Une vie sans lundi #10 – Se casser n’arrive pas qu’aux autres

Ce matin, je me suis réveillée un peu la tête dans le guidon. Je tourne au ralenti. Et bien que j’ai une longue liste de sujets dont j’aurais voulu vous parler, je les envoie balader, et je décide d’improviser. Eh oui, je fais ce que je veux, et c’est génial.

 

Cette semaine, cela va faire deux mois que j’ai quitté mon travail (dans deux jours exactement). Et depuis je n’ai pas arrêté. J’ai été une puce hyper-active, je voulais que les choses avancent, vite, et une pensée n’a cessé de me marteler le cerveau : “tu dois te bouger, ça ne peut pas foirer!”

 

Se casser n'arrive pas qu'aux autres | Je me casse

Quitter son boulot, comme ça, sans parachute, a l’air tellement plus facile pour les autres. Il semble que du moment qu’ils se sont lancés, tout s’est mis en place.

 

On se dit “ils l’ont fait eux, mais pour moi, c’est différent” . Parce que les autres sont plus malins, ils ont du talent, ils sont plus jeunes, ou plus vieux, ils ont eu l’expérience qu’il fallait, ils étaient là au bon moment. Ils ont eu de la chance.

 

Ceci dit, en faisant des interviews, je réalise que la différence entre vivre le moment et le raconter, c’est que la personne qui raconte a pris du recul.

 

Un pan de l’histoire est terminé pour eux, et ils peuvent connecter ce qui s’est passé à là où ils sont aujourd’hui. Tout fait sens, et il est plus facile d’associer une rencontre, un événement, une lecture, au résultat qu’il leur a apporté.

 

En les écoutant, on se dit que tout s’est parfaitement enchaîné, mais la vérité est que les moments de doutes et les moments difficiles sont ceux qui les ont aidé à grandir et à apprendre. Cela n’a rien à voir avec la chance.

 

Parfois je me dis que je devrais aller plus vite, faire plus de choses, mais je me rappelle que j’ai passé un an et demi à attendre ce moment. A attendre de quitter mon bureau et d’être libre de travailler où je veux, y compris mon canapé.

 

Steve jobs disait:

You can’t connect the dots looking forward; you can only connect them looking backwards. So you have to trust that the dots will somehow connect in your future.

On ne peut pas connecter les points en regardant vers l’avant, on peut seulement le faire en regardant vers l’arrière. Donc il faut croire au fait que les points se connecteront dans le futur, d’une façon ou d’une autre.

 

Même si je ne peux pas encore vraiment rallier les points de l’histoire “Je me casse”, je commence à rallier ceux de l’histoire “La vie de Lyv”, et je me rend compte que finalement, Lyv ne se débrouille pas si mal.

 

A vous aussi, qui vous dites que ce n’est bon que pour les autres, votre chemin sera simplement différent. Et vous ne le connaîtrez que quand vous vous serez lancés.

 

J’aimerais savoir : vous êtes vous déjà dit, “ce n’est pas pour moi?” Et si vous y êtes arrivés, comment avez-vous réussi à dépasser cela? – Racontez-nous dans les commentaires.

 

En cadeau, le discours de Steve Jobs, qui m’a beaucoup inspiré:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=x1Z9Ggqr84s[/youtube]

 

PS: Je n’avais aucune idée de ce que cet article allait être en commençant à l’écrire…comme quoi, il faut se lancer…

 

photo credit: latch.r et www.rowenawaack.com via photopin cc
vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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