Nous ne sommes plus jamais seuls

On n’est plus jamais seuls.

La pièce peut être vide, le silence peut régner, les oiseaux peuvent chanter, et pourtant, nous ne sommes plus jamais seuls.

Le téléphone n’est jamais bien loin, et avec lui, des milliers de distractions, pour oublier.

Des gens inconnus, à qui l’on répond, plutôt que de créer.
Des vidéos qu’on regarde une minute, avant de passer à la prochaine.
Des mots que l’on voit défiler, et quand le texte est trop long, il est temps de passer.

On est pressés.
À faire quoi ?
À sauter vers le prochain divertissement, qui nous fera oublier qu’on n’est pas en train de vivre la vie, notre vie, celle qu’on ose à peine visualiser.

J’ai écrit dans mon carnet ce matin, sur les derniers niveaux de lâcher prise que la vie me demandait.

« DONNE MOI UNE HEURE » j’ai écrit en grand.

Qui me parlait ?

Était-ce Dieu, était-ce la vie, était-ce mon âme ? Était-ce l’intuition que dans le silence et la solitude, une réponse viendrait ?

J’ai éteint mon téléphone, et j’ai… attendu. Peut-être une réponse, un miracle.

J’avais du temps avant mon prochain rendez-vous, alors j’ai fait mon lit, rangé mon bureau, vidé le lave-vaisselle et nettoyé ma cuisine. Entre temps on m’a livré un livre sur les relations amoureuses, que j’ai commencé à feuilleter. J’ai fait un thé, puis grignoté et continué à lire un roman. J’ai pris mon carnet et j’ai noté quelques phrases.

C’était doux, c’était lent, et il n’y avait pas de grand miracle. Juste un moment. Ou peut-être que le miracle était dans la douceur de faire quelque chose simplement.

Toute ma famille vous le dira : je suis accrochée à mon téléphone. Il m’occupe et me distrait. Et souvent je suis plongée dans mes messages et mes commentaires et ma discussion d’équipe. Ce n’est pas tant du divertissement, mais mon attention est focalisée sur ce tout petit objet.

Alors je suis présente, très présente, à tant de personnes que je n’ai jamais vues ou que je ne connais pas. Et j’ai un peu honte d’admettre que parfois je ne suis présente ni à mes proches, ni à moi.

On se plonge dans l’océan du virtuel, de ce qu’on ne peut pas toucher.
D’ailleurs on en a un peu marre qu’on nous dise de déconnecter : rohhh ça va.

Et pendant longtemps je me suis dit : j’aime ça, j’aime échanger, et la bonne excuse c’est : « je ne fais pas ça pour m’amuser. Je travaille »

Mais est-ce vraiment vrai ?

Est-ce qu’en étant branchée ainsi, à un monde de mégabits, j’œuvre à ce qui m’est vraiment cher, là où j’ai le plus d’impact ?

Je n’ai pas besoin d’Instagram ou Facebook ou YouTube pour faire mon travail.

J’ai besoin d’un clavier pour écrire, et quelqu’un à qui l’envoyer.

Parfois le courage c’est accepter de faire moins, pour laisser la place à plus.

J’ai l’impression d’écrire une liste de clichés : déconnecte-toi, profite du présent, ne passe pas à côté des moments de ta vie, de ta famille, ça passe tellement vite.

Et pourtant j’ai assez lu de romans pour savoir que les clichés sont une expression de la réalité.

Pendant 7 ans, les réseaux sociaux, le fait d’avoir une communauté, de la chouchouter ont été la clé. Je me plongeais dedans. Et j’avais raison. Car c’est ce qui m’a permis de créer une autre réalité.

Et peu à peu, j’entends que je suis attendue ailleurs, que mon énergie doit être concentrée. Un clavier, une note ouverte, publier, envoyer. Et partir.

Éteindre le téléphone. Étudier, lire, cuisiner, vivre, travailler sur un projet – un livre, un programme – revenir.

Aussi… accepter de me laisser aider.

Par mon équipe, ma team, qui elle, peut prendre les mots que j’ai créés, en isolation sur mon clavier, et les distribuer. Pour que ceux qui en ont besoin, remontent le fil, et parviennent à les retrouver.

Nous ne sommes plus jamais seuls, et parfois on devrait. Être seuls avec nous-mêmes, assez longtemps pour être dans la Vie, pour écouter la voie de notre esprit, chuchoter ce qu’il nous dit.

Si on m’avait dit : l’un des tournants dans ton entreprise serait d’éteindre ton téléphone, je ne l’aurais pas cru.

Et pourtant si, parfois l’élément qui nous empêche d’être est simplement entre nos mains.

J’ai écrit ce texte sur le téléphone, alors que je suis en mouvement.

Et maintenant, je vais l’envoyer et avoir confiance dans le fait qu’il tombera dans les mains qui doivent le trouver. Je ferme, et je vais humer l’air, et profiter du présent.

Et je me prépare pour un grand moment.

Ce soir, j’accueille les premières inscrites à Femmes Riches et Puissantes. J’adore ce moment où le groupe commence à se former et à buzzer, c’est vraiment magique. Hâte hâte hâte de vous accueillir ! J’allumerai le téléphone pour tourner une petite vidéo en rentrant 🙂

Le lien pour nous rejoindre est ici, et il reste quelques paiements en 10 fois (+ n’oubliez pas que vous économisez + recevez un bonus en payant en une fois : https://lyviacairo.com/femmesrichesetpuissantes

Si vous hésitez encore à vous joindre à nous, voici le témoignage de Maya qui s’est inscrite à cette session : “Je me suis décidée car la peur de passer à côté  a dépassé le stress lié au fait que c’est beaucoup d’argent. Je n’avais vraiment pas envie de regretter…alors que même si je dois maintenant me serrer encore plus la ceinture -en attendant que mes milliers d’euros se débloquent là où ils m’attendent- , je ne regretterai jamais d’avoir investi dans FRP car en vrai rien que de valider l’achat j’ai senti un truc bouger en moi. A cet instant j’ai eu confirmation que j’ai fais le bon choix.”

vague-tiret

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Je suis Lyvia Cairo

Écrivain, coach en relations et en sexualité, spécialisée en soin des traumas.
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