à me sentir valorisée par moi-même. 

Tout part de là.

Ce qui m’aide VRAIMENT c’est de savoir que ça existe, une relation sexuelle fluide et simple, où l’on se sent complètement bien. Je sais à quoi je peux aspirer. 

Et par conséquent, je l’aurai.Honnêtement je n’avais jamais réussi à en parler avant maintenant. Personne n’était au courant.Et maintenant…. plus de 1000 personnes sont au courant. Dont certaines qui me connaissent personnellement. Cela me fait très peur, mais je pense que c’était nécessaire…. »

Relire ce texte m’émeut.

Je l’ai écrit il y a…7 ans.

Et pourtant chaque mot sonne encore vrai maintenant. 
Comme si j’avais aperçu tout ce qui était possible, même au milieu de la difficulté.

La différence entre Lyvia de l’époque et Lyvia de maintenant, est simplement un chemin. Des étapes, passées une à une.

J’ai fait le chemin. J’ai fait touuuut le chemin
J’ai enchainé certifications, formations.
J’ai fait le travail sur moi, pour m’aimer et me donner de la considération.
J’ai magnétisé mon chéri, et vécu cette nouvelle sexualité avec lui.

Et j’ai été tellement passionnée par ce chemin que j’ai voulu emmener d’autres personnes, peut-être comme toi, avec moi. 

Quand on a connu une sexualité angoissante, stressante, qui nous fait douter de nous, il n’y a rien de plus beau que d’arriver au stade où la sexualité est un endroit de liberté, de légèreté.

Faire l’amour le cœur ouvert.


Je l’ai rêvé. 
Je l’ai fait.
Et je peux t’aider à le faire aussi.

Et je m’attendais à un chemin ‘pas facile’.

Finalement, il est très beau.

Si tu as envie de démarrer le tien aujourd’hui, rejoins-nous dans Diva – Le Temple.

Tu trouveras toutes les informations ici.


Plein d’amour, 

Lyvia

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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