De victime d’argent à créatrice d’argent
Nous sommes courant 2012. Je suis tout en haut de la tour d’un hôtel, à Manchester. Je suis seule, sur une mission qui pour une fois n’est pas horrible. J’ai commandé un plat au room service, mon petit ‘péché mignon’ de ces voyages. C’était du saumon délicieux, je m’en rappelle encore. A la surface, tout va bien. Même si Manchester n’est pas l’endroit où je rêvais d’être. Sous la surface, rien ne va plus. J’ai peur.
Quand j’ai commencé mon job, j’ai eu droit à un emprunt, de 4000 livres. Je l’ai pris. J’avais contracté un emprunt de 4000 euros en France qui avait servi à m’installer en Angleterre, ainsi le plan était de le rembourser en entier pour bénéficier d’un taux d’intérêt plus bas et plus avantageux. Je n’ai pas fait ça. J’ai remboursé la moitié du prêt initial. Le reste… je ne savais pas trop où il était parti.
Arrivé à Londres, j’ai aussi découvert les cartes de crédit. Ce beau démon qui te permet de dépenser l’argent que tu n’as pas… et de le rembourser plus tard. Sauf que… le plus tard, j’avais tendance à le repousser. J’avais quelques milliers d’euros sur la balance, et c’était grave, car je devais les trouver le mois d’après. Alors… j’ai pris une autre carte de crédit qui m’a permise de payer la balance, et me donner un mois pour respirer.
Et ce soir là, dans la chambre d’hotel, je crois que je l’ai compris pour la première fois : j’avais un problème avec l’argent.
C’était clair maintenant. Mes amies, qui faisaient le même métier que moi, avaient des économies, pas des dettes. Une femme, que j’avais rencontré à une conférence, avait échangé avec moi sur le sujet. Je lui ai dit « oh, je suis comme tout le monde, je trouve que je ne suis pas assez bien payée ». Elle m’a répondu « Tout le monde ne pense pas être mal payé. Moi je suis contente de mon salaire, mes collègues aussi sont ravis, alors c’est autre chose ».
C’était plus facile de repousser mon problème avec les sous sur quelqu’un d’autre (mes patrons). Ben oui, s’ils me payaient plus, je ne serais pas dans cette panade.
Et du haut de cette chambre d’hôtel je l’ai compris. Je dépensais n’importe comment, pensant que c’était ça la vie.
Avec mon salaire, je ne me refusais rien. Même si je n’allais pas dans l’extravagance, puisque je suis quelqu’un qui a des envies assez simples et confortables, je ne disais pas non.
Je disais oui à la robe qui me faisait de l’oeil dans le magasin, meme si elle n’était pas parfaite. L’avoir me permettait de me sentir bien, avec de la valeur.
Je disais oui aux sorties entre amis, à diner, dans les bars, dans les boites de nuits. Ces endroits où on ne compte pas.
Je disais oui aux voyages, aux week-ends.
Et jamais, jamais, je ne me sentais confortable avec mon argent. Je n’avais jamais assez pour « voir venir ».
Et je croyais que c’était une fatalité.
Aujourd’hui, étant donné que je me sens confortable avec mon argent, et que je me suis sentir confortable avec beaucoup moins, je sais qu’autre chose se jouait.
Je dépensais à l’époque pour compenser.
Pour compenser la valeur que je ne pouvais pas m’accorder.
Dépenser, c’était comme dire : « je l’ai bien mérité ». Notamment, je fais un boulot qui ne me transcende pas, alors je le mérite. Mais ça allait plus loin que cela.
Toute ma vie, j’avais oeuvré pour ce moment. Toute mon enfance, j’avais oeuvré pour avoir ce « bon boulot », ce Saint-Graal pour lequel je devais travailler bien à l’école, avoir des bonnes notes, bien me tenir.
Toute ma vie, j’avais tout fait pour, et j’y étais.
Et le seul moyen d’affirmer que j’avais réussi, que j’étais arrivé au point de ma vie que j’avais toujours voulu, c’était d’en « profiter », sans regarder à la dépense.
J’essayais de justifier mon passé. J’essayais de justifier mes choix. J’essayais de me faire croire que « tout cela en valait la peine ».
Et mes amies n’avaient pas ce problème là.
J’ai grandi dans une famille modeste, dans laquelle on m’a dit « l’argent ne pousse pas sur les arbres » et « on ne peut pas se payer ça » et « quand tu auras ton salaire tu pourras te payer ce que tu veux ».
De manière bienveillante, bien sur, pour m’éduquer. Et c’est rester.
Et la seule mesure de ma valeur, ça a été la quantité d’argent que je pouvais dépenser en un mois.
C’est pour cela que notre relation à l’argent est si compliquée. Parce qu’elle va bien au delà.
L’argent que l’on a dans sa vie, ce que l’on achète avec, c’est comme le miroir de notre propre valeur à nous.
On dit que c’est le « nerf de la guerre ». Je n’aime pas cette expression mais il y a quelque chose de vrai dedans : l’argent est l’espèce de noeud au centre de tout.
C’est grâce à lui qu’on se nourrit, et qu’on nourrit nos enfants.
C’est grâce à lui qu’on accomplit nos rêves, qu’on voyage, qu’on mange dans de bons restaurants.
C’est grâce à lui que l’on vit la vie que l’on souhaite.
L’argent nous prend la tête… parce que notre vie en dépend.
Et ce n’est pas une bonne ou une mauvaise chose. Dans notre configuration économique, c’est un fait. On en a besoin.
Mais il nous prend surtout la tête parce qu’on a grandi avec toute une histoire avec l’argent. On a construit des croyances autour. Et c’est croyances ne portent pas sur l’argent à l’extérieur. Elles portent sur nous, notre valeur intérieure.
Je mesurais ma valeur à l’argent que je gagnais. Et c’était complètement tordu comme façon de voir les choses. Ce n’est pas l’argent que je gagne qui définit ma valeur. C’est ma valeur qui définit l’argent que je gagne.
Parce que l’argent est au centre de notre vie, on se sent victime de lui. On a la sensation de dépendre de lui. Que c’est lui qui contrôle notre vie.
Cette façon de penser est entretenue par le salariat, qui pour un mois de travail, te donne X, et qui vont peu fluctuer. Alors forcément, tu fais rentrer toute ta valeur dans ce moment. Et tu t’y conformes, et tu te contorsionnes dedans.
Me lancer comme entrepreneure a été la révélation quant à mon rapport à l’argent. Je ne le subissais plus, j’étais complètement maitre de la situation.
Je ne pouvais plus me placer en victime de l’argent, car… si je n’en faisais rien, je n’en avais simplement pas.
C’est alors que la situation s’est retournée. Je ne pouvais pas attendre que le monde extérieur décide que j’ai assez de valeur. Je devais créer cette valeur moi-même.
Et c’est ainsi que j’ai compris que plus je croyais en ma propre valeur, plus je pouvais demander de l’argent en retour.
Plus je me sentais légitime, plus je pouvais demander des sous.
Plus je travaillais sur moi, sur ce que je crois possible, sur la valeur que j’apporte dans le monde, plus j’étais en mesure de créer de l’argent pour financer ma vie.
Pendant une grande partie de nos vies, on subit l’argent. C’est ce truc tout moche et tout laid qui nous pourrit la vie parce qu’on en a pas assez, ou qu’on en a trop.
Nous avons chacun nos histoires et traumatismes avec l’argent.
– Les cadeaux qui manquaient par manque d’argent.
– Les cadeaux très chers qui remplacaient l’amour d’un parent,
– La sensation de toujours manquer de tout
– La sensation de ne manquer de rien, sauf de l’essentiel.
Nous avons eu chacun nos histoires où l’argent était à l’extérieur de nous, et définissait notre valeur et ce qui est possible pour nous.
Aujourd’hui, je veux vous inviter à décider de votre propre valeur, indépendamment du reste, et de l’offrir au monde.
L’argent ne se subit pas, il se crée.
La vie dont vous rêvez, que j’ai citée plus haut, ne dépend pas de l’argent que vous gagnez. Il dépend de vous.
Il dépend de vous et de l’argent que vous autorisez à entrer dans votre vie.
Je le disais dans le Fb Live d’hier : la plupart d’entre vous ne demandent pas l’argent. La plupart d’entre vous ne demandent pas la vente. Vrai ou faux ?
Combien d’entre vous proposent quelque chose à la vente, directement à des personnes, tous les jours ?
Eh bien ça devrait être chacun.
Car vous avez tous quelque chose d’unique à offrir, qui est bien installé à l’intérieur de vous. Cette chose est utile au monde, fera une différence, et tout le temps où vous ne le proposez pas, eh bien vous ne la faites pas, cette différence.
L’argent est en abondance dans le monde. Vous méritez d’en recevoir pour financer la vie dont vous avez toujours rêvé.
Nous avons tendance à « laisser » l’argent aux autres, ceux qui semblent plus grands que nous, plus forts que nous, plus autoritaires que nous.
Et je crois qu’il est temps que l’argent passe dans les mains de personnes bienveillantes qui veulent faire une différence positive dans le monde.
L’argent donne le pouvoir de multiplier notre impact. A nous de l’utiliser pour amplifier notre message.
Lyvia
Libératrice du Feu
Je couvre tout notre historique face à l’argent dans mon cours gratuit ici —> http://tinyurl.com/hwypg8c
Inscrivez-vous, je pense que c’est un cours important.
Je travaille sur mon premier programme sur l’argent, et je me rend compte, chaque jour que j’écris ces messages, chaque jour que j’en parle, à quel point c’est important. A quel point c’est important qu’on travaille sérieusement sur ces sujets. Travailler sur mon propre rapport à l’argent a été crucial dans le développement de mon activité. Et c’est en fait le noeud qui relie tout :
– Qui on est, avec nos talents, nos forces, nos envies
Avec
– Ce que l’on veut accomplir dans notre vie, pour nous et pour nos proches.
C’est finalement le chainon manquant à tout un ensemble de conversation. Et il est temps qu’on l’aborde sérieusement, sans tabou, et avec confiance.
Le programme s’appelle… #MoneyMoneyMoney(parce que forcément, la chanson de Abba vient en tête et ça rend le truc carrément FUN !)
#Staytuned.
PS : je ne relis pas mon texte. Je sens que des choses sont venues au delà de ce qui est ‘confortable’ pour moi. Je n’ai pas envie de relire et les effacer. Alors s’il y a des fautes, etc. faites-moi signe
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Je suis Lyvia Cairo
Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.