La puissance de ce que tu ne fais PAS #coulisses

(15 mai)

Cela fait un moment que j’ai envie d’écrire ceci. La pensée s’est déclenchée, très étrangement, en voyant une vidéo qui comparaît l’effet que cela aurait sur la planète que l’argent utilisé pour réparer Notre Dame soit investi pour nettoyer les mers. C’est là que j’ai commencé à (re) formuler cette pensée du pouvoir de ce que tu ne fais pas. 

Enlever de l’énergie à quelque chose a énormément de pouvoir. Je ne sais pas si les personnes qui ont payé pour réparer Notre Dame n’ont pas aussi investi pour nettoyer la mer. Mais quelque part, en mettant leur énergie là, ils ne l’ont pas mise ailleurs.

« A quoi tu enlèves ton énergie ?» est une question aussi, voire plus importante, que « à quoi tu consacres ton énergie ? ». 

Je le vois bien avec mon histoire.

Ces dernières années, j’ai consacré le maximum de mon énergie à créer et développer mon business, à gagner en chiffre d’affaires, à créer des offres, à les lancer, à faire grandir une communauté.

Et j’ai retiré mon énergie de ce qui, de fait, m’apporte le + de joie : écrire des histoires, sous forme de nouvelles et de livres, et les publier.

Pourquoi ? Parce que ce n’était pas aussi ‘urgent’ que de gagner de l’argent. Parce que personne ne toquait à ma porte pour me dire : publie ton, livre publie ton livre – alors qu’on toquait chez moi pour me dire : je suis perdu-e, aide-moi, je vais te donner de l’argent !

Parce que c’était beaucoup plus facile de lancer une offre en ligne que d’écrire un bouquin. Et aussi ça rapportait beaucoup de cash + rapidement.

Alors j’ai enlevé mon énergie à ce que je disais compter vraiment – car est-ce que cela comptait vraiment si je lui enlevais mon énergie  🤷🏽‍♀️.

Résultat des courses, après près de 7 ans d’écriture, un roman pas fini.

Un jour j’en ai eu marre et j’ai décidé de le reprendre. Puis je l’ai laissé, puis je l’ai repris, pour finalement finir la dernière écriture le 2 février de cette année. Correction + mise en page + illustration en ont suivi. Mais ce ne serait pas arrivé si… je n’avais pas décidé de redistribuer mon énergie.

Le 7 mars, je décidais que j’allais essayer, au moins de voir, ce que cela faisait de me consacrer à mes bouquins. Deux métiers donc : écrire des livres / vendre ces livres.

A celui-ci s’est rajouté un troisième : travailler à fond sur mon état d’esprit pour croire que c’est possible.

Ayant terminé l’écriture, le plus dur n’était pas de gérer la correction, ou de prendre les 10 000 micro-decisions qui vont avec la publication – même si c’était franchement pas facile ! – le plus dur c’était de tenir le cap de maintenir mon énergie sur ÇA et de ne pas la dévier sur autre chose.

Ces deux dernières semaines seulement, j’ai écrit 4 pages de vente. Pour des offres que je pourrais lancer demain. Pas des offres qui me détourneraient visiblement de mon écriture. Elles sont conçues pour laisser plein de liberté, plein de place. Ce ne sont pas des ‘formations’ qui me demandent de filmer du contenu ou d’être présentes dans un groupe. Donc honnêtement, selon le contrat que j’ai fait avec moi-même, ça passe – c’est qu’il faut bien manger quand même. 

Et à chaque fois je les ai mises au placard : est-ce que c’est ce que tu es censée faire maintenant ? Non.

Est-ce que ça passe le test des 20 millions d’euros ? Non. 

Le test des 20 millions d’euros c’est un test par lequel je me dis : si j’avais 20 millions d’euros sur mon compte maintenant, est-ce que je lancerais ça, là tout de suite ? La réponse était non.

Alors hop, au placard.

Et je ne vais pas mentir, c’est stressant. La partie la plus dure de cette affaire c’est de retenir de faire des choses qui seraient tellement faciles pour moi : une offre sur le rapport à l’argent (le nombre de fois ces derniers temps oú j’ai vu des gens minimiser leurs talents, arf), une offre sur l’amour de soi et s’aimer tellement pour attirer l’amour, etc. On me demande ça. Ce serait tellement facile à lancer pour 100, 500, 1000 euros. Et nope. Tu as un livre qui sort meuf.

Il y a autre chose qui se joue en plus de ça, il y’a le côté : purée je vois des choses sur lesquelles je pourrais vraiment accompagner, et je ne le fais pas (J’ai une exception à ça, j’en parlerai plus bas).

Et puis je me rappelle une chose que j’ai réalisé il y’a quelques temps : la meilleure façon pour moi d’avoir un impact, c’est de tenir mon propre cap, d’accomplir au mieux ce que je me sens poussée à accomplir. Si je dois inspirer les gens comme cela, ce sera la meilleure façon.

Parfois j’ai envie de coacher, parfois j’ai envie d’épauler, parfois j’ai envie de mentorer. Et puis comme me l’a si bien dit quelqu’un en passant sur Instagram : je laisse les gens se débrouiller. 

(Maintenant j’ai une exception à ça, et je fais une aparté : si je dois travailler / accompagner, ce serait avec des gens qui vibrent comme moi, qui sont dans cette même démarche d’avancer vers sa destiné coûte que coûte. Pas aider, pas soutenir, pas mentorer. Mais accompagner. Je sais que j’ai démêlé beaucoup de fils que des personnes qui vibrent comme moi n’ont pas encore démêlés. Et si je peux servir de miroir, d’accélérateur peut-être, de part mon énergie et ma vibration, alors c’est une place que je peux prendre.)

Donc voilà, le plus dur ces derniers mois ça a été de dire non, et de garder la foi. 

Et des miracles apparaissent sur le chemin.

Comme quand j’ai créé un Bootcamp sur la manifestation sans faire exprès et que j’ai fait une vente flash sur Instagram.

Comme quand j’ai eu des ventes qui arrivaient d’offres qu’on n’avait promues nulle part.

Je suis dans la foi totale que le montant pour lequel je suis un équivalent énergétique va arriver, d’une manière ou d’une autre. Sans que j’ai à faire quoi que ce soit qui ne passe pas le test des 20 millions. Ainsi mon travail est d’augmenter ce montant pour lequel je suis un équivalent énergétique.

MAINTENANT, je me faisais la remarque que j’observe des changements subtils qui n’étaient pas là avant :

Ces dernières semaines, la plupart de mes préoccupations, questionnements, doutes, anxiété, portaient sur… mon livre ! Il y’a encore quelques temps il était à peine dans mon radar.

Comme j’ai retiré mon énergie de certaines choses, elles se posent sur le reste, et je me vois lire et suivre de moins en moins de pages business ou marketing, et lire de plus en plus d’interviews d’auteurs et d’artistes.

Je lis davantage de romans. J’ai des bribes d’histoires qui me viennent en tête. En somme : il y’a de la place.

Il y’a de la place. 

Et c’est là, dans mon quotidien que je vois que subtilement, je vibre de + en + dans cette vie d’auteure. C’est dans mes conversations, c’est dans la façon dont je vois le monde, c’est dans ce qui m’intéresse et ce que je lis. Et je me détache de + en + du reste.

On peut croire – et c’est ce que je croyais – que ce n’est qu’une question de temps. Si je travaille sur les bouquins le matin, et le business l’aprem, c’est bon non ?

Non ce n’est pas bon. Car ton énergie est encore dissipée. Tu n’as pas fait le choix de la RETIRER. 

C’est comme dire : si je suis avec mon mari le matin et mon amant l’aprem, je ne trompe qu’à moitié non ? C’est un peu extrême comme exemple mais bon, tu vois ce que je veux dire ?

Après, je suis quelqu’un d’assez absolutiste. Et aussi minimaliste. Chez moi c’est tout ou rien. C’est soit je vais à fond dans ce truc, soit c’est pas la peine. On peut y aller à moitié en cours de transition, mais comme tu dois le savoir, je suis plutôt du genre à brûler les ponts. 

Ce chemin me demande beaucoup de foi et de courage. Je me suis donnée jusqu’à fin juin pour être ‘à fond’ dedans. Pour ne faire que deux (donc trois) choses dans mon quotidien : écrire des livres, vendre des livres (et travailler sur mon état d’esprit et ma vibration).

Ce travail d’était d’esprit c’est ce que je montre, notamment si tu suis mes Stories Instagram. Et si tu rentres dans l’exception que j’ai mentionnée plus haut, c’est ce que je partagerais.

Écrire mes livres (enfin, choisir des couvertures de livre ces jours ci) c’est moi qui porte mon message via des histoires.

Et vendre mes livres ça passe de comprendre quelles cases cocher sur Amazon à faire des interviews et intervenir à des conférences.

C’est assez absolutiste, et en même temps c’est multiple. Et je n’ai la place pour le faire qu’en disant non à tout ce que je ne ferais pas si j’avais 20 millions d’euros sur mon compte 🙂

C’est que de la foi les gars. Ce n’est que la foi de me dire qu’en avançant dans la direction de ce qui m’appelle, je ne peux pas me tromper. Et cela crée du vide, et ça fait flipper. Mais on ne saura pas tant qu’on n’aura pas essayé.

 Bisous sur les deux joues,

Lyv 

Ps : quel(s) projet(s) dans ta vie ne passe(nt) pas le test des 20 millions ? Es-tu prêt à le(s) laisser partir ? Et au contraire lequel a toute sa place même si tu avais 20 millions cash sur ton compte. Dis-moi dans les commentaires 😉 

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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