Mon nouveau job – où j’en suis le 5 juin 2018

Pour une fois, je ne sais par où commencer. Nous sommes le 2 juin quand j’écris, et le 31 mai, tout s’est clarifié.

Le 4 mai 2018, j’étais probablement au fond du trou. J’avais passé des mois à dépasser épreuves sur épreuves, inquiétudes sur inquiétudes, la tête haute, le regard droit, concentrée, déterminée. Et le 4 mai, j’ai craqué. Je n’oublierai jamais cette journée. Je n’oublie pas les dates oú je vois ma vie basculer.

Je me suis assise sur le tapis de ma chambre et j’ai tellement pleuré et crié que j’avais peur de me faire emporter. Je ne voyais pas ce qu’il pouvait y avoir de l’autre côté de cette tristesse. Je ne sentais que la lourdeur et la lassitude et la difficulté. Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Honte, culpabilité, peurs, frissons, panique. Tout y est passé.

 

Après avoir versé un bon kilo de larmes, j’ai pris un bain dans ma baignoire de Beyoncé et j’ai pris la décision que ce serait la dernière fois qu’une situation comme ça m’arriverait

Envoie-moi les leçons, j’ai dit à l’Univers. Envoie-moi tout. Enlève-moi tout ce que j’ai si c’est nécessaire pour que je comprenne. Frappe-moi, secoue-moi, montre-moi tout ce que je ne voyais pas.

Secrètement je pensais à toutes les personnes qui disaient : c’est quand on touche le fond qu’on remonte. En me disant avec un timide espoir  ‘j’espère qu’elles ont raison’.

Ce n’est pas remonté. Pas après ça. J’ai pris des coups supplémentaires, appris des choses qui m’ont blessé et fait mal, notamment que des personnes que j’avais un jour aimé et apprécié me voyaient maintenant de la pire des manières. J’ai vu de la noirceur et alors que j’étais rentrée chez moi en Guadeloupe, j’ai vécu tour à tour des moments idylliques et des moments de préoccupation intenses.

 

Quelques jours avant mon retour, je me réveillais chaque matin la tête pleine de questions : comment je fais ci, comment je fais ça. Je rêvais de solutions, et on ne m’en donnait pas. C’est très chiant ça. Tu attends un miracle, et… y’a pas de miracle.

Petit à petit, j’ai eu des bribes d’information. Rien qui pourrait clarifier les choses fondamentalement, mais des petites décisions.

Celle de changer de vie, d’environnement. Quand, comment, pas d’idée, mais en tout cas ça se ferait de manière fluide.

Celle d’affirmer ce que je voulais dans mes relations, et changer la teneur de celles que j’avais sur le moment

Celle de regarder en face qu’en un an, j’avais changé, au point que j’avais honte de regarder certaines parts de celle que j’avais été.

Par petites touches, pas toujours liées les unes aux autres, l’énergie c’est doucement recalibrée, avec une dernière claque bien placée, pas longtemps avant mon départ, qui m’a remise dans mon axe.

Pendant 6 mois, mon chemin a été un chemin de dépouillement. Enlever tout ce que je crois que je suis, et que je ne suis pas. Enlever de nombreux conditionnements qui m’empêchaient encore d’accéder à moi.

Du coup je change, et ça surprend. Cela me surprend, moi la première.

 

Il n’y a pas de mode d’emploi pour ce travail. La vie te présente ce qu’elle a à te présenter, et c’est soit tu fais tout pour traverser, soit tu t’embourbes, tout simplement.

Dans l’avion qui rentrait, entre le 29 et le 30 mai, j’étais en colère. C’était la première fois que j’étais en colère contre la vie. Juste… elle me faisait chier quoi ! Quand est-ce que cela allait s’arrêter ? Je faisais le travail. J’étais la, présente, les pieds bien ancrés. Gratitude, humilité, amour de moi, claques prises, claques comprises. Ecriture, méditations, conversations avec mes guides. Et donc… quoi ?

Combien de temps encore ?

J’en avais juste marre, tu vois ?

 

Je suis arrivée à Paris un peu ronchon, à 6h30 du matin. Me demandant encore combien de temps j’allais me réveiller préoccupée. En plus j’avais dormi genre, 17 minutes alors forcément, j’étais encore plus de mauvaise humeur. Au moment de passer la police… je me rends compte que je n’ai pas mon passeport. Je l’ai oublié dans l’avion.

Je souris. C’est évident. Je n’allais pas passer à la phase d’après sans prendre le temps de descendre cette colère…


 

Dans les jours qui précédaient, j’avais reçu des bribes d’informations.

En communication de plus en plus régulière et directe avec ceux que j’appelle les guides, après une longue session questions / réponses en mode ‘oui mais pour ça je fais quoi, et pour ça je fais quoi’ leur réponse a été, comme souvent : mais putain de bordel de merde ! Fais ton job !!!

Gaaaaaah mais quel job.

Alors j’ai demandé comment je pouvais servir au mieux. Et pour la première fois pour de ‘vrai’ j’imagine, j’étais en mesure d’entendre.

La question était : ‘comment puis-je servir au mieux ?’

J’ai bien compris que c’était d’une place de service qu’il fallait partir. Et voici la réponse que j’ai reçue :

« Le don que tu as c’est que tu es en mesure d’observer le monde et de dire ce que tu vois. Tu es littéralement le pont entre nous et les humains. Tu ne réalises peut-être pas, mais ton cerveau est capable de faire des connections entre des choses qui ne se voient pas.

Et donc c’est ainsi que tu sers.

Derrière ton clavier, tu vois le monde, et tu l’observes et avec des mots simples, tu observes ce que tu vois. Pareil avec la caméra. Ta plus grande valeur est là : dans la transmission et la création. You make sense of the world.

Dans une pièce, tu sens les énergies et tu comprends ce qui se passe. Tu sens la vérité. Tu sens ce qui vibre et tu peux communiquer des choses que tu sens.

Tu es le pont entre le monde et nous »

Cela n’a pas fait sens tout de suite. Il m’a fallu rentrer en France, dormir beaucoup et continuer mon travail énergétique, entre tirages, écriture et méditation pour que tout cela fasse sens.

Je suis un messager.

 

Mon rôle premier est de recevoir des messages de l’invisible – de royaumes inconnus, ou simplement des énergies qui m’entourent – et de les transmettre.

Mon autre rôle, qui s’est révélé plus tard, est de permettre à d’autres de faire de même.

J’ai alors cette vision très claire de moi qui développe cette capacité à recevoir/transmettre des messages, et qui apprend à de nombreux autres à faire pareil, à être autonomes. Nous avons besoin de personnes capables de raconter ce qui ne se voit pas.

Une autre vision : celle de ‘collègues’ messagers à travers le monde, qui de formations en formations, se développent, avec des ‘master messagers’ et des ‘élèves messagers’. En voilà une mission intéressante à porter.


 

Nous sommes déjà le 5 juin quand je poursuis l’écriture de cet article.

Me voici emportée dans le tourbillon de la vie, avec tant de choses qui bougent en peu de temps.

Ma décision est prise et la machine est en route. Je quitte Londres. Ma grande maison victorienne… eh bien ce n’est plus moi. Je ne sais pas encore où la vie va me mener – de retour à Paris ? Ou bien dans des contrées un peu plus chaudes et lointaines ? On verra.

Mes relations évoluent, certaines se terminent, d’autres se transforment, et d’autres se créent. A des endroits que je n’aurais pas soupçonné.

Tout se passe avec une fluidité qui me déconcerte et me fait peur. Aurais-je enfin mis un pied en dehors du tunnel ?

Je commence en même temps le chemin avec les membres de ‘Foi, force et courage’. Et je le savais, que ce programme changerait des choses pour moi aussi. Je travaille en collaboration avec mes guides qui transmettent des messages à travers moi. C’est plutôt magique.

Tout ce qui avait été déconstruit se reconstruit peu à peu. Les projets prennent forme et se clarifient.

Tout n’est pas réglé, mais est en passe de l’être.

Tout cela parce que pendant un mois… j’ai lâché. J’ai lâché les rênes.

Ce qui doit arriver, arrivera.

De nouveaux projets émergent clairement :

  • Celui de créer une nouvelle page, « les messages de l’invisible », qui ne serait pas les messages de Lyvia, mais les messages d’une entité que j’ai découverte il y a peu de temps et qui souhaite écrire à travers moi
  • Entrer encore plus dans cette identité de messager, et d’oracle, et d’arrêter de faire comme si ce n’était que quelque chose de fun, à coté
  • Créer une… école des messagers. Pour apprendre à chacun à écouter, observer et transmettre. Ce que nous avons en nous, ce qui se passe autour de nous, et ce qui passe à travers nous.
  • Et continuer à partager là où je suis, mon chemin. Aussi chaotique et dispersé qu’il soit.

Les thèmes, les sujets que j’aborde continueront à être multiples. Argent, amour, sexualité, relations, voyages, spiritualité, féminité.  Le message est le message et je choisis de ne pas le mettre en boite.

Il est terminé le temps où j’essaie de tout contrôler, comprendre, et clarifier.

Aujourd’hui, je me laisse porter. Et ça fait peur. Mais j’essaie quand même.

 


J’aimerais revenir triomphante, et avec noblesse et fierté porter mon glaive vers le haut et me dire.. je m’en suis sortie ! Mais… d’une, je ne suis sortie de rien du tout. La vie m’emmène là où elle doit m’emmener, et même si je passe une étape, je ne sais ce que la suite me réserve.

Et surtout, ce chemin est l’inverse d’un chemin de fierté. C’est un chemin de gratitude et d’humilité. Et d’arriver à voir l’abondance où elle est. J’ai dû me faire toute petite parfois, réaliser que je ne suis rien et que je ne sais rien, pour que le phoenix renaisse de ses cendres et se prépare à prendre son envol.

Les 6 mois à venir vont probablement consister à apprendre des 6 mois passés 🙂 Et j’ai hâte. J’ai hâte de partager et de raconter.

Les projets que je poursuis :

  • Parler d’amour avec Florian : notre relation à évolué, et nous voilà de retour à sa forme originelle, amis et collaborateurs, alors que j’avance sur le chemin de la monogamie et lui celui du poly amour. C’est fascinant. Nous seront en live Jeudi pour échanger avec vous, et notre prochaine soirée aura lieu le 22 juin (lien)
  • ‘Viens on parle’, mon accompagnement d’un mois sur la sexualité et les relations. Je suis ravie des résultats de mes clientes, et je me sens prête à prendre 4 nouvelles personnes. Il suffit de me contacter pour en discuter (lien
  • J’organise une superbe retraite en Guadeloupe, du 3 au 6 novembre sur les thèmes de l’abondance et la magie, à 360 degrés. Il y a quelques informations ici, mais le mieux est de me contacter. (lien)
  • Mes accompagnements (tels que sur la page ‘Travailler avec moi’) se poursuivront, avec ceci dit une très grande partie dédiée à capter les messages et les transmettre, et des immersions dans une maison qui ne sera pas celle de Londres 🙂 (lien)
  • Mes livres 🙂 Pour lesquels j’ai davantage de clarté encore.

Les projets que j’arrête :

  • Les programmes en ligne destinés à autre chose que le partage de messages ou l’apprentissage de la réception et du partage de messages. Mon objectif est de rendre chacun le plus autonome possible dans le fait d’obtenir ses propres réponses. Rien ne m’empêche de continuer à partager sur l’argent et le business par exemple, mais ce sera via l’angle d’apprendre à s’aligner sur sa vérité, et à obtenir ses propres réponses.

Voilà aujourd’hui, le début d’un nouveau chemin.

On va voir où il nous emmène.

Pour ma part, je le sens plutôt bien !

Avec beaucoup d’amour <3

PS : tu peux rejoindre Foi, force et courage gratuitement en cliquant ici.

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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