Pour mieux servir le monde, ignorez le de temps en temps ;)

Ce matin, c’est la ‘reprise’ pour moi après 4 jours de pause déconnectés.
Je n’avais pas mon ordinateur avec moi, et c’est presque étrange de taper sur le clavier après 4 jours sans l’avoir touché. Les touches sont comme neuves, j’aime bien.

Une personne m’a demandé quel était mon secret pour produire beaucoup, avec beaucoup d’énergie. Et je lui ai répondu : je fais de longues pauses.
Ben oui.

Impossible de produire autant, d’écrire tous les jours, de me rendre disponible pour des centaines de personnes si… je ne prends pas le temps de me retirer de tout, de temps en temps.

Parfois c’est en pleine journée, et parfois c’est comme là, plusieurs jours.

En journée, je n’ai aucune scrupule à arrêter tout ce que je fais pour faire autre chose. Même si j’ai une deadline importante, même si un client attend quelque chose de moi, même si je me dis : ohlala c’est la cata si je ne bosse pas TOUTE la journée. Parfois j’annule des rendez-vous. Parfois je déçois des personnes qui comptent sur moi.

Mais je sais que ‘continuer’ n’est qu’une solution de court terme.
Je m’arrête toujours BIEN avant de toucher à mes limites.
Car c’est surtout la cata si je ne m’arrête pas.

Les balades dans le parc font partie de mon business.
Les lectures de roman au réveil le matin aussi.
Les week-end en amoureux encore plus.

Ce sont eux qui font que je suis la Lyvia que vous lisez ici.
Eux qui font que la plupart du temps, je suis présente, dynamique, réactive.
(et aussi ceux qui font que parfois, je disparais sans prévenir !)

Parce que si je n’entretiens pas mon puits de créativité, il va crouler de crapauds et de trucs dégueu et ce ne serait pas beau à voir. Difficile d’être présent pour les autres quand on n’est pas présent à soi-même.

Je n’ai pas toujours pensé que les ‘longues’ pauses étaient si importantes. Il y a même une époque pas si lointaine (l’année dernière !) où j’ai paniqué de partir en vacances deux semaines et demi (panique très publique, j’ai écrit un article dessus).

Et c’est normal de paniquer quand on s’éloigne ainsi. On se dit que l’on va décevoir, qu’on va passer à coté d’opportunités, que pendant ce temps là des trucs chouettes auraient pu se passer, et que l’on ne peut pas en profiter.

Sauf que la créativité a besoin d’espace. Sinon elle étouffe. Imaginez un contenant sphérique. A l’intérieur les idées flottent gesticulent, virevoltent, et vous vous sentez léger, léger. Eh puis le ‘monde’ arrive. Des sollicitations, demandes, questions, joies, préoccupations, décisions à prendre, et le contenant se remplit peu à peu, jusqu’à ce que les idées n’aient plus de place pour bouger.

Arrivé à ce moment là, vous n’êtes plus bon à grand chose. Vous passez en mode autopilote, en automatique, vous faites un peu plus que ce que vous faisiez la veille, et toute nouveauté, créativité est remplacée par des ‘obligations’, des ‘il faut’, et des ‘je dois’. Et ça c’est nul.

Vous servirez beaucoup mieux le monde en cultivant votre propre créativité. Même si ça veut dire l’ignorer (le monde) quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques mois. Il ne s’arrêtera pas de tourner (le monde).

Pendant ces 4 jours je me suis nourrie de beaux paysages, de bonne nourriture, de souvenirs, d’amour, de soleil, de vues au dessus des nuages. J’ai écrit, j’ai pensé, j’ai eu de nouvelles idées (dont d’un roman !) et je reviens, tranquillement dans ma vie ‘réelle’ où je suis de nouveau prête à donner et recevoir.

Des choses ont du se passer pendant ces 4 jours, et je sais que l’on attend des choses de moi qui arrivent probablement avec retard !

Et ce matin, j’avais du mal à démarrer. Alors j’ai repris la routine habituelle, comme chaque jour, et nous étions dedans. J’ai écrit, beaucoup, je me suis remise dans ‘pourquoi’ je faisais ce que je faisais chaque jour, j’ai inventé mon futur sur papier, décidé de mon intention de la journée, et je m’y suis mise.

Je me suis installée dans mon bureau, qui était encombré de nombreux livres et papiers. J’ai mis la musique. J’ai appliqué la technique de nettoyage impitoyable de ma mère, et j’ai simplement vidé le dessus du bureau de tout objet. J’ai tout mis dans des cartons, que je trierai plus tard. J’ai jeté des magazines qui traînaient, j’ai rangé des livres sur des étagères, mis de coté ceux qui doivent être donnés, enlevé des post-it de mon mur – ceux qui ne m’inspiraient plus. J’ai ouvert mon ordinateur, et je me suis mise à taper.

Tout ça sans regarder les messages, demandes, requêtes qui me sont arrivées du reste du monde. Je les verrai bien assez tôt 😉

Créer commence par faire la place.
En soi.
Autour de soi.
Dans son agenda.

Etre présente au monde, c’est savoir l’ignorer de temps en temps pour son propre bien 🙂

Et vous, comment faites-vous la place pour votre créativité ?

– Lyvia, Libératrice du feu.

Photo : vous me croyez si je vous dis que je suis fascinée par les volcans ? 

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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