Le privilège dont tu ne profites pas

Depuis quelques temps, je prie à mes ancêtres avant d’écrire dans mon journal. J’allume une bougie, je les salue, et je prends mon stylo.

Beaucoup de mes questions récentes tournaient sur « pourquoi ? ».

Pourquoi le plaisir, pourquoi les orgasmes, pourquoi la sexualité… pourquoi, pourquoi, pourquoi est-ce si important, voire urgent ?

Et la réponse est quasiment toujours la même, formulée différemment :

“Nombre de tes ancêtres n’avaient pas le privilège de jouir pleinement de leur corps. Les orgasmes leur étaient inconnus. Le plaisir leur était interdit. Elles ont été utilisées plus qu’elles n’ont profité de la vie.

Aujourd’hui, tu es vivante, et surtout tu es libre. Libre de te toucher, libre de découvrir, libre de faire l’amour pour le plaisir.

Cela te semble banal voire pour certains tabous. Mais c’est un privilège que nous n’avions pas. Nous n’avions même pas idée que ça puisse exister. Et peut-être que si nous savions que c’était une possibilité, nous aurions pu y rêver.”

Nous sommes tellement nombreux.ses à avoir intégré le message que la sexualité est optionnelle, surtout pour nous, femmes, porteuses de vulve. Nous avons tellement entendu qu’assumer notre plaisir était mal. Or ces messages ne sont que la continuité de ce que nos ancêtres ont souffert : l’oppression.

Un corps dont elle ne pouvait pas jouir librement.

Nous sommes tellement nombreux.ses à nous être enfermées dans la souffrance. À nous contenter de peu. A nous contenter de ce qu’on veut bien nous donner.

Alors que nous avons, très simplement, accès à mieux.

C’est comme si toute ta lignée avait été affamée, et qu’on te présentait un buffet. Mais dans tes gènes, tu n’es tellement pas habituée et ça a été tellement interdit, que tu n’oses pas y goûter.

Et si tu y goûtais pleinement, goulûment ? Et si tu étais la personne qui brisait le rang, et qui trempait tes doigts dans les bols de fruits juteux, pour les croquer à pleines dents, plutôt que de les regarder de loin en te disant que tu n’y as pas droit. Alors que c’est juste là.

Se saisir de sa sexualité, de son plaisir, de sa jouissance, c’est honorer un privilège dont nous aurions été privé.es si nous étions né.es il y’a quelques centaines d’années. Que dis-je – quelques décennies.

Ma grand-mère pensait elle à son orgasme et au plaisir avec son mari ? Oú était-elle occupée à faire naître et s’occuper de 15 enfants ?

Sa mère avant elle pensait elle à son orgasme et au plaisir ? Oú était-elle dos courbé dans les champs à ramasser des grains de café, une amante parmi d’autres d’un descendant de colon ?

Regarde comment c’est encore timide et tabou de vénérer notre sexualité… alors imagine comment c’était pour elles ?

Ce corps auquel nous avons accès, il est bel et bien là, et rien ni personne ne nous entrave.

Alors… pourquoi ne pas en profiter ?

Nos ancêtres n’ont pas eu le choix. Nous, oui.

Et pourtant, oser se saisir de ce privilège demande plus qu’une simple décision.

Cela demande de défaire des couches de conditionnement, de honte, de peur, et surtout d’oser rêver une nouvelle forme de plaisir

C’est difficile de l’envisager quand ça n’a pas été notre réalité.

Si tu sens l’appel mais que tu ne sais pas par où commencer, que ça te semble inaccessible, ou même que tu veux aller plus loin que tu n’as déjà été – je suis là pour te guider.

Diva Incarnée, mon programme de coaching privé de 6 mois, est fait pour les femmes prêtes à briser le rang.

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