je suis une ancienne addict, et toi ?

Jusqu’à mes 23 ans, j’étais addict au café
Jusqu’à mes 26 ans, j’étais addict au shopping,
Jusqu’à mes 27 ans, j’étais addict au sucre
Jusqu’à mes 29 ans, j’étais addict à la nourriture, tout simplement. Et je pense que dans tout ça, il y a bien une période où j’étais addict à la validation extérieure.

 

Tu fais un soupir de soulagement, pas vrai ? Tu te dis, ah ce n’est pas si grave. Tu ne devrais pas.

 

Ce qu’il faut savoir des comportements addictifs c’est que lorsque tu as une tendance addictive pour quelque chose (nourriture) tu peux l’avoir facilement pour autre chose.
Notamment pour l’alcool et les drogues dures. Tout est lié. C’est notamment pour ça que le jour où j’ai fumé la cigarette (pour la première fois) et que j’ai senti que j’aimais la sensation, je me suis dit que je ne le ferais plus jamais.  Addict un jour, addict toujours. Le mieux est de le savoir.

 

L’une de mes meilleures amies, Valérie est médecin spécialiste des addictions (hello ma chérie). Je l’ai interrogé sur l’addiction, et ce que c’était vraiment. Parce que tu pourrais Être addict à l’eau – et c’est pas grave, je lui disais à l’époque.

 

(Jai depuis appris que des personnes étaient en effet addict à l’eau, et que c’était plutôt grave ! Car cela dilue le sang, bref).

 

Elle m’a expliqué qu’une addiction n’était pas seulement une habitude répétée dont tu ne pouvais pas te passer. Si tu es addict aux légumes normalement ça devrait aller (quoique, on ne sait jamais). Une addiction est une habitude compulsive qui a des conséquences néfastes sur ta vie. Soit elle touche à ta santé physique ou mentale, soit à ton interaction avec les autres.

 

J’ai notamment une addiction à Netflix et aux romans romantiques du 18ème siècle. À part parfois me faire dormir à pas d’heure, ça va.

 

Il est temps que je vous en dévoile plus sur la part de moi qui est un poil obsessionnelle et un poil compulsive.

 

*Café*
Toute mon adolescence j’ai bu du café. Je me levais à 5h du matin et j’en buvais un grand bol avec ma mère dans la cuisine. C’était un moment privilégié pour nous, avant que tout le monde se réveille. Sauf que si le café allait bien à ma mère, qui boit toujours son café du matin tous les jours, j’ai commencé à voir des effets néfastes sur moi. Je suis de nature assez agitée (même si j’ai l’air calme haha), alors avec le café, je me sentais comme une pile électrique, j’allais à fond les ballons. Mais alors que je venais de commencer mon nouveau job à Londres et que je buvais un latte du Starbucks (tellement de choses à dire sur ça lol), je me suis sentie très malade. Le café ne m’allait plus. Et j’ai été vraiment dégoûtée. Jai continué à en boire pour voir, et ça refaisait la même chose. Alors j’ai arrêté et pendant des années je n’ai pas bu de café. Jusqu’à réaliser que je pouvais boire du deca !!! Génial ! Et là ça a recommencé. À Paris j’allais dans le café du coin me prendre un grand déca, ou bien j’en faisais à la maison. Jusqu’à ce que je réalise un jour que j’avais du mal à m’en passer. ‘Jai besoin d’un déca’ je disais. C’est absurde je sais, mais je crois que j’étais addict au goût plus qu’à la caféine. Jusqu’à… même le déca me fasse me sentir mal. J’ai découvert sur internet qu’en plus de la caféine (effet similaire avec la théine) mon corps ne tolérait pas les grains de café. J’en bois de temps en temps, mais surtout à moi les tisanes et le Roiboos.

 

Là c’était facile, c’est mon corps qui a dit stop. Mais poursuivons.

 

*Le shopping*
Mon cas n’était pas aussi grave que certains, et j’en ai déjà parlé sur cette page alors je vais faire court. Mais mon plus gros problème avec l’argent par le passé était que je n’arrivais pas à en avoir une somme positive sur mon compte. J’avais ce mécanisme étrange et pourtant si courant de dépenser la quasi totalité de mon argent la première semaine ‘tant que j’en avais’ – comme si on allait me le prendre. Alors je ne disais pas non, à la jolie robe, aux sorties, au voyage. Il fallait bien vivre pas vrai ?Bien vivre mon œil. Les trois semaines d’angoisse qui suivaient, je peux vous assurer que ce n’était pas la belle vie.

 

Ça s’est arrêté quand je n’ai plus eu de sous. J’ai quitté mon boulot et je suis rentrée à Paris avec à peine 1000 euros à mon nom (et beaucoup plus de dettes). Et j’ai tout stoppé. Et j’ai lu des livres sur l’argent – notamment ‘Money a Love Story’ de Kate Northrup, que je n’ai jamais fini mais qui m’a appris que ne pas être à découvert ce n’était pas se priver, c’était prendre soin de soi.

 

Quand j’ai commencé à gagner de l’argent, j’ai eu peur que ça revienne et que je ne sache pas me contrôler. J’ai été très vigilante dans chaque dépense et ça m’est resté.
Aujourd’hui je me lâche un peu, mais je fais attention à ne mettre des sous que dans ce qui me semble juste. Si je ne le sens pas, si ce n’est pas absolument un ‘oui’ franc, c’est non. Et une personne m’a demandé récemment un conseil pour mieux gérer ses finances, c’est le seul que je peux donner : dépenser en conscience.

 

Et c’est le même que je vais donner pour manger aussi ! – Mangez en conscience !

 

*Le sucre*
Je ne savais pas que j’étais addict au sucre. En fait une grande partie de la population est addict au sucre. Et si vous lisez ceci, vous êtes probablement addict aussi.

 

Je ne parle pas seulement du sucre raffiné – ne pas rajouter de sucre dans son thé et son café est déjà une bonne chose.

 

Il y a beaucoup à dire sur le sucre, et je te transmets quelques faits de tête – l’addiction vient surtout des sucres rapides : glucose et fructose. Le sucre de canne par exemple est à peu près 50% de chaque.
Contrairement à ce que l’on croit, le ‘fructose’ n’est pas un ‘bon’ sucre. Le glucose est en partie utilisé par le cerveau. Le fructose presque pas du tout. On trouve le fructose dans les fruits, et le sucre de canne et de betterave Ben, c’est du fruit. C’est pour ça qu’il est mieux de manger des fruits entiers que du jus de fruits, la concentration en sucre est moins grande. Bref, je m’égare.

 

Il y a ce sucre, et les sucres qu’on appelle ‘lents’, qu’on trouve dans le pain et les pâtes par exemple… sauf que s’ils sont faits à base de farine blanche, se sont en fait des sucres très rapides, qui passent dans le sang rapidement, crée un pic d’insuline et d’euphorie, et favorisent l’addiction car on se sent si bien Apres mais ça passe si vite.

 

Je ne savais pas tout ça avant de réaliser en 2015 que j’avais pris énormément de poids (environ 15 kilos de plus que mon poids de forme). J’ai commencé à courir régulièrement, tous les jours, et pourtant rien n’y faisait. Il y a deux leviers pour maigrir, le sport et l’alimentation, j’ai découvert que l’alimentation était le plus important.

 

Je mangeais ‘bien’. Des légumes régulièrement, pas de fast food, peu de viande alors je ne voyais pas vraiment où était le problème. Jusqu’à ce que je tombe sur des recherches sur le sucre. Et pareil je me suis dit : Ben non je ne mange pas beaucoup de sucre. Sauf que à part ne pas sucrer mon thé, je n’avais pas fait attention.
J’ai commencé à identifier où j’en mangeais le plus, et la piste numéro c’est… le petit déjeuner. En France on mange énormément de sucre au petit déjeuner : il y’a une pincée de sucre dans le lait de vache (parfois ils en rajoute), du sucre dans le Nesquik, dans la confiture et surtout, dans le pain. Si vous mangez du chocolat noir 70% pour être sains, sachez que les 30% restants sont essentiellement du sucre. Et la baguette quotidienne, eh bien c’est du sucre aussi.

 

C’est quand j’ai commencé à réduire que j’ai réalisé à quel point c’était difficile de s’en passer.

 

Ce qui est absolument génial avec le fait de dépasser son addiction au sucre c’est que c’est difficile de retomber : tout aura l’air trop sucré. Et vous serez vite rassasiés par les pâtes et le pain.

 

Aujourd’hui je peux tout à fait prendre un dessert au restaurant quand j’en ai envie, sachant que je vais m’arrêter quand je serai rassasiée. Quand on est addict au sucre, on va jusqu’au bout. Et on se ressert du dessert.

 

Pour moi c’est vraiment l’une des addictions les plus graves. Tellement que jai eu envie a un moment de créer un blog dessus. Car non seulement cela nous fait prendre du poids et n’est pas bon pour nous, mais en plus nous rend incontrôlable et dépendant. Et surtout l’addiction au sucre déprime.

 

Les pics d’énergie sont suivis de descentes assez abruptes. Avant d’arrêter le sucre j’étais fatiguée à plusieurs moments de la journée. Maintenant mon niveau d’énergie est lissé.

 

Ce que je ne savais pas ceci dit, c’est que j’avais une addiction plus grave et plus sournoise : une simple addiction à la nourriture

 

*Addiction à la nourriture*
J’avais entendu parler des troubles liés à l’alimentation. Boulimie, anorexie, orthorexie même (le fait de vouloir manger tellement bien qu’on ne mange plus rien). Quand j’entendais parler de nourriture émotionnelle je voyais une nana avaler un paquet de Haribo sans s’arrêter ou manger un gâteau au chocolat entier.

 

Je n’avais jamais fait ce que l’on appelle le ‘binge eating’ et je ne me sentais pas concernée. J’avais pris du poids mais je n’étais pas non plus énorme. Je n’avais pas de problème.

 

Sauf que… j’avais l’impression de ne pas manger beaucoup, alors que je prenais du poids.
J’étais absolument exécrable quand j’avais faim.
Je finissais toujours mon assiette à vitesse grand V, et quand c’était bon c’était difficile pour moi de ne pas me resservir, même en étant rassasiée. Et pour finir, quand nous étions nombreux et que j’avais l’impression qu’il n’y avait pas assez de nourriture pour tous, je paniquais.

 

J’avais peur de mourir de faim.

 

J’ai compris tout ça par moi-même. Quand tout ce que j’avais fait pour stabiliser mon poids ne marchait pas. Quand j’en suis allée jusqu’à me mettre au régime avec une diététicienne. J’ai compris que cela devait se passer quelque part dans ma tête, et j’ai commencé à être plus vigilante sur mes comportements.

 

*Aujourd’hui*
Je mange du sucre de temps en temps, quand j’en ai envie, mais je n’en ai pas besoin.
Je mange peu et moins souvent, et j’apprends à gérer ma faim, à ne pas toujours finir mon assiette et à manger lentement. C’est un chemin et je me rends compte à quel points ces addictions présument ‘banales’ sont peu connues.

 

Mon énergie est maintenue dans la journée et libérée de la compulsion de manger certaines choses à certains moments, je mange simplement avec plaisir. Et je maigris aussi.

 

*Prendre conscience*

 

Prendre conscience de nos comportements compulsifs c’est comme prendre conscience de nos schémas de penser. Alors on peut s’en défaire et se rapprocher de qui on est vraiment.

 

Je me rends compte que tous les comportements que je vous ai cités sont liés à une peur inconsciente de manquer. Peut être que c’est cela pour vous aussi.

 

En tout cas, prendre conscience de son addiction et décider de la dépasser, c’est finalement prendre soin de soi, prendre soin de nous et de notre intégrité psychologique et physique. C’est ne plus accepter de se laisser porter par quelque chose qui ne nous appartient pas.

 

Et travailler sur soi, prendre soin de son corps, de ses niveaux d’énergie, c’est aussi important si ce n’est plus important que bosser sur son état d’esprit.

 

La semaine prochaine je lance un nouveau programme, qui te permet d’avoir ton corps ‘idéal’, dans le Flow 🙂

 

Nous allons parler de ces addictions dans une partie, mais aussi et surtout de comment honorer ton corps et faire qu’il soit ton meilleur allié, comment décider de l’exercice qui lui convient, comment perdre du poids en étant simplement toi, comment te sentir bien et maintenir des bons niveaux d’énergie tout au long de la journée, comment aussi prendre soin de ton état d’esprit et comment soigner ton état d’esprit soigne ton corps et vice versa.

 

C’est un programme ambitieux dans lequel je veux te partager ce que je sais et testé sur moi ces derniers temps (tu sais que je n’enseigne que ce que je connais), non pas pour te proposer de faire pareil, mais pour te donner des pistes pour vivre dans ton corps à ta façon. Je vais aussi faire venir des amies et clientes pour parler de sujets précis.

 

Je serai prête à lancer d’ici quelques jours, si ce programme t’intéresse et que tu veux en savoir plus, commente sur la page en disant : je suis prêt-e à prendre soin de moi 😉 (ou tout autre chose, c’est comme tu veux !).

 

Et aussi je suis curieuse :
– qu’est ce que ce message t’évoque ?- As-tu des questions ? Je serais ravie d’approfondir.

 

Hâte de te lire !
Lyvia, libératrice du Feu 🔥

 

PS : en attendant, tu peux lire ma toute nouvelle histoire hot hot hot 😉 disponible jusqu’à dimanche soir 😉
(Oui libératrice du Feu prend une tout autre signification ^^)

PPS : au moment où je vous écris, il reste 4 places pour le mastermind Amazones. Si le mastermind vous intéresse et que vous aviez passé les dates de candidatures, faites moi un message privé sur Facebook.

 

Photo : ceci est un délicieux jus betterave quelque chose. Pas trop sucré au goût en fait 😉
vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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