Une vie sans lundi #67 – Changer le monde: Mode d’emploi

 

‘Sois le changement que tu veux voir dans le monde’ – Gandhi

 

Cette phrase est, soyons honnêtes, une de celles que l’on ne prend plus le temps de comprendre.

Une phrase comme ‘vis chaque jour comme si c’était le dernier’ ou ‘la vie est courte’.

Similaire à des clichés littéraires. On a tellement l’habitude de l’entendre ou de la lire, qu’on ne fait pas attention aux mots.

Pourtant, les mots sont puissants.

 

‘Sois le changement que tu veux voir dans le monde’.

Ça veut dire quoi, franchement?

 

Ces-temps ci je lis un livre sur le mode de vie minimaliste – Eveything that remains de Josh Fields Millburn et Ryan Nicodemus (autrement appelés… Les Minimalistes :-))

Et je me suis faite la réflexion: c’est devenu vachement à la mode le minimalisme.

C’est comme le régime sans gluten.

C’est le genre de truc qui un jour arrive dans le paysage des modes de vie possibles pour toi. On commence à en parler un peu partout, et même si tu ne t’es pas penché-e sur la question, tu sais vaguement qu’il pourrait y avoir des bienfaits dans l’un ou l’autre des cas. Il peut même arriver que tu considères changer ton mode de vie en tenant compte de ces nouvelles possibilités.

 

La création de nouvelles façons possibles de vivre et de voir sa vie. C’est ça, un monde qui change. [Tweete-ça]

 

Ce mec, Josh, s’est lancé dans l’aventure minimaliste quand il a réalisé qu’il n’était plus satisfait de sa vie. Il faisait la course aux possessions, et malgré cela, n’était pas heureux.

Alors il s’est tourné vers Google. Et il est tombé sur trois blogs minimalistes qui ont changé sa vie. Aujourd’hui, c’est un minimaliste et écrivain influent. Et c’est à mon tour de le lire.

Et voilà que je suis en train de vous en parler.

Demain, qui sait, vous chercherez son nom sur internet, et vous mettrez en place quelques bouts de sa philosophie.

Puis vous en parlerez à vos potes.

 

Ainsi de suite, tout le monde finit par savoir ce que c’est – décide ou non d’adhérer, et boom, cela devient une nouvelle possibilité de vie.

Tout doucement, de personnes en personnes, d’écriture en écriture, le monde change.

 

 

Comment Josh change-t-il le monde?

Eh bien, il a décidé de se changer lui-même, et de partager.

Comment je change le monde?

Eh bien, j’ai décidé de me changer moi-même et de partager.

 

Cela a l’air tout petit comme ça, mais pour changer le monde, pas la peine d’un exploit dingue.

 

Quand on pense à ‘changer le monde’, on voit quelque chose de grand, d’ambitieux, d’inaccessible même. Quand on pense à ‘changer de vie’, on s’imagine tout changer dans sa vie – ça s’annonce long, difficile, et pas évident du tout.

 

Or on oublie souvent qu‘un tout est composé d’unités.

Que la vie est composée de jours eux-mêmes composés de minutes.

Que le monde est composé du ciel, de la terre, de la faune, de la flore, et de nous – oui toi là, tu es dedans.

 

Changer le monde, c’est changer un élément du monde. Et laisser ce changement s’épancher.

Changer de vie, c’est changer ce que l’on fait de nos journées, de nos minutes. Et laisser ce changement s’épancher.

Ainsi, il ne s’agit pas de se lancer dans une aventure abstraite dont les fruits apparaîtront ‘un jour’. Il s’agit d’actions concrètes, accessibles, immédiates sur lesquelles on a un pouvoir.

 

Ma vie, c’est ce que je vis aujourd’hui. Le monde, c’est en partie moi.

 

Ainsi ‘soit le changement que tu veux voir dans le monde’ prend un peu plus de sens, pas vrai?

 

C’est une phrase qui nous invite à amorcer le changement quand on souhaite qu’il arrive. Parce que Gandhi savait qu’en commençant par nous, on était en mesure de changer le monde par ricochet.

Mais Gandhi ne couvre qu’un aspect de la causalité. Il dit: tu veux que le monde change, commence par toi.

Et… si tu ne veux pas consciemment que le monde change?

Eh bien… tu le changes quand-même. Tes actes ont un impact.

 

En général, quand on décide de changer pour le mieux, on ne pense pas consciemment au monde, on pense surtout à soi. Seulement ensuite on partage, et le monde change comme une trainée de dominos sans même qu’on fasse exprès.

C’est de là que vient la question de la responsabilité. Ce que je fais, les choix que je fais, ce que je vis et comment je le vis ricoche sur le monde qui m’entoure, et par conséquent le change, même subtilement.

Ainsi, en me changeant pour le mieux, je change le monde pour le mieux.

 

Arrêtons de vivre dans l’abstrait et à coups de gros traits de pinceaux, et observons que dans chaque aplat de couleur, des milliers de gouttes de peinture travaillent à matérialiser une œuvre.

Tu es le changement que tu vois dans le monde, car tu es le monde. [Tweete-ça]

 

Commence par ce sur quoi tu as un impact – toi, ta vie, et le reste suivra.

Ainsi, quelle est ta prochaine action, aujourd’hui?

 

 

Important! – Les inscriptions à mon nouveau programme ferment jeudi 19 mars. Ne laisse pas le temps filer et perdre cette opportunité de changer le monde! – En savoir plus ici

vague-tiret

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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