“Tout le monde a des traumas”
Bonjour !
Je reçois en général deux questions sur les traumas :
1 – comment savoir si on en a ?
2 – est-ce qu’on a besoin de tous plonger dedans et de les soigner ?
Réponse courte :
1 – Tout le monde en a
2 – Pas tout le monde a besoin de travailler dessus.
Réponse longue :
1 – dans notre société actuelle, on est tous plus ou moins traumatisés, car nous vivons dans des systèmes qui ne vont pas forcément dans le sens de notre nature et de notre bien-être.
Notamment, les traumas que nous avons en commun sont des traumas collectifs créés par des systèmes d’oppression :
- Le capitalisme : pour qui notre production passe avant notre bien-être
- Le patriarcat : qui va dire que si tu n’es pas un homme cis dans cette société tu as moins de valeur, et que si tu es un homme cis tu as intérêt à performer
- Le racisme : qui te dit que si tu n’es pas une personne blanche dans cette société tu es en danger
(Et bien d’autres encore)
Tu peux te sentir plus ou moins touché.e par ces sujets dans ton quotidien. Mais que tu t’en rendes compte ou pas, ils conditionnent tes choix et ton fonctionnement.
- le fait de continuer un boulot jusqu’au burn-out est une réaction traumatique (it is not normal) ;
- le fait de systématiquement regarder par dessus son épaule quand on marche dans la rue le soir est une réaction traumatique ;
- le fait d’avoir peur que ses enfants se fassent attaquer parce qu’ils sont noirs est une réaction traumatique.
Donc comment te dire que…. le monde dans lequel on vit n’est pas hyper bon pour notre système nerveux.
A minima, nous sommes tous affectés par les traumas de la société.
Et ça va plus loin quand nous avons connu des traumas et agressions dans notre vie personnelle.
Ça ne veut pas dire pourtant que c’est une fatalité.
2 – comment savoir si je dois travailler sur mes traumas ?
Je ne suis pas pour le travail sur soi à outrance. Idéalement, j’aimerais qu’on puisse se concentrer sur se faire plaisir et jouir de la vie au quotidien.
Cependant, il y’a des moments oú c’est important de regarder nos traumas et blocages de près :
Et c’est quand ils nous empêchent de vivre pleinement.
Je travaille en particulier sur les traumas qui affectent la sexualité.
Par exemple, mes clientes ont peur de montrer leur corps, peur de s’exprimer en public, n’ont pas la vie sexuelle qu’elles souhaitent, sont parfois prises dans des schémas de relations qui ne leurs conviennent pas, ont du mal à dire de quoi elles ont envie, ce qu’elles ne veulent pas etc.
Et elles ne travaillent pas sur elles par simple curiosité de se connaître (même si c’est un beau projet).
Elles travaillent sur elles pour pouvoir VIVRE pleinement et profiter de la vie. Pour pouvoir kiffer quoi !
Car le trauma ne nous appartient pas, c’est une empreinte qui a été apposée à notre essence. Et on peut l’enlever.
Ainsi pour moi un bon moment de travailler sur ses traumas est quand on se sent limité.e, sans bien savoir pourquoi. Qu’on sent qu’on a le potentiel de vivre plus, de ressentir plus. Et qu’on a envie d’aller explorer.
Souvent, on ne sait pas qu’on a un trauma avant d’avoir commencé à creuser.
On sait juste qu’on a envie de plus, qu’on a envie de mieux, et qu’on est prêt à faire le travail pour le ressentir enfin.
Et ce travail n’a pas à être lourd et gris. Il peut complètement se faire par le plaisir, dans la joie et la célébration. C’est la façon la plus fun.
Le trauma se libère.
En apprenant déjà à écouter son corps, aller dans son sens, apprendre à se sentir en sécurité, on crée un environnement oú le trauma peut se résoudre.
Personnellement je couple un mélange de travail par l’esprit (échanges, apprentissages, et visualisations) et par le corps (pratiques somatiques, érotiques, de libération et de plaisir).
On mérite tous une belle vie.
On mérite tous une belle sexualité.
Et c’est à portée 🙂
Si tu as des questions sur cela, n’hésite pas à m’écrire ici sur le site ou en réponse à cet email !
J’adore vraiment ce travail et je serai très heureuse de partager !
Quelques précisions :
- tous les événements traumatisants ne créent pas de traumas. Pour peu que tu te sois senti.e en sécurité juste après l’événement, il peut ne pas avoir laissé de marque.
- tous les traumas affectant la sexualité ne partent pas d’une agression sexuelle. Cela peut aussi venir de discours familiaux, de la religion, ils peuvent être transgenerationnels, venir d’agressions physiques ou verbales etc.
- on n’a pas besoin de comprendre le trauma pour le soigner. En passant par le corps et les ressentis, on peut le soigner sans avoir à visiter des souvenirs du passé, ce qui est top !
A bientôt !
Lyvia
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.