[Lettre] Tu ne vas peut-être pas aimer ce que je dis ici… mais lis quand-même

Je ne suis pas un très bon exemple

Je ne suis pas un très bon exemple parce que, pour être là où j’en suis aujourd’hui, j’ai bénéficié de beaucoup d’aide. Je suis privilégiée en ce sens.

Quand j’ai quitté mon job sur un coup de tête, mon chéri était là pour m’accueillir et me soutenir. Jusqu’à aujourd’hui, alors que je peste contre le conformisme qu’attend de nous le salariat, il apporte une grande part de stabilité dans notre couple en étant salarié. J’ai le confort de me dire que même si je ne gagne rien, je vais pouvoir manger.

Quand j’ai voulu lancer un blog (encore sur un coup de tête), mon meilleur ami Sam était là pour m’aider et m’épauler.

Quand j’ai dû rendre mon appart à Paris parce que mon chéri était loin et que c’était une charge trop élevée, mon amie Valerie m’a accueillie à bras ouverts pendant plusieurs semaines sans jamais rien demander.

Ma famille m’a toujours soutenue et encouragée, même quand ils ne comprenaient pas.

J’ai trouvé des personnes dans ma vie pour m’épauler, m’accompagner, psychologiquement, financièrement et en pratique.

Je suis éduquée, j’ai fait de longues études, et j’apprends vite.

Alors oui, j’ai beaucoup de chance, donc je ne suis peut-etre pas un bon exemple pour vous dire que tout est possible.

Et en même temps, je suis un très bon exemple.

Parce qu’il y a plein de choses que je n’ai pas ou que je n’avais pas pour y arriver.

J’ai grandi dans une commune de Guadeloupe, de 7000 habitants. Je n’avais aucune vraie connaissance du monde – à part les livres et les séries télé.

Ma mère nous a élevé seule, moi, mon frère, ma soeur ET son frère et sa soeur à elle, tous les deux handicapés.
J’ai été dans une famille de six, et notre seule ressource pendant une période a été l’aide de l’état.

Je n’avais pas de ‘vrai’ exemple de réussite, de personnes ‘comme moi’ qui y arrivaient. Mais j’y croyais, de manière abstraite.

Je suis arrivée à Paris à 17 ans et j’ai pleuré très souvent. Je me sentais seule et isolée. À côté de la plaque pour la première fois.

J’ai fait une école ‘de riches’ oú je me sentais inadéquate, souvent pauvre, et franchement souvent un peu nulle.

Je suis noire et je suis une femme.
Quand on grandit en Guadeloupe, on a tendance à oublier parce que tout le monde est comme nous et que les femmes ont une place forte dans la société. En arrivant à Paris, j’ai bien compris que j’étais différente.

J’ai réussi à rêver assez loin pour devenir consultante à Londres.

À chaque fois que je rentrais dans une pièce remplie d’hommes blancs, je me sentais minuscule. Ridicule. Faible.

On m’a dit des choses qui m’ont fait pleurer, à plusieurs reprises.

En fait, jai beaucoup pleuré à partir du moment où jai évolué dans un monde qui n’avait pas de place ‘pour moi’.

Alors oui, j’ai eu beaucoup de chance, et j’ai aussi eu mon lot de moments difficiles.

Ceux qui justifieraient que je me dise que ‘moi, Lyvia’ je ne vais pas y arriver.

Et pourtant, je suis là.

Je suis issue de famille modeste, ‘sans papa’
Je fais partie des ‘minorités visibles’.
Je suis une femme.

Et pourtant, je suis là.

Je vous écris à vous, que vous soyez blancs ou verts, que vous soyez homme ou femme ou les deux ou aucun des deux.

Je vous écris à vous, que vous soyez plus vieux ou plus jeunes que moi, plus riches ou pauvres que moi, mieux placés ou pas dans la société que moi.

Je n’ai pas peur de vous, ou de ce que vous allez dire ou penser de moi.
Mon message est plus grand que ça.

Moi qui ai été pétrifiée par le passé par la peur de juste, trop exister, voilà que je ne fais que ça, exister.

Parce que je suis convaincue, du fond du cœur, que je suis faite pour de grandes choses.

Que si je suis là, vivante, vibrante, respirante, c’est pour une raison.

Et je l’honore, cette raison.

Au delà de mes propres excuses, de mes propres peurs, de mes propres limites.

Alors si on arrêtait d’évaluer ce que l’autre a et que l’on n’a pas.

Et qu’on commençait à FAIRE plutôt qu’à se trouver des excuses – aussi valables qu’elles soient – ce serait bien, vous ne pensez pas ?

Quelle est votre excuse ?
Honnêtement, écrivez là noir sur blanc dans les commentaires.
Qu’est-ce qui peut faire que vous n’y arriverez peut être pas ?
Quelles sont les raisons ‘logiques’ que ça ne fonctionne pas pour vous ?

Maintenant… qu’est-ce que vous décidez ? Vous y allez quand même, au-delà de vos peurs, de votre propre limitation, de vos propres doutes ?

OU préférez-vous le confort de vous dire : j’aurais pu, mais en fait comme j’ai une bonne raison de ne pas le faire, je ne le fais pas. Au moins je pourrai expliquer pourquoi.

C’est une décision à prendre.
Vous choisissez aujourd’hui.

Go?
Ou no go ?

Une fois la décision prise, plus de place pour les excuses.

Soit vous y allez.
Soit vous n’y allez pas.
En sachant en votre âme et conscience,
Que vous avez choisit ça.

Lyvia
Débloqueuse, libératrice du FEU 🔥 et fervente gardienne de l’authenticité.

PS : Dans la nuit, j’ai eu une idée. Je me suis rappelée qu’à chaque fois que j’ai du sortir de ma zone de confort, que j’ai du affronter mes peurs, que je me sentais faible et que j’ai du faire ‘la grande’, c’était comme me retrouver au bord d’un gouffre. Derrière moi, il y a ce que je ne veux plus et que je n’accepte plus. Devant moi, il y a un précipice dont je ne vois pas le fond. Et entre les deux, je suis pétrifiée de peur. Je ne fais rien, je ne bouge pas, c’est confortable, et rien n’avance. J’ai plein de bonnes raisons de ne pas sauter, mais tot ou tard, je dois choisir. Et à chaque fois, je saute ! Et chaque jour, je saute ! Quand j’ai écrit ce post et que j’ai décidé de le publier, j’ai sauté, car j’y partage des choses qui ne sont pas confortables pour moi.

Et si on sautait ensemble ? Je sais qu’on a chacun LE truc qu’on n’ose pas faire. Le truc qui nous pétrifie et qui nous freine. Et tu en as marre, tu veux dépasser ça !

Je te propose une expérience : 21 jours pour faire ce grand saut, chaque jour. 21 jours pour sortir de ta zone de confort – chaque jour ! Je crois que c’est une habitude à prendre !
Le format : un groupe privé, plein de gens motivés, et au début des 21 jours : tu nous partage un engagement, une envie, un grand saut que tu as envie de faire et qui te fait peur. Eh puis chaque jour, je te donne un truc pour y aller. Une astuce, un conseil, un exercice, un défi. Tu n’es plus immobile, tu es en MOUVEMENT !
Et tu t’entraines, tu apprends à affronter tes peurs et à sortir de ta zone de confort, chaque jour.
Laisse-moi t’aider à faire ça.

Pour t’inscrire au GRAND SAUT à un prix réduit aujourd’hui (pour te remercier de faire…le saut !) clique ici : http://buff.ly/2ggwhAL

Jeudi on passe au prix plein. Lundi on commence !

#memepaspeur #legrandsaut #noexcuses

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.