Tu n’aimes pas ton corps

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J’écoute en boucle la chanson d’Ed Sheeran, ‘Shape of You’. Et je crois qu’avant ce matin je n’avais jamais entendu les paroles ‘I’m in Love with your body’.
Ed Sheeran est in love avec my body. Et moi ? Est-ce que je suis in love avec my body ?

Ce matin, grande première, après ma décision d’hier d’arrêter de me plaindre de ne pas réussir à dormir, je me suis réveillée très en forme. J’ai médité hier soir avant de me coucher, et même si je me suis couchée à 1h du matin, à 6h56 j’étais en train de me réveiller sur… du Ed Sheeran, yeah.

Hier j’ai passé la journée avec une merveilleuse jeune femme, ma cliente, et nous avons parlé de cette déconnexion que l’on ressent souvent entre le corps et l’esprit. Autant nous avons tendance à tout faire pour se sentir bien dans nos têtes, autant notre corps est le grand délaissé.

Et dans ma méditation hier soir, cette femme expliquait comment notre corps savait ce qui était bon pour lui en termes de sommeil. Que ce qu’on pouvait faire de mieux, c’était le réveiller à la même heure tous les jours et qu’il gérait le reste.

Ce matin, pour la première fois depuis un mois, je me suis levée avec le sourire aux lèvres, à Paris. Je sais que la méditation a joué, évidemment, mais en écrivant mes pages du matin, ce qui a émergé et qui m’a profondément rassuré, j’imagine, c’est de réaliser que… mon corps sait.

J’ai beau le malmener, tirer sur la corde, il me dit toujours quand il est à bout et qu’il veut se reposer, il ne laisse jamais tomber pas son rôle.

Mon corps sait.

Et moi je passe mon temps à le dénigrer.

Je dis constamment du mal à mon corps, du mal de mon corps.
Quand je me scanne de la tête aux pieds, je lui trouve 100 défauts.
Du haut des sourcils au bout des orteils, il y a des choses qui ne sont pas ‘comme je veux’.
Je vais me trouver trop ronde, avec une poitrine pas assez généreuse, des sourcils pas assez fournis, des doigts trop longs, une carrure trop ferme…
Ça va m’énerver d’être souvent malade, je vais critiquer mes mollets, et les parties que je ne critique pas, je les ignore en me disant ‘c’est déjà ça’. Ben oui. J’admets que j’ai un beau visage et un beau derrière (lol). Alors je vais me dire que c’est déjà pas mal qu’on m’apprécie pour ça, tout de même. C’est déjà ça !

Je le dénigre constamment et j’attends pourtant désespérément que d’autres le valorisent à ma place. C’est complètement tordu non ? Je n’y trouve rien à valoriser, mais j’attends que les autres le valorise. Ça n’a même pas de sens. Le pire c’est que même si on me disait : ‘tes mollets sont magnifiques’, je ne le croirais pas. Je me dirais qu’on se fout un peu de ma gueule, quand même !

Me voilà, comme beaucoup de femmes, à concentrer tout mon amour sur l’intérieur de moi – mon état d’esprit, mes émotions, et on n’est d’accord que même ça ce n’est pas facile ! – et à ignorer mon enveloppe charnelle comme si c’était un citoyen de seconde zone, parce qu’elle ’n’est pas comme je veux’.

TOUT ÇA, alors même que notre corps est cette machine parfaite, dans laquelle des milliards de cellules ont une seule mission : prendre soin de nous.

Notre corps nous aime, alors pourquoi le détester autant ?

C’est une vraie question ?
Pourquoi tu détestes ton corps autant ?

Parce que tu considères que c’est sa faute si tu n’es pas aimé-e comme tu le souhaites ?
Que si tu avais un peu plus de ci et un peu moins de cela, alors tu serais un être humain plus digne d’amour et d’admiration ?
Qu’une grosse poitrine et un ventre plat sont ce qui font que l’on t’aimera ?

Mais le truc c’est que…

C’est possible qu’on ’n’admire’ pas ton corps précisément parce que tu ne l’aime pas, toi.
Comment peux-tu attendre de l’extérieur une chose que tu ne te donnes pas à toi-même ?

Comment peux-tu ne pas apprécier quelque chose qui a une fonction aussi simple et belle que de te permettre d’apprécier la vie.

Quand nous avons été créés, j’imagine que Dieu ou ce tu veux ne s’est pas dit : « je vais les faire jolis selon les standards de la beauté occidentale. »

Il s’est surement dit : je leur donne la capacité de voir, sentir, bouger, expérimenter… et putain qu’est-ce qu’elle est complexe à créer cette machine qui fonctionne parfaitement bien et sans accroc !

Tu imagines ? Toutes ces cellules qui conspirent à ta réussite et à ta protection, et sur lesquelles tu craches sans arrêt ? Ces muscles, ces organes qui sont simplement là pour que tu puisses courir dans un parc, manger de la glace et faire des bébés ? Genre, la plus belle et parfaite machine du monde, et toi tu hausses les épaules en mode blasé-e ? Souvent pour quelques cellules adipeuses qui sont justement là au cas où il y a une famine demain ??

Ce n’est vraiment pas cool. Vraiment pas.

Qui t’aime PLUS que ton propre corps ?
Qui fait en sorte que tu prennes soin de toi, et te couche à l’heure ?
Qui fait en sorte que tu n’oublies pas de manger ?
Qui te préviens du danger en te serrant le ventre ?
Qui te permet d’expérimenter tous les plaisirs de la vie, de sentir les gouts dans ta bouche, les caresses sur ta peau, les orgasmes dans ton ventre ?

C’est ton corps.

Te rends-tu compte de la source d’amour dont tu te prives en le malmenant ?

Ton corps t’aime.

Il est temps de lui dire merci.

Lyvia, libératrice du Feu 🔥🔥🔥

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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