Confession #5

Dans la plupart des relations intimes que j’ai pu connaître ou côtoyer, ce que j’observe et qui nourrit l’énergie érotique entre les personnes (1 homme et une femme, 2 femmes, 2 hommes – ou plus), c’est le sentiment qu’a chacun qu’il est en sécurité d’être lui-même.

Dans mes relations passées, je ne me suis pas sentie en sécurité d’être moi.
Je me sentais toujours un peu trop ci, un peu trop ça, et l’harmonie du couple passait avant mon bien être.

On avait ce triangle : lui, moi, le couple.
Je me faisais toute petite pour que le couple, et lui aient de la place.
C’est comme ça que j’ai peu à peu nié mes désirs dans la ‘vraie’ vie. Celui de sortir à certains moments, de rester à d’autres. Celui de ne pas tout le temps être avec lui, celui d’être seule, longtemps, sans lui. De m’éloigner. Le couple pour lui, c’était être ensemble. Alors je me disais qu’il avait raison.
J’étouffais et je faisais semblant que ça allait bien.

Et c’est comme ça que j’ai peu à peu nié mes désirs au lit. La ‘slut’ en moi, la ‘salope’ (ce terme qui m’intéresse et que je vais étudier) ne se sentait pas à sa place.

Pourtant on lui demandait : pourquoi tu n’as pas plus envie de faire l’amour, pourquoi c’est toujours moi qui vient te chercher?
On m’a même dit : c’est tellement bien d’être avec une fille qui aime le sexe ! Pourquoi t’es pas comme ça ?
Être moi ne suffisait pas.

C’était vrai dans plusieurs de mes relations.
Je ne peux pas porter (toute) la responsabilité sur mes partenaires.
J’étais prude. J’avais l’impression que pour être une bonne petite amie, il ne fallait pas trop y aller fort.

Pourtant on me demandait l’inverse au lit, j’avais le droit d’être folle, dingue, délurée.

Mais non.

Parce que hors du lit, je n’étais pas en sécurité d’être moi. J’étais trop bruyante, trop indépendante, trop instable, trop ceci, trop cela.

Or tout est lié, nous sommes une même personne.

Si je ne peux pas être folle, et délurée dans la ‘vraie’ vie, je ne me sentirai pas en sécurité de l’être au lit.

Si tu veux temporiser qui je suis dans la vie de tous les jours, alors je serai temporisée au lit.

Du coup j’ai découvert quelque chose d’assez ironique.
Ce n’était pas parce que j’étais coincée que j’avais peu de libido pour mes ex. C’est parce que je ne me sentais pas à l’aise de leur montrer toute l’étendue de mes fantasmes ! À quel point je n’étais justement pas coincée !!!

J’avais peur qu’ils ne me reconnaissent plus, et donc ne m’aiment plus, si je leur disais que….
j’aimerais qu’ils jouent davantage avec mon anus,
J’aimerais qu’on invite un homme supplémentaire à se joindre à nous,
J’aimerais qu’ils soient bien plus dominants, voire intégrer un peu de douleur.
C’était inconscient, je ne le vois que maintenant, mais j’avais honte de vouloir ça, de leur exposer ça de moi.

Et surtout j’avais peur de ne pas être reçue. Et d’être ridiculisée. ‘Quoi toi la prude, tu parles de ça maintenant ?’.
Quand j’ai dit à l’un de mes ex que j’allais me pencher sur le sujet de mon plaisir sexuel il a répondu ‘tu veux toujours lire, chercher, étudier les choses, et en attendant tu ne fais rien et rien ne change’.

Je regardais une vidéo sur la libido à ce moment là. J’ai fermé l’écran.
Un de mes ex me mettait de la pression psychologique à jouir. ‘Pourquoi tu n’as pas d’orgasme ?? Tu te rends compte ce que ça fait pour moi’.
Eh bien parce que…
Je ne me sens pas en sécurité,
Ce n’est pas moi tout ceci,
Et en fait,
Je m’ennuie.

On ne peut pas ouvrir sa sexualité sans ouvrir son cœur d’abord. On ne peut pas être sexuellement ouvert si on sent que la personne que l’on est, en entier, n’est pas reçue et aimée telle qu’elle est.

La communication de la vérité, de notre vérité est la clé. Avoir le courage et la force d’être soi et de le dire. Travailler sur cette honte et cette culpabilité…
Aujourd’hui avec tout nouveau partenaire, les fantasmes font partie des premiers sujets de conversation. J’en parle au premier rendez-vous. En toute transparence et simplicité : qu’est-ce que tu aimes ? Qu’est-ce que tu aimerais essayer.

Il est temps que l’on arrête de faire comme si la sexualité n’était pas importante dans un couple. De se voiler la face à croire que ne pas en parler rendra notre interaction plus fluide et magique. C’est en parler, simplement, ouvertement, et dans mon cas, tôt, qui crée une base de confiance et de solidité.
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Lyvia xx

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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