Une vie sans lundi #105 – C’est beaucoup moins impressionnant une fois que c’est fait

Hey hey hey !! Nous sommes le lundi d’après le jeudi où… j’ai animé un atelier géant au théâtre de Ménilmontant. Il y a deux mois, c’était une idée un peu folle : je ne savais pas ce dont j’allais parler, ni même qui allait venir, et puis boom ! Je me retrouve APRÈS cette soirée. On m’a demandé un compte-rendu, on m’a demandé des impressions. Alors je vous le donne, dans le mille, à chaud.

Voici ce que j’ai noté le lendemain matin de la soirée :

Le jour d’après 

Hier, j’ai fait ce que j’ai dit que j’allais faire : j’ai animé un atelier géant dans un théâtre, sur mon thème de prédilection, une vie sans lundi. On l’a fait ! Avec à peine deux mois de préparation, on l’a fait ! Et c’était ouf !

On m’a demandé de raconter alors je vais raconter autant que je peux :

Pour moi, parler sur scène était beaucoup plus facile que je ne l’avais imaginé. J’étais nerveuse en attendant le signe que je devais rentrer sur scène, je n’avais aucune idée d’à quel point la salle était pleine, et puis je suis rentrée en dansant, sous le bruit des applaudissements. De la scène, je ne voyais pas la salle, c’était très sombre, du coup j’ai été tout de suite à l’aise. 

Et puis la lumière est apparue doucement, et là j’ai repéré des visages souriants, des amis, de la famille, mon cousin du 95 qui avait fait garder ses deux enfants pour venir me voir (mon Dieu je suis émue en écrivant, et je suis dans le métro, la honte !), mon petit frère étudiant venu de Lille exprès, des amis de fac que je n’ai pas vu depuis des années, d’anciens clients, d’anciens partenaires, toutes ces personnes à qui j’ai donné peu de nouvelles ces derniers temps, et toutes celles que je ne connais pas, et qui me regardent là, souriants en tapant des mains.

Des fous, des fous vous dis-je ! Qui viennent regarder sur scène une nana comme moi, qui a chamboulé sa vie avec juste la force de convictions démesurément optimistes –  mais quitte à croire des choses, autant croire des choses positives, pas vrai ?

Une fois que j’avais vu leur sourires, c’était facile, je connaissais mon thème sur le bout de doigts. J’avais des notes très succintes pour ne rater aucun point important (j’ai tendance à faire des digressions). J’ai improvisé, j’ai dit des choses que je n’avais pas prévu de dire, et oublié certaines que j’avais prévu de dire. Je regardais les réactions. Les hochements de tête, les regards perplexes par moments, les sourires. Et alors je savais dans quelle direction aller, ce que je devais zapper et ce sur quoi je devais insister.

De la scène, on ressent vraiment l’énergie de la salle, ça nourrit. Rappelez vous ça la prochaine fois que vous allez au théâtre – souriez et soyez heureux d’être là, ça vous donnera un show encore meilleur. 

Les gens prenaient des notes. Ça fait toujours bizarre de voir des gens prendre des notes quand on parle. Mais surtout, ce qui est très intéressant, c’est de voir l’impact, direct, physique sur les gens.

Suite aux exercices qu’on a fait ensemble, des vocations ses sont révélées – en même pas 5 minutes ! 

Des personnes sont venues chercher un signe – j’espère qu’elles l’ont trouvé ! Mais de ce que j’ai vu et entendu, elles ont déjà vraiment tout ce qu’il faut pour y arriver.

La deuxième partie de l’atelier était plus interactive. Alors j’ai pu vraiment adresser les demandes et les questions de la salle. C’est bien parce que quand on prépare on ne pense pas à tout, et quand on s’est cassé, on oublie souvent les questions qui freinent et taraudent. Merci de m’avoir rappelé ce qui est important pour vous au moment d’une telle transition, merci.

J’ai été très calme pendant toute la journée d’hier (jeudi). Pendant l’atelier en lui même, c’était comme si quelqu’un d’autre habitait mon corps. Après, quand on me demandait si j’étais contente, je disais oui, “normal”.

Et c’est ça la chose très étrange pour moi – s’il y a deux mois je pensais que c’était fou de faire ça, maintenant je me rends compte que comme écrire, parler en public est quelque chose d’assez naturel et facile pour moi. Alors je n’ai pas ressenti la satisfaction d’avoir fait un exploit. J’étais juste là, et c’était bien.

Aujourdhui avec un peu de recul, et avec les premiers retours, je me rends compte que c’était en fait un truc de ouf cet événement !!! Wow, ce qu’on a accompli. Vous vous rendez compte !!! 

Et voici ce que je note aujourd’hui

J’avais vraiment envie de partager avec vous ce que j’ai ressenti tout de suite après, pour pouvoir ensuite partager avec vous, un peu plus à froid, ce que cette expérience m’a appris :

D’abord, des choses peuvent nous paraître folles, impossibles, ou tout simplement effrayantes. Jusqu’à ce que ce soit fait. La plupart du temps, c’est la peur de l’inconnu qui parle, la peur de ce qui se passera au moment JUSTE APRÈS qu’on l’ait fait. Eh bien je peux vous rassurer : en général, vous serez étonné-e d’avoir autant angoissé avant et de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Faire quelque chose qui vous permet de sortir de votre zone de confort permet d’identifier des talents qui en d’autres circonstances ne seraient pas révélés. Ma copine Anouk m’a dit à la fin de la soirée : tu as un talent pour parler en public. Si elle ne me l’avait pas dit, j’aurais seulement haussé les bras en me disant : “pourquoi des personnes ont du mal à parler en public, je ne comprends pas…”.

J’admets ainsi que parler en public était facile pour moi. Et surtout, je crois profondément en ce que je dis, même si il y a de nombreuses raisons très évidentes de me contredire. Je m’en fiche, vraiment.

J’ai un message à faire passer, et pour ceux qui ont besoin de l’entendre, je ne peux pas me taire.

Je crois qu’il s’agit de voir ce que l’on a envie de partager, et ensuite d’identifier le meilleur moyen pour nous : pour certains ce seront les mots, pour d’autres la parole, pour d’autres l’image, ou même les gestes. Mais nous avons tous quelque chose d’unique et de puissant à raconter, et nous pouvons le faire à notre échelle, de la manière la plus naturelle pour nous.

Aussi, pour la réalisation de cet événement, j’ai été bien entourée. En comptant, nous étions plus d’une dizaine à travailler dessus, chacun à notre échelle.

En travaillant sur ces événements, j’ai découvert les talents que je n’ai pas, et j’ai compris que c’était ok. D’autres les ont à ma place. Comme rassembler une équipe rapidement et avoir une vision globale d’un événement de cette ampleur (Mathieu!), capturer des expressions, des intentions, avec précision (Miguel!), avoir un oeil artistique ET la capacité de traduire des mots en images (David!), communiquer promptement et avec clarté (Vanessa!), travailler à mon rythme (vite!) et lire dans mes pensées (Corinne!), et avoir une patience de fer pour me soutenir à toute épreuve (NIK !!).

MERCI !!

C’est en sortant de sa zone de confort qu’on peut savoir ce à quoi on est bon. Et c’est en bien s’entourant qu’on peut identifier comment les talents des autres nous permettent d’aller plus haut. Honnêtement, je vous recommande ce genre d’expériences, et d’embarquer des personnes avec !

Et vous savez ce qu’il y a de génial avec le fait de sortir de sa zone de confort, en faisant quelque chose qu’on n’a jamais fait avant ?

Eh bien, c’est qu’une fois que c’est fait, on ne revient plus en arrière !

Notre zone de confort est élargie. J’aurai probablement toujours le trac avant de remonter sur scène, mais je pourrai me dire avec confiance que ça ira très bien !

C’est pareil pour vous, s’il y a une chose que vous repoussez parce que ça a l’air compliqué, difficile, impossible, imaginez simplement le moment d’après, le moment juste après, le moment une fois que ce sera fait. Mon petit doigt me dit que ce moment n’aura rien d’horrible.

 

Signes

Je me suis écrit ce mot en gros sur la main pendant l’événement. Durant la pause, j’ai lu les attentes qu’avaient les participants pour la soirée. Au moins un bon tiers attendaient un signe. Un signe.

Sur le coup j’étais un peu confuse. Pourquoi avoir besoin d’un signe ? Et puis je me suis rappelée. Moi aussi, avant de me casser, j’avais besoin d’un signe que j’allais dans la bonne direction, que je n’étais pas folle, que ce que je voulais faire n’était pas complètement irréaliste. Alors je leur ai donné un signe ! Et je vous le donne à vous :

Ceci est un signe | Je me casse

 

Voilà, vous pouvez. Je vous donne la permission, l’autorisation, de vous lancer, de mettre en oeuvre votre projets, de poursuivre vos envies, et vos rêves.

Vous pouvez le faire, il n’y a pas de raison du contraire.

 

 

 

 

 

vague-tiret

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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