Nous nous sommes tous cassés un jour

Nicolas a accepté de partager son histoire sur ‘je me casse’ en devenant un contributeur. Dans son premier article, il nous montre que finalement, nous sommes tous passés par là à un moment donné de notre vie, et que des leçons sont peut-être à tirer du passé. Bonne lecture!

 

Se casser tout le monde l’a fait.

Oui, même toi là, qui lis ces lignes.

En effet, la première des grandes cassures c’est de quitter ses parents.

Souviens-toi de ton départ du cocon familial. C’était une détresse ? Une joie ? Cet évènement laisse rarement indifférent. C’est pour cela que comme première contribution sur ce blog j’ai voulu aborder ce sujet.

 

Personnellement, je me suis cassé de la maison parentale à 20 ans, pour investir une école d’ingénieurs à l’autre bout de la France: l’INSA de Rennes.

J’avais le choix entre continuer à étudier en Auvergne ou partir pour le pays des galettes de sarrasin et des bigoudènes. Opter pour le deuxième choix a été longuement réfléchi: les bigoudènes ont un je-ne-sais-quoi de sexy auquel je n’ai pas pu résister.

 

Nicolas - On s'est tous cassés un jour | Je me casseAvant de partir, j’étais un adolescent très geek (maintenant c’est différent, je suis un adulte très geek). J’ai toujours adoré les jeux-vidéos, les nouvelles technologies et la science-fiction.

Pendant plusieurs années, j’ai construit un jeu 2D que je n’ai jamais terminé mais qui est caractéristique d’un trait de caractère qui guide ma vie aujourd’hui: le “do it yourself“.

Si je veux quelque chose, alors j’aiguise ma créativité, j’apprends en autodidacte et je le fais moi-même.

 

En arrivant à Rennes, je me suis retrouvé dans un environnement qui collait bien avec cette philosophie: l’école avait une vie associative extrêmement riche.

Pendant les deux années qui suivirent j’ai pris des responsabilités dans plusieurs gros projets: organisation de la plus grande course de solex d’Europe, écriture collaborative d’un spectacle musical, prise en charge du week-end d’accueil des nouveaux entrants, publications d’articles dans le journal de l’école…

Je me demande encore comment j’ai fait pour tout faire caser dans mon agenda!

 

C’est cette première cassure qui m’a fait prendre conscience de quelque chose : j’avais besoin de me retrouver dans un environnement qui favorisait mon envie d’agir, de construire, d’inventer. Être plongé dans le grand bain a été pour moi une libération.

 

Si tu es actuellement en phase “je me casse ou pas ?”, la question en transparence de cet état est surement : “j’ai carrément envie de me casser mais qu’est-ce que je vais faire?”.

Une façon comme une autre est de regarder en arrière et de comprendre ce qui te bougeait quand tu étais adolescent. On forge beaucoup son caractère à ce moment-là.

Peut-être que ce que tu souhaites fuir est quelque chose en conflit avec l’une des valeurs que tu t’es forgé(e) en murissant?

A toi de voir s’il n’existe pas une activité qui peut mieux correspondre à cette valeur.

Pour moi aucun doute: j’allais me diriger vers l’entrepreneuriat tôt ou tard. Mais cela est une autre histoire.

 

Des questions pour Nicolas ou des suggestions pour son prochain article? N’hésitez pas à les mettre dans les commentaires!

Illustration par Carla – Voir son site

vague-tiret

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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