Envoie bouler ton boss pervers

J’avais à peine 25 ans, et j’étais salariée dans un grand cabinet de conseil.
J’étais en rotation dans un service dont j’aimais bien l’activité.

J’ai pris rendez-vous avec le boss – un homme blanc, la quarantaine, une bedaine, une voix qui porte (tu vois exactement le genre) – pour discuter avec lui de la possibilité de rejoindre l’équipe de façon permanente.

Je lui ai fait part de mon intérêt et j’ai donné des arguments.
Il ne m’a pas trouvé convaincante.

Il m’a dit : « Come on, show me some love! »
« Allez, montre moi un peu d’amour ».

Je me suis sentie dégoutée par son propos.

Et je n’ai même pas été étonnée quand je n’ai pas été prise dans l’équipe.

En tant que jeune femme, noire, étrangère, non, je n’étais pas hyper confiante d’avancer au boss mes arguments ET il n’a rien fait pour me faire me sentir à l’aise et évaluer mes compétences.

C’était tout le contraire.

Tu as du déjà vivre ça toi aussi, être dans une situation où tu veux grandir et évoluer professionnellement, te projeter dans ta carrière, et tu es freinée par… un homme dégoutant.

Ou simplement, par les idées que l’on projète sur toi, parce que tu es une femme, que tu as une certaine couleur de peau, une certaine religion.

Comment reprendre son pouvoir dans ces cas-là ?
Comment se sentir forte et continuer d’avancer ?

Eh bien, on en revient à la base : la souveraineté de son propre corps.

« Rien ni personne à l’extérieur de moi n’a de pouvoir sur moi »
« Je choisis ce qui rentre, et ce qui reste à l’extérieur de mon espace»

Quelques jours après cet événement, ce même boss m’a fait une remarque désobligeante, devant toute l’équipe.

Et je lui ai dit : « Non ». En le fixant dans les yeux.
Il a insisté. J’ai de nouveau dit : « Non ».

J’étais tremblante, vraiment mal à l’aise. Je me sentais observée, jugée.

Mais le « non » venait de profond dans le corps, pas de mon esprit qui lui aurait préféré se faire tout petit.

Renouer avec ta propre sexualité en conscience t’aide à ressentir cette souveraineté dans le corps.

Parce que ton critère devient le plaisir.
Pas le regard des autres.

Et tu apprends à poser tes limites en n’acceptant rien et ne faisant rien qui ne te fait pas plaisir.

Un rapport conscient à la sexualité te rappelle que même si le monde à l’extérieur veut te manipuler et te faire du mal, dans l’espace de ton intimité, tu as le pouvoir.

SURTOUT si la personne en face de toi est un homme, qui bénéficie des privilèges du patriarcat.

Puis, ce que tu transformes à ton échelle personnelle, quand cela devient une pratique sur la durée, transforme la façon dont tu te présentes au monde, et à qui tu choisis de donner accès à toi, ou pas.

Si toi aussi, tu veux pouvoir dire ‘non’ à ton boss avec confiance, ou à tout homme qui dépasse tes limites ou te fait chier, et que tu veux reprendre la souveraineté sur ta vie, travaillons ensemble.

Réserve ton appel ici pour discuter du coaching privé avec moi.