Mes deux bébés, côte à côte

Je me rappelle ce que ça faisait de ne PAS avoir publié de livre. Il y avait une part de moi qui ne tenait pas en place, qui était très inquiète. En mode ‘vite vite vite’, imagine il m’arrive quelque chose et je meurs sans avoir fait ce que je m’étais promise de faire une fois dans ma vie. C’était une urgence, une angoisse, une inquiétude, un pincement au cœur. Et tout de même… je ne le faisais pas. Je ne l’avais pas fait.

La peur… la peur que ce ne soit pas assez bien. La peur que personne n’aime. La peur que ce soit moins bien une fois que je l’ai imaginé.
Et aussi une espèce de fantasme que mes livres touchent des millions de personnes, et donc si ça ne fait pas ça, c’est pas la peine.
J’ai lâché tout cela peu à peu.

J’ai compris que tout d’abord, j’écris pour moi.

Pour ma propre santé mentale.

Pour que des mots soient organisés sur papier.

Pour que mes pensées puissent tenir dans un objet.

Et j’ai réalisé qu’une fois publié, il suffit qu’il touche une personne, UNE SEULE pour que mon travail soit fait et que je puisse me retirer.
Je vous ai dit souvent ces jours ci que j’aspire à la paix. Et je me sens en paix quand c’est calme à l’intérieur, et aussi quand j’ai l’impression d’avoir fait mon job. Ce n’est pas un sentiment constant, il oscille souvent.
Quand mon livre a été en ligne et même avant de l’avoir annoncé, dans ces quelques minutes oú quelqu’un pouvait tomber dessus par hasard, alors j’étais en paix.

Une personne suffit.

On se retient souvent d’accomplir nos rêves car on se dit que ça sera ‘trop petit’ et que ça ne vaudra pas le coup.

Et c’est vrai.

Tout le monde ne vendra pas des milliers d’exemplaires de son livre.
Tout le monde ne sera pas le premier millionaire de sa famille.

Mais tout le monde, absolument tout le monde peut avoir un impact sur UNE personne. UNE.
Et si l’on commence à recalibrer notre seuil de paix. Si on se dit : je me sens bien si XYZ arrive, XYZ étant pas forcément extravagant mais important pour notre cœur, alors on aura réussi.

On aura la force de dépasser la peur. On aura la force de dépasser le regard des autres. On aura la force d’oser. Et on aura la force de se féliciter : c’est fait !

Écrire n’est pas facile. Et il est très facile de renoncer.

Enfin, aucun projet qui nous tient à cœur n’est facile.

Alors il s’agit juste de trouver cette motivation supplémentaire pour continuer.

Moi, je veux mourir en me disant que je ne me suis pas retenue de vivre, et pour l’instant, ça va pas trop mal.

J’ai aussi ce fantasme de voir mes livres sur les tables basses et dans les bibliothèques dès lecteurs. Et une seule table basse suffit à réchauffer mon cœur.

On ne vous demande pas d’avoir un impact interstellaire. Ça ne se contrôle pas tellement ça.

Mais ce sur quoi vous avec un pouvoir sans borne, est de vous assoir, et le faire. Peu importe ce que vous faites, faites le pour vous d’abord, pour votre joie, pour votre paix, pour votre bonheur. Et peut-être, si ça vous aide, pensez à UNE personne qui a vraiment besoin de ce que vous avez à apporter aujourd’hui.

Et ça suffit.

Être vous suffit.

Bisous sur les deux joues

Lyvia

Pssssttt : tu peux acheter mon tout nouveau roman d’amour qui est génialement trop bien ici :http://bit.ly/ellalelivre

Merci tellement tellement pour ton soutien !!! Haaaaaaa je n’y crois pas !

vague-tiret

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Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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