ce que ma dernière méditation m’a apprise

Dire que j’ai un niveau d’exigence élevé envers moi-même est un euphémisme.

J’ai beau accomplir des choses, faire, réussir, il y a toujours cette petite voix en moi qui dit : ce n’est pas assez.

Et ce qui est difficile, c’est qu’il y a une autre voix en moi, pleine de résistance qui dit : hmmm, pas envie, je n’y arrive pas.

Je reviens d’une longue méditation, qui mêle exercices de respiration, vocalisation (faire des sons) et visualisation, et tout ce que je ressentais c’était…

La résistance.

Pas envie de faire cette pratique. Pas envie d’être là.

Et en même temps, l’envie de faire tout parfaitement bien, dans les temps. 

Je ressens ça pour bien des choses : 

  • L’avance que je n’ai pas prise sur de ma création de contenu, alors que… ça aurait été tellement PARFAIT si c’était fait avant ;
  • Les livres que je veux sortir cette année et sur lesquels je n’ai pas avancé… alors que j’avais les dates bien calées comme il faut ;
  • Tous les livres qui sont dans ma bibliothèque et que je n’ai pas lu et qui me rendraient… tellement meilleure à ce que je fait ,
  • Et globalement… tout ce que je n’ai pas fait, dit, accompli, organisé, comme je l’aurais voulu.

J’ai ce fantasme quelque part en moi, cette vision de tout qui est mis en oeuvre dans les temps, avec perfection.

Et conséquence : alors, je suis aimée, il n’y a rien à redire de moi, j’ai rempli les attentes que j’avais envers moi et les autres, n’est-ce pas ?

Quelle est la sensation en dessous de ça ?

Que si je ne suis pas ‘parfaite’, si je ne fais pas tout bien, dans les temps, comme il faut, alors ce n’est pas assez.

Je dois pousser plus, faire plus, avoir un agenda mieux organisé.

Alors que je vais encore plus profond dans la méditation, voici ce qui me vient…un désir :

  • Le droit à l’erreur, 
  • Le droit à l’imperfection, 
  • Le droit à ne pas être la petite fille parfaite sur qui on n’a rien à redire,
  • Le droit à faire petit, confortable, joyeux, suffisant, et à ne pas toujours faire exceptionnel tout le temps.
  • Toujours plus, toujours plus, c’est épuisant.

Cette petite fille, elle en a marre, que ce qui lui vient naturellement ne soit jamais assez.

Elle en a marre que là où certains sont heureux d’un 12/20, son 18/20 n’est pas assez.

Elle en a marre que ce qu’elle est ne suffise pas.

Alors elle choisit autre chose : être moi suffit. 

Et surtout : je n’ai pas besoin d’être parfaite pour être aimée.

Quelque chose d’intéressant s’est passé à ce moment-là.

J’ai senti la résistance en moi, celle qui m’empêche parfois de créer ce que je veux créer, fondre.

J’ai senti une chose se relâcher : si je peux créer sans la pression de la perfection… alors… paradoxalement, cela me donne encore plus envie d’y aller. 

Et de faire bien sans me contorsionner, juste au niveau que j’aime.

Ma résistance s’exprime en : je n’ai pas le temps, et ce n’est pas le bon moment, et ce n’est pas l’environnement. 

Sous entendu pour faire parfaitement bien comme j’aime.

Et s’il n’existait pas de moment parfait et de situation parfaite ?

Et que par conséquent, tout moment est déjà parfait tel qu’il est.  Il n’y a plus à chercher très loin.

Si j’accepte que mon timing de création est parfait… alors c’est plus fluide et agréable de créer.

Si j’accepte que le chapitre 1 du tome 2 de mon roman est parfait tel qu’il est… alors c’est plus facile de me poser dix minutes sur l’ordi et d’avancer.

Si j’accepte que la forme dans laquelle je crée est parfaite… alors c’est plus facile de s’y mettre.

Si j’accepte que je lis les livres que je dois lire au moment T… alors je lis davantage, ce qui m’appelle et me plaît.

Finalement, lâcher du lest, et accepter que ce ne sera pas parfait, est la meilleure façon que ce soit… fait 

Alors en moi je sens plus de fluidité, je sens plus de flux créatif, je sens moins de résistance et moins de contrainte. 

Je sens les attentes lâchées et remplacées par le simple désir de faire de mon mieux, avec ce que je suis et ce que j’ai à l’instant T.

La résistance s’en va quand on accepte d’être imparfait. Et qu’on comprend que tout est déjà bien tel que c’est.

Sur ça je poursuis mon chemin.

Et peut-être qu’il est similaire au tien.

Ceci est mon message pour toi.

Et je te laisse avec cette affirmation : 

« Je n’ai pas besoin d’être parfait-e pour être aimée »

Je te laisse l’appliquer aux aspects de ta vie pour lesquels tu en as besoin, et sentir au fond de toi, peu à peu la résistance et la rigidité faire place à la légèreté et la fluidité.

Cette capacité à être dans la fluidité va nous aider à manifester.

De l’espace dans notre coeur. De la joie. De confiance en la perfection de qui nous sommes déjà. 

Voilà autant de leviers à activer.

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Lyvia

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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