Tout ce temps je vous ai menti

Oui..encore.
(Lisez ce message en entier avant de commenter… svp)

J’en ai parfois un peu marre de moi-même. J’aimerais croire qu’à un moment je suis ‘arrivée’, là où je dois aller. Que la carte de ce que je fais et de qui je suis et de ce que je suis est maintenant dessinée. Qu’enfin, je pourrai répondre à la question : ‘tu fais quoi dans la vie’ avec une phrase simple et claire, sans ouvrir de parenthèse et sans préciser… ‘ça, mais pas exactement’.

Tout ce temps, je vous ai menti.

Je ne suis pas mentor.
Je ne suis pas coach.
Je ne suis même pas entrepreneur.
Je ne suis surtout pas infopreneur.
Et gagner de l’argent sur internet… en fait bof.

Tout ce temps où je vous disais : fonce, vas-y, sois-toi !
N’aie pas peur !

Eh bien, je n’étais pas 100% moi, pas encore.

Je vous dis : dépasse la peur, et je suis moi en train de lutter avec depuis des mois.

Un petit décalage.
1% de désalignement.
Qui me prend la tête depuis un moment.
Je sais ce que c’est, et je ne veux pas voir.

Tout le temps où j’ai coaché, encouragé, prêché presque…
Eh bien, ce n’était pas à vous que je parlais.
C’était à moi.
C’était à la peur intérieure, latente, sourde,
Le truc que je ne voulais pas regarder.

Tellement ça semblait con et stupide.

Je ne suis pas mentor. Je ne suis pas coach. Je ne suis pas entrepreneur.

En fait, ce que je suis…
C’est écrivain.
Et plus précisément…
Poète.

Sauf que si ma fiction, vous ne l’avez eue sous les yeux que très récemment, mes poèmes eux, sont restés bien enfouis au placard.

Tout ça, pourquoi ?

On en fait une liste ?

Parce que…
‘C’est inutile,
Ca n’aide personne,
Tout le monde s’en fout
On va te rire au nez
Pour qui tu te prends
C’est trop mignon
C’est trop violent
On ne gagne pas d’argent avec ça’

Alors j’ai essayé de détourner le truc.
De vous écrire tous les jours ici,
En vous parlant d’alignement, d’intuition, d’être toi suffit.
En étant… une enseignante, entre guillemets.

Mais au fond.. je m’en fous d’enseigner.
Je m’en fous de vous faire comprendre ou de vous apprendre des choses.

Si on me donnait tout l’argent que je veux pour faire la différence que je veux (d’après ma muse, 30 000 euros par jour ha), eh bien….

Si je suis 100% honnête,
Je ne ferais pas ça.

Voilà, je l’ai dit.

Je ne vous écrirais pas des choses pour vous coacher, pour vous encourager et pour vous faire grandir.

Non, j’écrirais des poèmes et des histoires, et je resterais calée dans mon lit en chaussettes à gribouiller sur un carnet.

Je crois que depuis que j’ai commencé sur internet, ma plus grande crainte a été qu’on me traite d’hypocrite.
On aurait pu me traiter de tous les autres noms (on me traite de plein de noms très créatifs) mais ‘hypocrite’ est celui qui arriverait à me toucher dans ma chair, je pense.

Parce que j’essaie, fort, de dire la vérité.
Ma vérité.
En tout cas, celle qui est accessible pour moi.

Et la vérité, c’est que je suis tombée dans tous les travers contre lesquels je vous ai prévenus.

Je n’ai PAS fait passer mon art en premier.
Mon art étant ce qui m’appelle, ce qui me porte, ce qui me fait plaisir à moi.
Après près de quinze jours sans le regarde, j’ai juste hier remis le doigt sur mon roman.

Il était ENCORE passé à la trappe. A cause d’un lancement, puis d’un autre, puis d’un tournage.

Et ça m’énerve, et ça m’agace, et ça fait de moi quelqu’un que je ne suis pas. Pas la meilleure version de moi, c’est certain.

Ce qui m’énerve et qui m’agace c’est que c’est un cycle qui reprend continuellement, comme un élastique contre lequel je me heurte, j’avance et instantanément il m’envoie en arrière, je n’arrive pas à le briser.

Et la question qui me vient c’est… de quoi j’ai peur.
Parce que, c’est bien beau Lyvia, tu racontes ça aux gens. Probablement, ils s’en foutent, mais ils aiment bien te lire, alors quoi ?

POURQUOI tout ce temps tu ne fais pas ce que tu dis que tu dois faire ??

Eh bien, je sens que la dernière couche, la dernière couche à enlever, est celle-ci.

Celle de dire…

En fait, je ne suis pas là pour vous aider.
En fait, je m’en fiche un peu de vous aider.
Je vous aime bien, mais honnêtement, je préfère de loin être calée dans mon lit avec mon carnet.

Et c’est bien beau à dire… mais dans la matière, ça donne quoi ?

Eh bien, c’est arrivé cette semaine malgré moi.

J’ai écrit ce texte, mercredi : ‘voici comment je veux que tu m’aimes’.
Et même s’il était érotique à la base, il était aussi pour chacune des personnes parmi vous.
Je veux être vue, pour qui je suis. Regardez-moi dans les yeux, et voyez. Au delà du mentor, de la nana qui donne la pêche sur internet. Voyez qui je suis.

Et c ‘était de la fiction, et après l’avoir écrit, je ne savais plus quoi écrire.
C’est pour ça que… 3 jours sans message quotidien, ha !

Je ne savais plus quoi écrire car…. Tout ce qui me venait ensuite était de la fiction. Des mots qui n’ont aucune autre utilité que de me faire vibrer quand je les écris. Des mots pour moi, pas des mots pour vous.
Pas un message qui vous booste ou vous motive ou qui vous encourage… juste… un truc.

Et hier soir, j’ai écrit un petit texte… ‘tu ne sais pas ce qui se passe devant une porte fermée.’ et je l’ai posté ce matin.
Je croyais l’écrire à quelqu’un que j’aime.
Et en fait, je l’ai écrit à tous.

Vous ne savez pas la vérité.
Vous ne savez pas en fait, qui je suis.

Parce que je ne vous l’ai pas montré en entier.

Je suis beaucoup plus sombre et dark que laisse paraitre mon sourire.
Beaucoup plus angoissée que laisse paraitre ma légèreté.
Beaucoup plus intense que peut laisser penser mon lâcher prise.

Je ne suis ni mentor, ni coach, ni entrepreneur. Je m’en fous de tout cela.

Je suis…. Artiste.

Une artiste tiraillée, comme beaucoup, entre ce qu’attend d’elle la société – même si elle n’en est pas consciente – et son art. Son art pur.

A aujourd’hui, si j’écoutais cette partie de moi qui crie, j’arrêterais tout.

En fait, faisons-le. Voilà. J’arrête tout.

J’arrête tout. Qu’est-ce que ça donne si j’arrête tout ?

Comme je le répète tous les trois mois, je ne lance plus de programme en ligne. Il y a un truc avec les lancements de programme qui me taraude depuis un moment. Comme si c’était un pas à coté de ce que je veux faire.

Eh puis d’ailleurs, voilà ! J’arrête Rebecca, j’adore ce programme mais je rembourse tout le monde et je ne tourne plus de vidéo.
J’annule tous mes rdv avec mes Amazones. On a une retraite en Guadeloupe qui me fait kiffer, mais à part ça, j’annule tout.
Je renvoie toute mon équipe. Plus besoin ! Comme ça je peux rester avec mon ordi et écrire mes trucs et les poster sur internet et faire ma vie.

Quoi d’autre ?
Si j’arrête tout… eh bien je n’écris que de la fiction et des poèmes sur internet. Possible que ça fasse chier tout le monde mais je m’en fous.

J’arrête tout. Et je me retrouve devant une page blanche. Une page qui me ressemble. Qui est prête à recevoir les mots.

Et maintenant que j’ai tout arrêté, et maintenant que j’ai tout déconstruit, et maintenant que je choisis de ne pas laisser la peur me guider, je RE-Construis.

Et je donne la priorité à ce qu’il est.

Je suis ECRIVAINE et POETE.
C’est ce que je suis.
Comme je suis une écrivaine de fiction et une poète, alors la plupart de ma journée sera consacrée à écrire de la fiction et écrire de la poésie. Cela devient le socle de ma vie.

Et c’est CETTE PERSONNE, cette personne là, qui a construit sa vie en mettant son art en PREMIER qui peut ensuite….

Inspirer, et transmettre. Par sa simple existence.

Parce qu’une autre chose est vraie et sera toujours vraie. J’ai un message et une mission à accomplir. Une différence à faire. Avec mes mots, et aussi avec ma notoriété. C’est ancré, c’est acté et ça ne bouge plus.

Sauf que j’ai vu les choses à l’envers.
J’ai cru que c’était le fait de grandir, d’acquérir la notoriété et les sous qui vont avec qui allait vous inspirer et vous motiver à faire de même. A oeuvrer à faire cette différence que je veux voir dans le monde.

Mais ce n’est pas ça.

Ce qui va vous inspirer, c’est que je sois dans ma Vérité.
Et ma vérité c’est que je suis une nana qui aime écrire des histoires…pour la plupart un peu sexy

Et qui est mentor, coach, entrepreneure… par accident.

Je ne vais pas tout arrêter.
Mais je choisis de me présenter à vous différemment.

Je ne suis ni votre mentor, ni votre gourou, ni votre maitre.
Je suis juste une nana qui a choisi de vivre sa vérité et son art.

Et par mon existence, ma vibration, je vous aiderai surement à faire de même.

Mais mon art passe en premier.
Avant vous.
Avant aider.
Avant être utile.

A mon contact, vous allez changer, mais je ne le ferai pas exprès.

Quand mes Amazones vont m’appeler, c’est à l’écrivaine et à la poétesse qu’elles parleront.
Quand vous viendrez me voir sur scène, c’est à l’écrivaine et la poétesse que vous parlerez;
Quand je ferai mes vidéos et écrirai des méditations, c’est l’écrivaine et la poétesse qui les feront.
Quand je parlerai à mon équipe de comment on va changer le monde, ce sera en tant qu’écrivaine et poétesse.
Et quand je gagnerai de l’argent, ce sera en tant qu’écrivaine avant tout.

Peut-être que pour vous cela ne change rien.
Mais pour moi cela change tout.
J’en ai marre de jouer aux entrepreneurs chevronnés.

Tout ce que je veux, c’est être qui je suis.
Et gagner de l’argent en existant.

Et si à cette occasion je vous aide à en faire de même, c’est cool.
Sinon, c’est pas grave.

Mais je ne réponds plus aux attentes du monde extérieur. C’est terminé.
Je crée, seulement, en fonction de ce que je ressens.

Je ne sais plus ce qui est aligné, et ce qui ne l’est pas.

Mais en tout cas, je vous demande…
De ne plus dire que je suis mentor, coach, ou même speaker.
Si on vous demande, dites : elle écrit.
C’est la chose qui sera toujours vraie….

….

Vous savez, tout ça c’est votre faute, en fait !

La petite pièce de fiction que j’ai écrite mercredi, ce texte écrit comme ça sans réfléchir, dans la peau de mon personnage, je croyais qu’il n’allait rien donner. Je pensais le poser là, et qu’il passe inaperçu..

Et non… Près de 90 commentaires et je ne sais combien de partages.

Même si je voulais croire que ce n’était pas mon chemin, vous m’avez mis face à ma réalité.
Vous, ma communauté, qui me suit, et qui a toujours un coup d’avance sur moi, vous avez vu et senti que la justesse était là.
Dans ces mots écrits comme un poème…

Et là je me suis dite… mince.

Je ne peux pas faire autre chose.
Je ne sais pas faire autre chose.

Que d’écrire des histoires.
Et de raconter ce que ça fait d’écrire des histoires.

Alors… ça me fait super SUPER SUPER (y a pas plus gros que les capitales) peur, tellement que j’avoue, j’en ai les larmes aux yeux.

Mais je vais vous en écrire, des histoires.

Je vais arrêter de vous coacher.
Et à la place, je vais vous raconter.

Des histoires de fiction,
Des histoires de la vie,
Des poèmes,
Des choses qui n’ont d’autre utilité que me faire me sentir bien, d’abord, et qui au contact de votre regard, de votre peau, vous ferons sûrement du bien, aussi.

Moi je serai la nana au coin du feu qui dit des trucs.
Quels trucs, pourquoi, dans quel but… on s’en fout.
Mais je serai la nana qui dit des choses, et à côté de qui on aime bien s’assoir.

….

Hier j’avais deux idées.
Et elles ont fait l’amour.
Et elles ont fusionné.

La première, un combat de ces derniers temps : écrire davantage sur la féminité, la sexualité, ‘rééquilibrer le yin et le yang de la planète’, creuser les sujets de l’énergie féminine, et oeuvrer à lui redonner sa place, dans chaque être humain.

La seconde, écrire une histoire érotique, sensuelle, et qui vous transporte, chaque jour.

Et voici la nouvelle, fusionnée :

Tous les jours, ou presque, je vous envoie une histoire, un texte. Où on les met en ligne sur un coin d’internet. Tous les jours, je les écris. Tous les soirs, vous les lisez. Et vous en faites ce que vous voulez. Rien d’autre qu’une histoire… et ce qu’elle causera chez vous. C’est le rôle des histoires… émouvoir. Et de l’émotion nait.. tout le reste.

Forcément, ce que j’ai à dire sera aussi infusé dedans… mais ça vous le verrez, le message est le message et on ne peut s’en cacher.
Ce serait un abonnement, comme à un magazine secret, entre nous.

C’est un challenge car ce serait la première fois que mon art passerait vraiment en premier.
Mais on se l’est donné, ensemble, alors vaille que vaille. On le fait.

Je ne sais pas si j’ai brisé l’élastique contre lequel je me heurte. Les prochains jours me le diront. Je ne sais pas si je suis passée de l’autre coté. De l’autre coté où c’est ok de faire passer mon art en premier. C’est un chemin, tumultueux pour moi, probablement oscillant entre ennuyeux et fascinant pour vous. Mais on verra. Peut-Être qu’il y aura un pas en arrière. Mais dans tous les cas, il y aura des pas en avant. Et tôt ou tard, je l’aurais cassé, ce fichu élastique de merde

Je vous aime.
Je vous embrasse.
Vous êtes, probablement, sincèrement, la meilleure communauté en ligne de tout internet.
Si vous avez lu jusqu’ici, mettez-moi un commentaire, pour que je vous envoie à mon tour, de l’amour

Lyvia

vague-tiret

Continue ta lecture

Es-tu prêt-e à vraiment profiter de la vie ?

Reçois plusieurs fois par semaine un message pour t'inspirer, te motiver, et t'ouvrir à de nouvelles réflexions. Amour, sexualité, relations, argent, spiritualité : abordons tous les sujets, du moment qu'il s'agit de te sentir bien !

Renseigne ton nom et ton adresse et prépare toi à vivre une vie où tu ne tolères que le meilleur !

Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
Et je suis là pour t'aider à te sentir beaucoup mieux dans ta vie.